• Le diable en pantoufles de Romane Biron

    4ème de couverture : 

    Au n°18 de l'allée du Silence vivent les Clairefontaine, une famille parfaite qui, pour rien au monde, ne manquerait la messe du dimanche. Chantal est l'archétype de la dévote de compétition. Charles est un homme efficace et soigné. Les filles, Marie et Élodie, élevées dans un carême bien trop long, essaient d'échapper au cadre familial en se réfugiant dans leur monde imaginaire. Atteinte d'une grave maladie, contrainte de garder des secrets acides bien trop grands pour son âge, Marie se bat contre tout et tous. Elle est bien décidée à sauver sa soeur d'une vie comme la sienne. Elle est prête à tout pour cela.

    Mon avis : 

    C'est l'histoire de la famille Clairefontaine qui nous est raconté là. Composée du père, patriarche dans toute sa spendeur, Chantal la mère dévote parfaite et leurs deux filles, Marie et Elodie qui se soutiennent l'une l'autre en se réfugiant dans un monde imaginaire. L'apparition par intermitence de la grand mère Framboise met un peu de légereté dans cette vie familiale qui vit rue du Silence comme si l'adresse en disait tout. 

    Car c'est bien de cela dont il est question, ce qui est tu et qui finira peut être par tuer Marie, atteinte d'une grave maladie.

    Ce roman tout en finesse et demi mot, poétique et plein d'humour, se lit rapidement mais laisse un gout amer. Des illustrations christiques et kitch à souhait pontuent ce texte décalé. Une expérience dont je ne sais pas dire si j'ai aimé ou pas.

    dans la catégorie OBJET (6)

    Le diable en pantoufles de Romane Biron

    Le diable en pantoufles de Romane Biron

    114 p (18266 -114)

     


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  • Maï et Mouna de Béatrice Castaner

    4ème de couverture : 

    Mouna et Maï sont soeurs jumelles d’un père français et d’une mère burkinabée. Elles grandissent entre le Burkina Faso, l’année scolaire, et la France, l’été. Métisses, elles subissent une Cynthia qui traite leur mère de sorcière. Celle-ci, griotte, s’absente parfois pour rejoindre des sages dans la forêt. Les jumelles passent leurs vacances chez leur grand-mère qui tient un bar dans le Limousin où, à l’adolescence, elles rencontrent Gabrielle, une archéologue, qui joue un rôle déterminant dans leur orientation. Cette gémellité quasi fusionnelle des jeunes chipies est confrontée au sortir de l’enfance aux douleurs de la séparation. À la suite du décès de leur mère, Maï disparaît, laissant à Mouna une lettre, fil conducteur d’une autre histoire, plus secrète.

    Par ce roman subtil, d’une construction originale et d’une langue empreinte de poésie, Béatrice Castaner nous invite à découvrir un monde peu connu à dimension universelle, la gémellité.

    Mon avis : 

    Maï et Mouna sont des soeurs jumelles métisses qui vivent au Burkina Faso l'année et en France l'été. Nous suivons leur vie entre ces 2 cultures, comment elles sont perçu dans un endroit et dans l'autre...puis vient l'adolescence et la difficile séparation. 

    J'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire Burkinabée de ces 2 jeunes filles, le contraste avec la vie en France. J'ai moins compris les lettres de Maï à sa soeur qui viennent s'intercaler dans l'histoire. C'est un bout voyage dans la gémelleité, mais aussi dans la tradition des griots africains, une famille d'une grande ouverture de coeur qui devrait nous inspirer. 

    Les chapitres sont courts, la leccture est facile. Une autrice à suivre. 

    Maï et Mouna de Béatrice Castaner

    Maï et Mouna de Béatrice Castaner

    144 p (18152 - 1228)


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  • Deux femmes et un jardin de Anne Guglielmetti

    4ème de couverture : 

    "Je voulais garder l'image que j'avais d'elle : libre, fantasque, ne recevant d'ordre de personne et acceptant d'en payer le prix." Après des années à faire des ménages à Paris, Mariette hérite d'une vieille bâtisse en Normandie. Charmée par les lieux, elle y emménage et s'épanouit dans son jardin en friche, à l'écart du monde. Mais l'arrivée de Louise interrompt sa retraite : cette adolescente, en vacances dans la région, cherche un refuge à l'ennui et à la lourdeur familiale. Peu à peu, toutes deux nouent une complicité émerveillée autour du jardin sauvage. Le lien inattendu créé cet été-là bouleversera à jamais l'existence des deux femmes.

    Mon avis : 

    Mariette hérite d'une petite maison en Normandie, elle décide de tout quitter pour venir s'y installer et prendre une retraite bien méritée. Meme si la vie est rude dans ce village réculé et dépeuplé, elle va trouve ses marques et couler une fin de vie heureuse. 

    Les parents de Louise possèdent une maison dans ce même village, Louise y vient quelques jours à chaque vacances, intriguée par Mariette elle va s'immiscer peu à peu dans sa vie. 

    Comme j'aime ces romans hors du temps, où la lenteur, le silence et la nature sont invités. J'aime aussi ces amitiés intergénérationnelles qui se créent dans les romans, elles ont une autre dimension et souvent beaucoup de poésie. C'est ce que j'ai retrouvé dans cette histoire où Louise apprivoise Mariette avec patience et respect, où Mariette s'émerveille des cadeaux de la nature comme une enfant, où une certaine sérénité dans la pleinitude de l'instant s'installe. 

    Un roman comme une parenthèse dans la vie quotidienne. Je remercie ma soeur qui m'a prêté ce livre. 

    Deux femmes et un jardin de Anne Guglielmetti

    Dans la catégorie CHIFFRE (8)

    Deux femmes et un jardin de Anne Guglielmetti

    Deux femmes et un jardin de Anne Guglielmetti

    160 p (17638 - 704)


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  • Un grain de moutarde de Laila Ibrahim

    4ème de couverture : 

    Aux États-Unis, trois femmes confrontées au passé esclavagiste d'une plantation du Sud.

    États-Unis, 1868. Dix ans se sont écoulés depuis que Lisbeth Johnson a trahi sa famille et quitté la plantation de son enfance pour épouser un abolitionniste. Chaque jour, elle a espéré recevoir un signe de pardon – en vain. Jusqu'à cette fin d'après-midi où une lettre la convoque au chevet de son père mourant. Est-il enfin l'heure, alors que la guerre de Sécession a pris fin depuis trois ans déjà, de panser les plaies du passé ? Sans hésiter, Lisbeth entreprend le voyage vers son Sud natal.
    Mais à Fair Oaks, le temps semble s'être arrêté. Et lorsque Lisbeth croise le chemin de son ancienne nourrice, Mattie Freedman, elle-même de retour avec sa fille dans la plantation où elles ont connu l'esclavage, les trois femmes se retrouvent confrontées au racisme et à la violence qui ravagent toujours le sud du pays. Pour se libérer de leur passé, elles devront faire preuve d'une force et d'un courage extraordinaires..

     

    Mon avis

    C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé les personnages du crocus jaune. 10 ans se sont écoulés, Matty et Lisbeth se croisent tous les ans mais font leur vie chacune de leur coté. Par un concours de circonstance elles vont se retrouver à Fairs Oaks où elles seront à nouveau confronter au racisme et à la violence. 

    C'est à nouveau une page d'histoire des Etats Unis qui nous est proposé dans ce roman. Où comment même 3 ans après la fin de la guerre de Secession les mentalités n'ont pas changé ? C'est au travers des yeux des enfants de l'une et de l'autre qui n'ont jamais connu ça, que l'on découvre la violence et le racisme sont ancrés dans la vie des habitants du Sud. 

    C'est bien écrit, il y a beaucoup de rebondissements. Ces deux femmes sont toujours profondément engagées et font tout pour défendre leurs valeurs. C'est assez dur, l'amour qui unit ces familles adoucit un peu l'hsitoire. On ne s'ennuit pas une seconde. 

    Un grain de moutarde de Laila Ibrahim

    dans la catégorie COULEUR (6)

    Un grain de moutarde de Laila Ibrahim

    Un grain de moutarde de Laila Ibrahim

    336 p (16669 - 2063)


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  • Pente douce de Rozenn Triolaire

    4ème de couverture : 

    Elsa, la quarantaine passée, jongle entre ses enfants, la pression toxique de sa manager et son couple qu’elle voit se déliter impuissante. Romain, tout juste sorti de l’adolescence, a sombré dans le mutisme à la suite d’un accident qui l’a rendu paraplégique.
    L’une se réfugie dans les livres et l’autre dans les jeux vidéo.
    Une rencontre, par l’intermédiaire d’une boîte à livres pour Elsa, et sur des skis pour Romain, leur permettra-t-elle à chacun de stimuler des sens endormis et de trouver un nouveau rebond ?
     

    Mon avis : 

    Elsa  mène de front sa carrière et sa vie de famille. Passionnée, de lecture elle profite de ses trajets à vélo pour s'arrêter dans une boite à livres dans lesquels elle va trouver des notes qui vont l'amener à une belle rencontre. 

    Romain est paraplégique suite à un accident, il se referme sur lui même et passe son temps à jouer aux jeux vidéo jsuqu'au jour où il part en vacances avec ses parents à la neige comme chaque année, séjour prendnat lequel il va lui aussi rencontrer une personne qui va lui redonner gout à la vie. 

    C'est un roman bien ancré dans le réel, et que je verrais bien être adapté au cinéma. On suit en parallèle la vie de ces deux personnages. J'ai trouvé Romain très juste mais Elsa un peu moins surtout dans sa relation du couple, qui a mon sens ne colle pas avec l'énergie qu'elle dégage dans les autres pans de sa vie. 

    C'est un roman agréable qui se lit rapidement à peine 200 pages et dont la fin aurait pu être un peu plus travaillée. Un roman idéal pour les vacances. 

    Merci Pente douce de Rozenn Triolaire et Pente douce de Rozenn Triolaire

    Pente douce de Rozenn Triolaire

    Pente douce de Rozenn Triolaire

    Dans la catégorie ADJECTIF (8)

    Pente douce de Rozenn Triolaire

    Pente douce de Rozenn Triolaire

    194 p (15820 - 1214)

     

     

     

     
     

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