• Dessous les roses de Olivier Adam

    4ème de couverture : 

    Un pavillon de banlieue. Trois jours. Deux frères et une soeur. Claire, l'aînée, infirmière et mère de famille harassée par le quotidien. Antoine, le benjamin, startupeur efficace mais en lutte contre le monde entier. Paul, le fils cadet, cinéaste en marge des siens, accusé de piller la vie familiale pour nourrir ses oeuvres... Réunis dans la maison de leur enfance, engoncés dans des costumes trop petits pour les adultes qu'ils sont devenus, tous souffrent du rôle qui leur a été attribué. À la veille de l'enterrement de leur père, les retrouvailles sont-elles possibles ? Alors que sonne le glas des règlements de comptes et que les souvenirs divergent, chacun aurait-il raison malgré l'autre ?

    Comme au théâtre, Olivier Adam met en scène un huis clos virtuose en trois actes, où ses personnages rejouent l'histoire de nos vies.

    Mon avis : 

    Claire, Antoine et Paul se retrouvent pour un dernier adieu à leur père, dont chacun a une image qui lui est propre. Un moment pour chacun de  déposer ce qu'il a vécu, ce qu'il ressent et de revenir parfois sur des souvenirs. 

    Un roman ancré dans la réalité, une histoire de famille qui peut semblait banale mais assez bien décrite tant par la psychologie des personnes que dans le réel de la situation. L'écriture est fluide et moderne, le roman se lit vite, on passe un bon moment. Un roman qui l'a réconcilié avec Olivier Adam dont les dernières lectures ne m'avaient pas passionnées. 

    dans la catégorie VEGETAL (8)

    Dessous les roses de Olivier Adam

    Dessous les roses de Olivier Adam

    256 p ( 26957 - 1062)


    2 commentaires
  • Adieu Tanger de Salma El Moumni

    4ème de couverture : 

    Alia est lycéenne, elle habite Tanger. Chaque jour, elle réalise que son corps dérange dans les rues qu’elle emprunte – elle est déshabillée du regard, sifflée, suivie. Tandis que ses parents croient la protéger en lui conseillant d’être plus discrète, l’adolescente refuse cette injonction à l’invisibilité et veut comprendre les raisons du désir masculin. Alors, Alia commence à se prendre en photo. Dans le secret illusoire de sa chambre, elle pose, s’allonge, se cambre, observe ce corps que les hommes guettent.
    Si Alia aime secrètement un garçon plus âgé qu’elle, c’est dans les bras de Quentin, un expatrié français de sa classe, qu’elle tombe finalement. Mais loin du fantasme de ses mèches blondes et de quelques accords de guitare, elle découvre que la liberté n’a que peu de poids face à la réputation d’une femme. Pour s’être refusée à Quentin, ses photos se retrouvent sur internet. L’article 483 du Code pénal marocain, condamnant à l’emprisonnement toute forme d’
    outrage public à la pudeur, ne lui laisse dès lors pas d’autre choix que la fuite. Alia fait de Lyon sa ville d’exil, travaillant comme serveuse dans un restaurant sur la Saône. Désormais réduite à n’être qu’une Arabe aux yeux des Français, elle est finalement rattrapée par le visage de Quentin qui menace de la faire sombrer dans la folie. Devra-t-elle à nouveau tout quitter pour survivre ? Quitter son pays, sa ville, son corps, partir si loin qu’elle doute à présent pouvoir un jour revoir Tanger…
    Le premier roman de Salma El Moumni raconte le pouvoir destructeur du regard des hommes. De sa plume acérée, la jeune romancière marocaine explore la question du désir, de la dissociation et de l’impossible retour. Une entrée fracassante en littérature.

    Mon avis : 

    Alia observe son corps changer et avec lui le regard que les hommes sur elle. Pour le comprendre elle va jouer et se photographier en secret jsuqu'au jour où ces photos sont dévoiler, elle va devoir fuir son pays et sa famille. Se recontruire en France où là encore des regards tout autre vont se poser sur elle. 

    Un thème particulièrement interessant mais traité de manière tellement brouillonne et nombriliste que j'ai vraiment eu de mal et pris un temps fou à lire ces quelques 180 pages. Je ne sais pas qoi e dire de plus si ce n'est que je n'ai commencé à comprendre qu'après avoir lu plus de la moitié. 

    Une quatrième de couverture plus que trompeuse. 

    Merci Adieu Tanger de Salma El Moumni et aux éditions Adieu Tanger de Salma El Moumni

     

    Adieu Tanger de Salma El Moumni

    Dans la catégorie LIEU (8)

    Adieu Tanger de Salma El Moumni

    Adieu Tanger de Salma El Moumni

    180 p (26995 - 3320)


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  • Rompre le charme de

    4ème de couverture : 

    « Je n'ai jamais rien écrit sur elle. Il n'y a pas d'ombre maternelle dans mes livres. Rien à dire sur les gens qui nous ont fait du bien. C'est injuste mais c'est ainsi. Tu comprends maman ? C'est comme en amour, on aime mieux ceux qui nous font du chagrin. J'ai trouvé des tas de phrases pour ne pas t'avouer que tu étais morte. Des tas de phrases en l'air mais rien d'encre, rien de papier, rien qui fixe comme une pierre tombale. Avec ce livre, je me dis que les graves de ta voix vont revenir et ton visage aussi. »

    Près de trente ans après le suicide de son oncle alors qu’elle n’avait que six ans, Amanda revient sur le drame qui a bouleversé sa vie, parce qu’il lui a fait perdre sa mère, à jamais transformée par la perte de son demi-frère. Un écrit intime pour se délivrer des lourds silences de l’enfance, rompre le charme, et continuer à vivre.

    Mon avis : 

    Amanda parle de sa mère dont le demi frère s'est suicidé, drame dont elle ne s'est jamais remise et pour lequel Amanda a l'impression qu'elle a disparu. 

     

    C'est un écrit assez lourd, pour lequel je me suis longtemps demandé si la mère était morte ou pas. Je n'ai rien trouvé de claire, c'est nombriliste, et j'ai eu l'impression que tout était dit à demi mot et que rien n'avançait dans cette histoire. 

    Malgré ces 128 pages, c'est trouvé celà qu'une longueur interminable, j'ai attendu de page en page qu'il se passe quelque chose, que l'histoire bascule dans un sens ou dans l'autre. 

    Grosse déception sur ce livre prêté par une amie qui avait bien aimé. 

     

    Rompre le charme de Amanda Sthers

    Dans la catégorie NATURE (7)

    Rompre le charme de Amanda Sthers

    124 p (26615 - 2940)

     


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  • Premier sang de Amélie Nothomb

    4ème de couverture

    « Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »

    Mon avis : 

    Amélie Nothomb raconte son père, sa vie d'enfant orphelin de père qui vit chez ses grand parents maternels mais va passer ses étés chez les parents de son père, qui grandit, fat ses études et demarre un vie diplomatique qui le mènera aux portes de la mort lors d'une prise d'otage au Congo. 

    Amélie Nothomb a l'art de raconter des histoires, et c'est quand elle raconte sa vie ou celle de sa famille qu'elle est la meilleure je trouve. Ce "roman" confirme la régle. Avec ton ton enlevé et son écriture précise et ciselée, ce livre se lit en un rien de temps, nous enchante par ce révcit de vie particulier parfois drole, parfois plus dramatique, toujours d'une grande finesse d'écriture. 

    Premier sang de Amélie Nothomb

    Dans la catégorie MALADIE (9)

    Premier sang de Amélie Nothomb

    Premier sang de Amélie Nothomb

    180 p (24972 - 1294)


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  • Le répondeur de Luc Blanvillain

    4ème de couverture : 

    Baptiste sait l’art subtil de l’imitation. Il contrefait à la perfection certaines voix, en restitue l’âme, ressuscite celles qui se sont tues.

    Mais voilà, cela ne paie guère. Maigrement appointé par un théâtre associatif, Baptiste gâche son talent pour un quarteron de spectateurs distraits.

    Jusqu’au jour où l’aborde un homme assoiffé de silence. Pas n’importe quel homme. Jean Chozène. Un romancier, une célébrité discrète mais assiégée par les importuns, les solliciteurs, les mondains, les fâcheux. Chozène a besoin de calme et de temps pour achever son livre. Son plus beau texte, le plus ambitieux, le plus intime.

    Il propose à Baptiste de devenir sa voix, au téléphone. De se faire passer pour lui jusqu’à la fin du roman. Il lui confie sa vie, se défausse enfin de ses misérables secrets, se libère du réel pour se perdre à loisir dans l’écriture.

    C’est ainsi que Baptiste devient son répondeur.

    A leurs risques et périls.

    Mon avis : 

    Baptiste galère à gagner sa vie en tant qu'imitateur, jusqu'au jour où un célébre romancier le contacte pour en lui demandant de prendre sa voix et répondre pour lui au téléphone, ce qui lui permettrait de finir son roman. C'est ainsi que Baptiste devient la voix de Jean Chozène pour quelques mois. 

    Un sujet vraiment original et particulièrement bien traité. On s'attache à ses personnages et se laissent entrainer dans cette sorte de vaudeville. C'est bien mené, pas lassant du tout, rythmé et drole. Une lecture légére et enthousiasmante. 

    Dans la catégorie OBJET

    Le répondeur de Luc Blanvillain

    Le répondeur de Luc Blanvillain

    228 p (24792-1114)

     


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