• Les souliers rouges de Gerard Cousseau et Cuvilliers

    4ème de couverture

    Juin 1944. Alors que la Bretagne est occupée par le 25e corps de l'armée allemande, Jules, 20 ans, fait la connaissance de Georges, un russe blanc en exil. Alors que Jules est un jeune homme de la terre, Georges est un curieux personnage : érudit, passionné et doué de savoirs très éclectiques en sciences physiques et naturelles, comme en philosophie des hommes. De cette rencontre improbable née une amitié profonde, basée sur l'échange, dans un contexte historique qui ne la prendra pas sous l'aile de la bienveillance...

    Loin du registre humoristique qui caractérise son travail habituel, Gérard Cousseau -alias Gégé- offre ici une histoire vraie, touchante et tragique, mise en couleur directe par le jeune et talentueux Cuvillier pour son premier album...

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  • Vieille peau de Philippe Pochep

    4ème de couverture : 

    "50 ans. Mon corps, fidèle compagnon de baise et de beuverie, me laisse tomber. Il me faut aujourd'hui l'admettre : je suis devenu une vieille peau." Quand on est un homme en pleine force de l'âge et qu'on veut (encore) plaire aux garçons, il faut suivre quelques préconisations simples : manger léger, pratiquer la muscu à peu près 12 fois par semaine, appliquer des lotions capillaires, des crèmes de jour et de nuit en respectant bien les horaires... Et surtout, ne pas perdre espoir !

    Mon avis : 

    L'auteur arrive dans la cinquantaine, son corps commence à se friper, à perdre de la fermeté et ses cheveux commencent à tomber, pas simple dans ce monde où le jeunisme fait loi. Alors il va se lancer les pires défis, reprendre le sport, manger plus sainement, dormir, se reprendre en main quoi !

    La caricature est parfois sévère et l'auteur y va franchement à la limite de l'horreur. Mais les propos sont plein de vérités et c'est assez drôle. On y découvre le milieu homosexuel et ses exigences, sans doute un peu tirées à l'excès. 

    Une BD divertissante. 

    Vieille peau de Philippe Pochep

    Vieille peau de Philippe Pochep

    Dans la catégorie GROS MOT (4)

    Vieille peau de Philippe Pochep

    Vieille peau de Philippe Pochep

    48 p (11290 - 1048)


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  • Children de Miu Miura

    Présentation : 

    Pour 3 millions de yens, une somme anormalement élevée, le jeune Tôru Igarashi, un étudiant, a accepté un petit boulot de six mois dans un orphelinat situé au fin fond des montagnes, pour s'occuper d'enfants et aider aux tâches d'entretien. Il y fait la connaissance de Sakurako, une jeune adolescente de 14 ans et du groupe d'enfants, un peu méfiants mais néanmoins plein d'énergie. Tout semble bien se passer jusqu'à ce qu'à la nuit tombée, cette ambiance joyeuse ne devienne malsaine et extrêmement sanglante ! Loin du monde, le cauchemar de Tôru ne fait que commencer. Les enfants deviennent d'incroyables machines à tuer, égorger, découper...

    Mon avis : 

    J'ai choisi ces mangas un peu vite à la biblithèque, je trouvais la couverture jolie et colorée ... la tête de l'enfant sympathique et le titre ne m'a pas interpetlé plus que ça... du coup j'ai été vriametn surprise par cette histoire. 

    Toru, grace à sa mère et donc en toute confiance, va pour une somme plutot conséquente passée 6 mois dans un orphelinat avec pour mission s'occuper des enfants et participer aux taches ménagères. Il ne va pas falloir attendre longtemps pour qu'il se rende compte qu'il esttombé dans un bien étrange endroit. La directrice n'a que 14 ans, tous les jeunes semblent livrés à eux même sans aucun adulte et s'adonnent de bien horribles pratiques. C'est là qu'on apprécie que les mangas soient en noir et blanc !!

    Une fois la surprise passée, j'avoue que j'ai bien aimé ce manga. ça sort de l'ordinaire ! Il y a a beaucoup de personnages et j'avoue parfois avoir eu du mal à les différencier, mais j'ai malgré tout passé un bon moment. 

    dans la catégorie PERSONNE HUMAINE (5)

    Children de Miu Miura

    Children de Miu Miura

    471 p ( 10156 - 1271)

     


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  • Coming in de Elodie Font

    4ème de couverture : 

    Un roman graphique subtil pour arpenter le long chemin qui mène à soi...


    Visiblement, la Terre entière le savait avant elle : Élo est homo. Dans COMING IN, Élodie Font raconte les longues années - de l'adolescence à la trentaine - qui lui ont été nécessaires avant de réussir à oser, enfin, être elle-même.
    Un récit drôle et sensible, mêlant pensées d'hier et réflexions d'aujourd'hui, mis en lumière par le trait puissant et poétique de Carole Maurel.

    Mon avis : 

    C'est le long parcourt d'Elodie que nous suivons, ce parcours dont on ne parle jamais qui est de prendre conscience, puis d'accepter son homosexualité avant de faire son coming out. 

    Tout en finesse mais sans doute avec un grand réalisme, Elo se cherche, essaie tant bien que mal à entrer dans le moule sociétal sans s'y sentir à l'aise mais sans vraiment comprendre pourquoi. Ceux sont tous les malêtres, les interrogations, les expériences que l'autrice nous partage avec ses mots portés par les illustrations de Carole Maurel. Un duo parfait pour raconter cette histoire qui m'a interpelée car je n'ai jamais imaginé ce parcours intérieur parfois douloureux qu'il fallait faire avant de s'ouvrir à l'extérieur. 

    Merci pour ces mots. 

    Coming in de Elodie Font

    Coming in de Elodie Font

    144 p (9029 - 144)

     


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  • Entre les draps de Erika Sakurazawa

    Présentation : 

    L'histoire d'une relation ambiguë entre deux jeunes femmes... Sans le savoir Saki est l'objet d'une passion dévorante que lui voue son amie Minako...

    Mon avis : 

    Minako et Saki sont amies, pour ne pas se faire draguer lors d'une soirée elles échangent un baiser, un baiser qui va perturbé Minako à tel point qu'elle va tout faire pour faire foirer toutes ses futures relations. 

    Encore une fois les dessins sont assez fins, les silhouettes superbement représentées. L'histoire est un peu forcée mais sans doute assez réaliste. On a l'impression de tourner en rond et que ça n'avance pas, entre jalousie, trahison, amour, amitié, homosexualité et hétérosexualité ... J'ai trouvé que Minako forcé un peu le trait dans tout ce qu'elle entreprenait ce qui donne une certaine lourdeur à la lecture. Saki est une victime un peu plate. 

    Malgré tout un bon moment grace aux illustrations. 

    Entre les draps de Erika Sakurazawa

    Dans la catégorie OBJET (4)

    Entre les draps de Erika Sakurazawa

    Entre les draps de Erika Sakurazawa

    200 p ( 8005 - 1438)


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