• Le roman de Jeanne et Nathan de

    4ème de couverture : 

    Ce livre est un choc, une violence faite au corps que l’époque terrasse. Un roman entre tragédie et conte d’amour – Vous plait-il d’entendre un beau conte d’amour et de mort ? –, porté par une langue puissante, une dramaturgie épique, un rythme cinématographique, des personnages inoubliables.
    L’histoire de Jeanne et Nathan est celle d’un réel que l’addiction met à distance, qu’elle rend supportable ou transcende en le falsifiant. Réunis, ils s’inventent un monde, une destination, un rêve de bonheur. Leur romantisme c’est l’amour fou de Tristan et Iseut ; leur échappatoire celle des enfants perdus de Peter Pan. Un envol.

    Mon avis : 

    Jeanne est actrice pornographique. Nathan est professeur en Université. Tous deux tiennent le coup grace aux drogues. Un jour ils se rencontrent c'est le début d'une autre vie. 

    Nous suivons dans un premier temps parallèlement la vie de l'un et de l'autre. L'écriture est trash et précise, sans doute fortement documentée : les passages de tournages sont particulièrement éprouvants, ceux sur la drogue tout aussi réalistes. Les deux personnages sont bien décrits, Jeanne un peu plus crédible que Nathan. On sent le dégout d'eux mêmes, la solitude, la vie qui n'a plus de sens, l'emprise de l'autre ou de la société sur soi, l'addiction, ...

    Puis tout bascule avec la rencontre et l'espoir qui revient, l'amour, l'envie d'un autre monde, la fuite pour se reconstruire, sur fond de pandémie. Cette seconde partie est plus courte, moins précise, plus rapide aussi. 

    J'ai vraiment été bluffée par cette écriture, l'hsitoire est dure, éprouvante jusqu'à la fin mais cela faisait bien longtemps qu'un roman ne m'avait pas bousculée comme ça. 

    Le roman de Jeanne et Nathan de Clément Camar-Mercier

    Dans la catégorie PRENOM (4)

    Le roman de Jeanne et Nathan de Clément Camar-Mercier

    Le roman de Jeanne et Nathan de Clément Camar-Mercier

    352 p ( 4987 - 352)


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  • Dans la brume du Darjeeling de Mikael Bergstrand

    4ème de couverture : 

     

    Göran, 50 ans, voit la dépression le guetter. Toujours pas de nouvel amour et un boulot ennuyeux. Il attend avec impatience la date du mariage de son ami Yogi, un beau prétexte pour retourner en Inde. Une fois sur place, il se jette à corps perdu dans des aventures rocambolesques qui le mènent jusqu'aux plantations brumeuses du Darjeeling. Dépaysement assuré.

    Mon avis : 

    J'avais bien aimé les plus belles mains de Delhi alors quand j'ai vu ce titre que je cherchais depuis un moment à la biblothèque j'étais super contente. 

    Göran est rentré en Suéde, a repris un travail, voit ses enfants de temps en temps et suit une thérapie. Alors qu'il commence à se faire un ami, il me monte une histoire et finit par fuir en Inde retrouver son ami Yogi qui a bien des problèmes pour organiser son mariage. 

    J'ai aimé retrouver et l'écriture de l'auteur et le personnage de Göran, C'est enjoué, décalé, drôle, dynamique, très réaliste mais avec toujours une pointe d'humour. 

    On ne s'ennuie pas une seconde tellement il y a de rebondissements parfois un peu gros mais cela fait partie de l'extravageance de l'Inde. On sent à travers ses mots tout l'amour de l'auteur pour ce pays, sans pour autant en masquer les imperfections. 

    Un roman dépaysant et divertissant. J'ai vu que le dernier tome était aussi à la bibliothèque je ne manquerais pas de l'emprunter prochainement. 

    Dans la brume du Darjeeling de Mikael Bergstrand

    dans la catégorie LIEU (2)

    Dans la brume du Darjeeling de Mikael Bergstrand

    Dans la brume du Darjeeling de Mikael Bergstrand

    448 p (4603 - 1882)


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  • Rendez vous au café du bonheur de Lucy Diamond

    4ème de couverture : 

    Evie Flynn a toujours été le mouton noir de sa famille si parfaite : une rêveuse, vagabonde dans l’âme, contrairement à ses sœurs aînées. Elle s’est d’abord rêvée actrice, puis photographe et chanteuse, mais sans grand succès.

    Lassée de ces échecs, elle s’est construit une vie raisonnable : entre un travail qu’elle déteste et un fiancé très terre à terre (pour ne pas dire ennuyeux), elle regarde sa vie défiler sous ses yeux jusqu’au décès de sa tante préférée dans un accident de voiture. Jo lègue à sa nièce le petit café qu’elle tient sur le port de Carrawen Bay.

    Déterminée à prendre son destin en main, Evie n’hésite pas longtemps avant de tout plaquer pour partir découvrir les Cornouailles et l’héritage qui lui est offert, sans se douter des rencontres qui vont bouleverser son destin...

    Mon avis : 

    Evie Flynn vit à Oxford avec son compagnon Matthew, elle va de petit boulot en petit boulot qui ne la comble pas en attendant de démarrer une formation  qui ne la fait pas vibrer non plus. Quand sa tante décède et lui lègue son petit café sur le port de Carrewen Bay c'est toute sa vie qui va changer. 

    Pas de grandes surprises dans ce roman, on devine chaque rebondissement mais c'est gai, dynamique, agréable à lire, léger et par moment ça fait du bien. Celà faisait longtemps que je n'avais pas pris un roman avec tant de joie, une vraie parenthèse dans la vie quotidienne. 

    Un roman qui pourrait être facilement adapté au cinéma avec cette famille un peu disfonctionnelle, un bon équilibre entre moments tragiques et comiques, de beaux paysages et des personnages variés. 

    Rendez vous au café du bonheur de Lucy Diamond

    Dans la catégorie SENTIMENT (2)

    Rendez vous au café du bonheur de Lucy Diamond

    Rendez vous au café du bonheur de Lucy Diamond

     

    521p (2542 - 521)


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  • Aliocha de Henri Troyat    Aliocha de Henri Troyat

    Mon avis : 

    Aliocha est un jeune collégien russe vivant en France, Il est passionné par tout ce qui touche à ce pays d'adoption mais vit avec la nostalgie de ses parents. Pris entre ces deux cultures, il va se lier d'amitié avec Thierry et pouvoir enfin avoir la sensation de s'intégrer pleinement. 

    On s'attache rapidement à ce personnage d'Aliochat pris entre deux cultures, celle qui le passionne et celle de ses origines, il peine à trouver sa place. Enfant assez sage et  respectueux, il se met à réver d'un autre possible que celui que lui propose ses parents grace à son ami Thierry.

    C'est un beau témoignage de ce que peuvent vivre des émigrés en plus de celui d'une belle amitié. Ce roman en grande partie autobiographique se lit en un rien de temps. L'écriture reste vivante et moderne. 

    Aliocha de Henri Troyat

     

    Dans la catégorie PRENOM (1)

    Aliocha de Henri Troyat

    Aliocha de Henri Troyat

    122 p (1275 - 1275)


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  • La déesse des petits victoires de Yannick Grannec

    4ème de couverture : 

    Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle.
    Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l'establishment en refusant de céder les documents d'une incommensurable valeur scientifique.
    Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d'Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu'elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n'a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l'après-guerre ; de l'Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l'idéal positiviste à l'avènement de l'arme nucléaire, Anna découvre l'épopée d'un génie qui ne savait pas vivre et d'une femme qui ne savait qu'aimer.

    Albert Einstein aimait à dire : " 
    Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. " Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de l'Olympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXe siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de l'amour et la finalité de l'existence.

    Mon avis : 

    Anna jeune documentaliste a pour mission de récupérer les archives des recherches de Kurt Gödel un illustre mathématicien, pour celà elle va apprivoiser la femme de celui ci : Adèle. 

    Nous suivons en parallèle la quête d'Anna et la vie de son mari que raconte Adèle Gödel, assez passionnante épopée des années 30 en Europe aux années 80 à Princetown. Beaucoup de détails, d'anecdotes autour de ces génies de la science, mais aussi quelques longueurs surtout sur la fin qui ont fait que j'ai mis un temps fou à finir ce livre. 

    J'ai malgré tout aimé me replonger dans l'univers un peu découvert dans le film Oppenheimer, j'ai bien aimé aussi cette confiance qui s'installe entre la vieille femme et Anna. L'écriture est riche et précise. Un roman qui rend hommage à Kurt Gödel, grand mathématicien pourtant si peu connu. 

    La déesse des petits victoires de Yannick Grannec

     

    La déesse des petits victoires de Yannick Grannec avec MHF

    dans la catégorie ADJECTIF (2)

    La déesse des petits victoires de Yannick Grannec

    Lettre G 

    La déesse des petits victoires de Yannick Grannec

    La déesse des petits victoires de Yannick Grannec

    468 p (1153 - 1153)


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