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4ème de couverture :
T2 : Sentant instinctivement qu’il est programmé pour nuire à l’espèce humaine, Kodji choisit de quitter son père adoptif, David, pour le protéger. Il s’engage au côté des Epiphanians pour rejoindre le cratère d’une météorite tombée lors d’un cataclysme. L’occasion de lever une partie du voile sur le mystère de leur origine.
T3 : Dans ce troisième tome sans concessions, où l'on suit toujours l'extraordinaire destinée des Epiphanians, cette fois confrontés eux-mêmes à une déferlante de géants venus des entrailles de la terre, Ludovic Debeurme nous dévoile les ambitions révolutionnaires de ce conte fantastique. S'emparant de l’imminence bien réelle des problématiques environnementales et sociétales liées à un système économique à bout de souffle, l'auteur et ses personnages ne font plus qu'un pour nous signifier l'urgence de se réinventer individuellement puis collectivement afin d’imaginer le monde de demain.
Mon avis :
Même si cet univers est un peu étrange quand je suis tombée sur les tomes 2 et 3, j'ai voulu connaitre la suite de Epiphania.
Une vraie chasse aux Epiphanians est ouverte, la plupart sont soit mis dans les camps soit sous tranquilisants pour calmer leur violence. Un groupe a réussi à s'évader.et essait de comprendre le pouquoi ed leur venu sur Terre.
Cette BD est toujours engagée et reflète cette peur de l'étranger, de la personne différente. C'est une facette peu reluisante de l'espèce humaine qui est montrée là mais assez réaliste. Les illustrations sont toujours colorées, superbes dans le troisème tome avec l'arrivée des géants.
Une BD dont devrait s'inspirer les cinéastes pour un film d'anticipation bien différents de ce qui nous est proposé sur les écrans.
134 ET 135 p (28357 - 685)
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Présentation :
Amalia est au bord du burn-out. Dans sa famille, où elle s'occupe de sa fille Lili, 4 ans et subit sa belle-fille Nora, 17 ans, ça crie et ça claque les portes, sans répit. Dans l'entreprise où elle est coach, on parle rentabilité, process', elle perd le sens de ce qu'elle fait. Dans les campagnes alentours, elle voit la terre épuisée par la pollution et à la radio, les nouvelles du monde sont loin d'être rassérénantes. Alors Amalia fatigue et s'épuise, Amalia craque.
Mon avis :
Amalia est prise en étau entre sa vie de mère, son boulot et sa vie de famille, elle est au bout du bout et les infos en continu ne sont pas là pour l'aider à sortir la tête de l'eau. C'est l'avant burnout que nous décrit Aude Picault dans cette BD, malgré les dessins assez doux, c'est vraiment de la folie cette vie que mène Amalia : sa belle fille adolescente prise au piège par les réseaux soiaux, sa fille Lili un peu hyper active, son mari présent mais assez tendu lui aussi par les problèmes de son entreprise. Je crois qu'on peut se reconnaitre soi même ou des connaissances dans ce recueil.
La vie telle qu'on la subit mais avec une fenêtre d'espoir qui s'ouvre. C'est bien vu.
Dans la catégorie PRENOM (9)
148 p (28088 - 416)
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Présentation :
Martin est garde au parc national des Pyrénées. Il travaille notamment au suivi des derniers ours. Mais depuis un an et demi, on n’a plus trouvé la moindre trace de Cannellito, le seul plantigrade avec un peu de sang pyrénéen qui fréquentait encore ces forêts, pas d’empreinte de tout l’hiver, aucun poil sur les centaines d’arbres observés. Martin en est chaque jour plus convaincu : les chasseurs auront eu la peau de l’animal. L’histoire des hommes, n’est-ce pas celle du massacre de la faune sauvage ? Alors, lorsqu’il tombe sur un cliché montrant une jeune femme devant la dépouille d’un lion, arc de chasse en main, il est déterminé à la retrouver et la livrer en pâture à l’opinion publique. Même si d’elle, il ne connaît qu’un pseudonyme sur les réseaux sociaux : Leg Holas. Et rien de ce qui s’est joué, quelques semaines plus tôt, en Afrique.
Mon avis :
Martin est garde chasse dans les Pyrénées, et militant anti chasse sur les réseaux. Lorsque la photo d'une jeune femme armée d'un arc devant la dépouille d'un lion apparait sur la toile, il est intrigué de ne rien trouver d'autre sur elle que ce cliché, il se lance le défi d'agir seul et de partir à ses trousses.
Un vrai polar autour de la chasse et de l'écologie, où le role des hommes dans la destruction de la faune est largement évoqué. C'est aussi un vrai roman d'aventure dans les grands espaces d'Afrique ou les montagnes des Pyrénées.
En donnant la parole successivement aussi bien aux personnages qu'aux animaux, l'histoire se monte de différents points de vue ce qui donne une belle dimension à ce roman.
Les 4 lecteurs permettent de ne pas perdre de le fil et de toujours savoir, qui parle, les dates à chaque début de chapitre donne comme un ryhtme.
Une belle découverte
N° 12 avril 2023
Dans la catégorie COULEUR (9)
9h04 (109h16 - 9h04)
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4ème de couverture :
Comment faire du poireau le héros de l'apéro ? Quel mystère recèle la fabrication du cidre normand ? Où déguster un homard en toute simplicité ? Comment poussent les noix de cajou ? Peut-on sauver la quenelle des préjugés universels ? Comment préparer le vrai gratin dauphinois ? Et le taboulé libanais ?
Mon avis :
C'est un nouveau voyage culinaire que nous offre Guillaume Long dans ce troisième tome. Sur le même ton que les précédents opus (auxquels il fait assez souvent référence) il nous raconte ses visites culinaires, nous présente les légumes anciens, partage quelques recettes...Divisé en 4 chapitres pour les 4 saisons de l'année, nous le suivons dans ces dégustations, et autres péripéties le sourire aux lèvres et l'eau à la bouche.
Dans la catégorie OBJET (9)
160 p (27940 - 268)
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4ème de couverture :
Un plongeon, sans hésitation. Une chorégraphie. Celle d'un jeune auteur prometteur qui se voit propulsé dans le monde littéraire. À l'enthousiasme du début succède la difficulté à tenir la distance et à se renouveler. Quelque chose le bloque intérieurement. Quelque chose ou quelqu'un. Court roman, Plongeon évoque le processus de création et pose un regard d'esthète sur une chute personnelle et la tentative de l'arrêter. Complété par quatre nouvelles, ces Autre sauts révèlent, à pas feutrés, la fragilité des constructions humaines et leur caractère asynchrone.
Mon avis :
Un jeune auteur vient de se suicider, le grand plongeon comme une dernière représentation. Il nous parle de l'au delà, nous raconte sa vie, les femmes qui l'ont inspiré, sa famille...
C'est bien écrit, ciselé, dynamique, avec des pointes d'humour et de l'autodérision. Beaucoup de passages parlent de ce que c'est que d'écrire, de ce qu'attend un éditeur, de l'inspiration, ça semble réaliste et c'est du coup enrichissant... beaucoup de citations que je vais vous partager !
Une belle découverte pour la partie roman. Les nouvelles qui terminent ce livre m'ont moins convaincues.
Merci à et
108 p (27780 - 108)
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