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Présentation :
Lassé par la routine du dessinateur face à ses planches et écrasé par la pression inhérente à son travail et, Hideo Azuma, un "mangaka" célèbre, décide, du jour au lendemain, de quitter son boulot et de mettre fin à ses jours. Après l'échec de son suicide, il décide de vivre dans la rue en SDF. Son temps est dès lors consacré à trouver de quoi se nourrir afin d'améliorer son quotidien précaire...
Mon avis :
Hideo Azuma, un mangaka célèbre décide de mettre fin à ses jours mais n'y arrive pas il quitte donc tout et deveint SDF.
Nous découvrons avec lui les premières nuits à l'extérieur, le besoin d'alcool pour supporter, la quête perpétuelle de nourriture, les petits boulots, la débrouille ...
J'ai bien aimé la première partie quand il est dans la nature, un peu moins la suite quand il se retrouve en ville. Il a bien su rendre compte de la monotonie de cette vie où l'on se recentre sur l'essentiel, où trouver à manger et où dormir. C'est cadensé assez répétif mais sans doute très juste.
Dans la catégorie OBJET (2)
200 p ( 3263 - 1342)
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Présentation :
" L'attentat du 7 janvier 2015 tourne en boucle dans ma tête. Tout fout le camp en moi mais le dessin résiste."
Mon avis :
Coco revient sur ce traumatisme de l'attentat du 7 janvier 2015 qui tourne en boucle dans sa tête, entre l'horreur des images qui remontent, la culpabilité, les doutes sur ce qu'on aurait du faire ...
On la sent victime de cette vague qui la submerge et contre laquelle elle ne peut rien si ce n'est se laisser porter et attendre que ça s'apaise. Des émotions parfois le désespoir que ça ne finira jamais.Puis peu à peu le gout à la vie, au dessin qui revient comme un hommage à ses amis disparus.
C'est vraiment très beau, émouvant tellement vrai, sans tirer sur la corde sensible. et ce bleu qui vient et revient, seule couleur de l'album donne une grande prodondeur à ce qui est exprimé.
354 (3063 - 1142)
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Présentation :
FILLE, nom féminin :
- Personne de sexe féminin considérée par rapport à son père, à sa mère ;
- Enfant de sexe féminin ;
- (Vieilli.) Femme non mariée ;
- Prostituée.
Laurence Barraqué grandit avec sa sœur dans les années 1960 à Rouen. "Vous avez des enfants ? demande-t-on à son père. - Non, j'ai deux filles", répond-il. Naître garçon aurait sans doute facilité les choses. Un garçon, c'est toujours mieux qu’une garce. Puis Laurence devient mère dans les années 1990. Être une fille, avoir une fille : comment faire? Que transmettre ?
Mon avis :
Qu'est ce que ça veut dire et qu'est ce que ça engendre de naitre fille dans les années 60 ? Comment on grandit ? Quelle perception de soi la societé, les maux et les regards des autres engendrent ? Comment on s'affirme ? Comment on devient femme ? amoureuse ? mère ? ...
Un roman ? ou un essai ? je me suis parfois posée la question tellement il est précis dans les mots, dans les définitions. UN texte qui m'a ouvert les yeux parfois mais surtout qui m'a fait encore plus prendre conscience du poids de naitre femme, même si ça a quand me^me un peu évolué.
Un texte à partager, à offrir, à mettre entre toutes les mains.
N°11 jullet 23
dans la catégorie PERSONNE HUMAINE (2)
6h04 (24h05 - 6h04)
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4ème de couverture :
3e enquête pour Jefferson, un hérisson comme vous et moi !
Ce matin-là, Jefferson est surpris par le silence qui règne dans sa maison. Pas un bruit au dehors, et pour cause : le pays des animaux est sous la neige. Alors que notre hérisson étudiant aide son ami Gilbert, le cochon, à déneiger devant son garage, il aperçoit une botte qui dépasse du tas de neige. Au bout de la botte, c’est le corps inconscient du pauvre chat Émile que leur pelle va dégager. Cette terrible découverte plonge les compères dans une nouvelle enquête : le chat photographe a été assommé et son appareil photo a été volé...Mon avis :
Quel plaisir de retrouver Jefferson et son ami Gilbert pour une nouvelle enquête. Cette fois c'est l'hiver, en dégageant son allée de garage, ils vont découvrir le corps d'Emile bien mal en point. Ils font essayer de comprendre pourquoi son appareil photo a été volé...Et cette enquête va les emmener a pays de hommes.
Beaucoup de rebondissements où l'amitié, la solidarité, l'entraide sont mises à l'honneur. Y est également aborder les notions d'écologie, d'ouverture à la différence.
L'écriture est dynamique vive, souvent drole. Un vraiment bon moment de lecture et de partage avec mon fils.
Dans la catégorie PRENOM (2)
176 p ( 2718 - 797)
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4ème de couverture :
L'homme qui nettoie rôde autour de nous.
Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies.
En particulier sur celles des femmes seules.
Une femme lui a fait beaucoup de mal enfant : sa mère.
La chasseuse de mouches, elle,
tente de sauver les femmes en péril.
Et elles sont nombreuses...
Surtout quand l'homme qui nettoie rôde autour d'elles.
Un nouveau thriller d'une intensité rare où violence et angoisse cohabitent pour questionner notre attirance pour le mal, et les traces indélébiles que peuvent laisser les maltraitances du passé.
Mon avis :
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman de Donato Carrisi, et j'ai pris beaucoup de plaisir avec celui la, même si celui ci est différent de ses précédents.
L'histoire débute avec un enfant qui se sauve de la noyade lui même alors que sa mère l'abandonne là. On le retrouve adulte, il est devenu l'homme qui nettoie ... et l'homme qui observe et découvre la vie des femmes d'après le contenu de leur poubelle.
En parallèle il y a la femme mouche qui elle va au secours des femmes victimes de violences.
C'est super bien mené, mystérieux à souhaits avec de nombreux rebondissements peut être un peu moins violents que dans les précédents romans. J'y ai même trouvé une subtile douceur. Un roman qui maintient en haleine de bout en bout, et un final surprenant. Tout ce qu'il faut pour passer un très bon moment, parfaitement lu par Benjamin Jungers.
n°11 aout 2023
Dans la catégorie LIEU (1)
7h44 ( 25h45 - 7h44)
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