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Mon avis :
Aliocha est un jeune collégien russe vivant en France, Il est passionné par tout ce qui touche à ce pays d'adoption mais vit avec la nostalgie de ses parents. Pris entre ces deux cultures, il va se lier d'amitié avec Thierry et pouvoir enfin avoir la sensation de s'intégrer pleinement.
On s'attache rapidement à ce personnage d'Aliochat pris entre deux cultures, celle qui le passionne et celle de ses origines, il peine à trouver sa place. Enfant assez sage et respectueux, il se met à réver d'un autre possible que celui que lui propose ses parents grace à son ami Thierry.
C'est un beau témoignage de ce que peuvent vivre des émigrés en plus de celui d'une belle amitié. Ce roman en grande partie autobiographique se lit en un rien de temps. L'écriture reste vivante et moderne.
Dans la catégorie PRENOM (1)
122 p (1275 - 1275)
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Je ne suis pas fan des bilans ni des best of, par contre j'aime bien ce traditionnel petit jeu de fin ou de debut d'année ...
Une seule règle : Répondre aux questions en utilisant uniquement les titres de livres lus en 2023. Voici ma liste :
Décris-toi ...
Comment te sens-tu ?
Décris où tu vis actuellement ...
Si tu pouvais aller où tu veux, où irais-tu ?
Ton moyen de transport préféré ?
Ton/ta meilleur(e) ami(e) est ...
Toi et tes amis vous êtes ...
Comment est le temps ?
Quel est ton moment préféré de la journée ?
Qu'est la vie pour toi ?
Ta peur ?
Quel est le conseil que tu as à donner ?
Comment aimerais-tu mourir ?
Les conditions actuelles de ton âme ?
Ton rêve ?
N'hésitez pas à participer, je viendrais vous lire !
3 commentaires -
4ème de couverture :
Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle.
Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l'establishment en refusant de céder les documents d'une incommensurable valeur scientifique.
Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d'Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu'elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n'a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l'après-guerre ; de l'Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l'idéal positiviste à l'avènement de l'arme nucléaire, Anna découvre l'épopée d'un génie qui ne savait pas vivre et d'une femme qui ne savait qu'aimer.
Albert Einstein aimait à dire : " Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. " Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de l'Olympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXe siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de l'amour et la finalité de l'existence.Mon avis :
Anna jeune documentaliste a pour mission de récupérer les archives des recherches de Kurt Gödel un illustre mathématicien, pour celà elle va apprivoiser la femme de celui ci : Adèle.
Nous suivons en parallèle la quête d'Anna et la vie de son mari que raconte Adèle Gödel, assez passionnante épopée des années 30 en Europe aux années 80 à Princetown. Beaucoup de détails, d'anecdotes autour de ces génies de la science, mais aussi quelques longueurs surtout sur la fin qui ont fait que j'ai mis un temps fou à finir ce livre.
J'ai malgré tout aimé me replonger dans l'univers un peu découvert dans le film Oppenheimer, j'ai bien aimé aussi cette confiance qui s'installe entre la vieille femme et Anna. L'écriture est riche et précise. Un roman qui rend hommage à Kurt Gödel, grand mathématicien pourtant si peu connu.
avec MHF
dans la catégorie ADJECTIF (2)
Lettre G
468 p (1153 - 1153)
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Ecrire sur sa propre vie est la définition même de la mise à nu et de la vulnérabilité.
Katherine Angel
Fille à papa
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4ème de couverture :
L’autrice de Demain le bon sexe se penche dans ce texte incisif sur la relation des filles à leur père et celle des femmes au patriarcat.
Depuis le mouvement #MeToo, on a beaucoup parlé des violences faites aux femmes commises majoritairement par des hommes. On ne s’appesantit pour autant pas beaucoup sur le fait que ces hommes sont aussi souvent des pères.
Dans cet essai nuancé et intrépide, Katherine Angel interroge les limites de l’amour et du pouvoir paternel sur les filles dans notre culture, et la manière dont le mélange d’affection et de haine que nous ressentons à l’égard de nos pères ― et des figures paternelles patriarcales ― pourrait être transformé en une relation qui soit génératrice plutôt que destructrice.
Mon avis :
Dans cet essai Katherine Angel parle des relations fille/père en faisant référence à de nombreuses écrits de tout temps qui témoignent de cette relation parfois à demi mots.
C'est un condensé de morceaux de témoignages essentiellement extrait de la littaraure qui nous est livrés ici avec quelques explications. On en déduit que le pouvoir excercé par les pères sur leur fille existe depuis toujours, que bon nombre de pères sont en admiration devant leur fille et parfois ne savent pas bien géré cette admiration.
Pour ce qui est de piste pour faire évoluter cette relation vers quelques choses d'équilibré, je cherche encore.
J'ai été déçu par cet essai qui ne fait qu'un constat sans de réels témoignage vivants. Dommage.
Dans la catégorie PERSONNE HUMAINE (1)
133 p (695 - 685)
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