Vendredi dernier nous avons eu la chance d'accueillir pour un atelier  Xavière Devos : 

Née à Tourcoing en 1980 au sein d'une famille d'artistes, Xavière Devos a suivi des études d'art dès l'âge de quinze ans à l'Institut Saint Luc de Tournai en Belgique. Après quatre ans de formation, elle est revenue dans le nord de la France où de façon autodidacte, elle a persévéré. Organisant son temps entre les objets décoratifs, les bijoux, la peinture et l'illustration (Editions NordSud, Magnard, Minedition, Lito, Elan vert, Auzou). 

Après un jeu de questions réponses autour de ses techniques de travail nous sommes passés aux choses sérieuses et avons appris à dessiner un cochon ! Inspiration de l'un de ses albums : 

 

 

Un atelier très précis où les enfants se sont littéralement éclatés... Un très bel échange 

 

 

Ce week end se tenait le salon du livres de jeunesse d'Evreux,

L'occasion pour moi de rencontrer

Audren : Les orphelines d'Abbey Road dont je viens d'acquérir le dernier tome et qui nous aussi annoncer la sortie d'un album en 2015 !

  

qui était juste à coté de l'illustratrice Christel Espié qui a fait les couvertures de toute la série.

 Cindy Van Wilter : les outrepasseurs, tome 1 et 2 qui sont dans ma PAL

   

Martine Bourre : toujours présente cette fois entre autres pour 

Dont je vous parlerai bientôt

Et Xavière Devos qui est venu faire un atelier à la bibliothèque avec une class, je vous raconterai ça demain !

 

 

Aujourd'hui à la médiathèque on recevait Céline Curiol pour son livre "un quinze aout à Paris" (mai 2014 - actes sud)

écrivaine, journaliste et essayiste française née à Lyon en 1975 et qui a séjourné à New York, Londres et Buenos Aires. 
Elle est l’auteur, chez Actes sud, de "Voix sans issue", "Permission", "L’exil intermédiaire", " L’ardeur des pierres", et " A vue de nez".                    
Dans son dernier roman "Un quinze août à Paris" paru en mai 2014, elle témoigne  d’une dépression qui a failli la terrasser et convoque les écrivains et essayistes   qui lui ont permis de se réconcilier avec  la vie et l’écriture.

 

Bon j'avoue je n'ai lu aucun live de cette auteure mais j'ai repéré depuis quelques temps son dernier livre.

C'est une jolie jeune femme à la voix douce qui nous parle en toute honnêteté de cette maladie dans laquelle elle est tombée en 2008-2009, son combat, ses rencontres, ses lectures son traitement le pourquoi du titre de ce livre et l'étude qu'elle en a faite pour écrire avec des références littéraires de ces nombreux auteurs qui sont tombés comme elle mais aussi des écrits scientifiques pour mieux comprendre.

Un échange riche en toute simplicité qui a fini de me convaincre... il est déjà dans ma liste je vous en reparlerai bientôt

Je vous en parlais la semaine dernière, nous avons eu la chance d’accueillir Stéphane Bataillon dans la cadre du printemps de poètes.

Stéphane Bataillon,  jeune journaliste parisien de 38 ans, nous a raconté comment il est venu à l’écriture de poèmes et comment il fait vivre sa passion. A la suite d’une épreuve personnelle, et s’appuyant sur les témoignages d’amitié et de réconfort reçus à cette occasion, il a commencé à coucher sur le papier ou plutôt sur l’écran de son ordinateur : ses impressions, désirs, émotions  ressentis lors d'événements en apparence anodins, comme le cheminement d’un escargot par exemple ou une balade en forêt. 

Il en est venu à nous prouver, face au travail des élèves d'une classe de CE2-CM2 exposé ce jour là, que nous étions tous égaux face à cet art, qu'il suffit d'avoir envie de jouer avec les mots, peu importe notre classe social ou notre niveau d'études.

Puis il nous a présenté son oeuvre en lisant des extraits de ces 2 recueils (présentés ici) d'ailleurs il a commencé par lire celui là même que j'avais sélectionné dans cet article !

 

 

D'une écriture quotidienne, il a expliqué comment il sélectionne, organise ses écrits pour donner un sens à ses recueils.

Il a fini en annonçant la sortie en avril 2015 de son prochain opus.

 

Une belle rencontre, un beau moment, une parenthèse qui laisse croire à tous les espoirs pour ce genre littéraire qui fait parfois si peur et qui est pourtant ancré en chacun de nous. 

Dans le cadre des dévoreurs de livres,(http://www.loiseaulire.fr/ accueil dévoreurs)

nous avons rencontré ce matin avec une classe de CM1-CM2 

CECILE ROUMIGUIERE

pour son livre "Le fils de soie" dont je vous parlais là 

 

 

Sa bio :

Après une maîtrise de lettres modernes sur Jean Vilar et l’éclairage, Cécile Roumiguière plonge dans l’univers du spectacle et dans l’écriture de scénarios pour la scène. Puis elle glisse dans l’écriture de livres, avec des romans et des albums “jeunesse”, qui lui permettent de vivre, chaque fois, cet instant unique : partager une histoire et voir ses mots illustrés. 

En 2011, avec une formation Fémis d’adaptation de romans pour le cinéma, elle revient à ses premières amours, avec encore des images, en mouvement cette fois. Littérature, cinéma, scène… Quel que soit le domaine, elle aime relever ce défi : tisser entre eux les mots et les images pour aller au plus près des émotions et des sensations.

Sa biblio (partielle): 

La princesse au palais :

 

 Tous les mercredis, elle attend sa grand-mère au Café du Palais. Elle n'est plus vraiment une enfant, pas encore une adulte. Au milieu de l'agitation ambiante, elle dessine, observe, invente, s'ennuie parfois, et grandit... Un texte tendre et poétique sur le passage de l'enfance à l'adolescence, entre rêve et réalité, magnifiquement illustré par des images grand format fourmillant de détails et de clins d'oeil.

Un mercredi presque ordinaire dans la vie de cette jeune fille à peine différent des autres mercredis si ce n'est cette douleur au ventre. Un univers particulier que ce café du Palais où se croisent toutes sortes de personnes si différentes les unes des autres, univers enrichi par les illustrations de Carole Chaix qui nous rappelle l'ambiance de "l'écume des jours" cité dans cet album. Une histoire poétique et douce pour quitter l'enfance en demi mot.

Ogre, Cacatoés et chocolat 

 

  "L histoire de la petite fille qui dompta un ogre avec un cacatoès"

Quand une collectionneuse de mots croise un ogre sans nom au détour d un sentier, elle ne se laisse pas décontenancer.
C est à coups de coléoptères, de cacatoès et autres carabes dorés que Manon espère ne pas être dévorée toute crue.
Mais trouvera-t-elle le mot magique qui amadouera le monstre ?

Une belle histoire d'amitié entre une petite fille collectionneuse de mots qui deviennent une "arme" contre la faim de l'ogre ...un album qui foisonne de vocabulaire  à la fois poétique et tendre, porté par des illustrations tout aussi douces dans des teintes ocre/oranger.

Pablo de la Courneuve : 

 

 Pour oublier l'angoisse de ses parents sans-papiers, pour ne pas entendre ceux qui le traitent de voleur, pour s'évader de ses leçons, Pablo marche dans les rues de sa nouvelle ville, La Courneuve. Le soleil de Colombie lui manque, il se sent seul et perdu. Jusqu'au jour où il doit aller récupérer une poupée dans le jardin de la Goule. La Goule ! Cette femme aux allures de squelette est-elle aussi effroyable qu'elle en a l'air ? Qui vole les cartes à l'école ? Pourquoi Nina vient-elle lui parler de sa vie dans un château ? Peut-être Georges, l'homme de la mairie, saura-t-il répondre à ces questions ? Petit à petit, des fils se tissent entre Pablo et sa nouvelle vie. Et si le soleil pouvait briller aussi à La Courneuve.

Une sorte de roman initiatique : Pablo sans oublier son pays, s'habitue à sa nouvelle vie, se fait des amis et retrouve peu à peu le sourire. Réaliste et agréable à lire, ce roman est dans l'air du temps : la France à l’extérieur des murs de la maison et le pays d'origine au sein de la famille.

Une histoire pleine d'espoirs, de couleurs et de rencontres, et quelques bons conseils : 

"quand on a trop d’émotions il faut manger du chocolat"

"Si parfois tu as du chagrin penses à ce jardin, viens y déposer tes soucis : ils donneront de très belles fleurs de rêves, c'est une bonne terre."

A partir de 9 ans.

Dans les yeux d'Angel : 

 

«Caroline a proposé d'inviter le nouveau à jouer à chat, mais on a tous grimacé : vraiment, ç'aurait été la honte de jouer avec ce garçon bizarre et si mal habillé.
Laura a résumé la situation en lançant : 
- Laisse, c'est un gitan.»

Personne, dans la classe, ne voit d'un bon oeil l'arrivée d'Angel. Surtout pas Camille ! Et dire que la maîtresse l'a placé à côté d'elle... Quand il s'agit de sauver une grenouille, Camille se retrouve au beau milieu du camp des Voyageurs. Là, elle découvre l'ampleur de ses préjugés : ils ne sont pas tous joueurs de guitare, ni menteurs, et encore moins voleurs.
Et Angel, lui, n'est pas si facile à apprivoiser...

 

Un très beau texte sur deux êtres qui s'apprivoisent, apprennent à se connaitre, font tomber les préjuger. Une amitié d'enfants peut faire de grande chose et comprend parfois ce que l'adulte ne veut pas voir.

Un coup de colère de Cécile Roumiguière face aux mesures prises contre les Roms.

 

Le journal d'une crevette : 

 Julie entre en sixième ! Elle qui aime la nouveauté, elle va avoir plusieurs professeurs, rencontrer de nouveaux copains, retrouver Anaïs et Perrine, apprendre l’anglais et même faire du théâtre. Elle pourrait être la fille la plus heureuse du monde…

Mais cet été ses copines ont grandi, pas elle. On l’appelle toujours “la crevette”. Et loin d’être un continent à découvrir, le collège la déçoit : ses copines sont dans les autres sixièmes, les cours s’enchaînent sans surprise, les devoirs s’accumulent,… rien de nouveau sous le soleil. Sans parler de cet appareil dentaire qu’elle devra porter après Noël. Ses dents, son nez, ses pieds grandissent, mais pas son corps, et sa mère l’habille toujours comme un bébé. Bonjour la rentrée.
Alors Julie tient son journal comme le capitaine d’un navire écrit son cahier de bord, au cas où l’ennui l’engloutirait. Heureusement, il y a ce prof d’italien, plus beau qu’une comète. Et il y a Marcus. Est-ce qu’une crevette peut devenir amie d’un garçon au visage constellé de taches de rousseur ? Vraiment amie ?

Le journal d'une ado qui entre en 6ème, rien de bien exceptionnel si ce n'est le réalisme de l'écriture et des réflexions de Julie que l'on suit pendant son premier trimestre au collège : l'envie de prendre de l'indépendance par rapport à sa mère, choisir ses tenues, l'importance des copines, de la musique et les frémissements d'un premier amour. J'ai sans doute passé l'age mais peut aider à dédramatiser le passage en 6ème (d'ailleurs la nouvelle édition a pour titre "En 6e : le journal dune crevette")

 

 

Si vous souhaitez en savoir plus, rendez vous sur le site de l'auteur :  http://cecileroumiguiere.com/wp/

 

Toutes ces lectures participent à différents challenges :

  Pablo de la Courneuve

  Dans les yeux d'Angel

  et le journal d'une crevette

 

 

 

  

Une princesse au Palais 

et Ogre Cacatoes et Chocolat

 

 

 

 

 

 

 

 

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