• Suivre les vagues T1 : à contre courant de Anaïs Weibel

      Suivre les vagues T1 : à contre courant de Anaïs Weibel  

    Mon avis : 

    Eléa, après une difficile rupture amoureuse, décide de partir quelques jours seule, dans une maison en bord de mer, pour faire le point sur sa vie, ses envies. Alors qu'elle manque se faire arracher son sac dans le métro, Farès lui porte secours et insiste pour veiller sur elle au moins toute une nuit. c'est le début d'une histoire qui va perturber sa détermination. 

    Un roman feel good, qui fait du bien pendant les vacances. Les descriptions en bord de mer sont vraiment dépaysantes, on sent quasiment l'air frais énergisant. Les interrogations que peut avoir Eléa sont légitimes et je pense qu'on se les pose tous un jour ou l'autre, plus ou moins.

    La personnalité d'Eléa est bien décrite avec sa dépendance affective, le lien avec son père, le manque de confiance ... J'ai par contre trouver l'histoire avec Farès un peu lourde, et Eléa par rapport à lui plus que patiente !

    J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les passages sur la mer et le surf.

    Un roman distrayant, je lirais sans doute la suite. 

    Dans la catégorie VERBE (11)

    Suivre les vagues T1 : à contre courant de Anaïs Weibel

    Suivre les vagues T1 : à contre courant de Anaïs Weibel

    Suivre les vagues T1 : à contre courant de Anaïs Weibel

    230 p (30757 - 1540)

     

     


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  • La vie est gay de Caroline Ellen  La vie est gay de Caroline Ellen

    Mon avis : 

     C'est un groupe de copines homosexuelles qui manigancent une rencontre, qui ne va pas tourner du tout comme elle était prévue. 

    Une idée de départ assez marrante, mais l'histoire tourne assez vite en rond, on a parfois l'impression d'être dans une cours d'école. Même si l'écriture est jeune et dynamique avec quelques bons jeux de mots, ce roman est plutôt destiné à un public d'ados, sans être vraiment sur qu'ils y trouvent leur compte. 

    Dans la catégorie GROS MOT (11)

    La vie est gay de Caroline Ellen

    La vie est gay de Caroline Ellen

    262 p (28960 - 1355)


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  • Pleurer des rivières de Alain Jaspard

    4ème de couverture : 

    Court, rythmé, incisif, Pleurer des rivières explore les clivages sociaux et révèle les multiples visages de la détresse. Alain Jaspard se glisse derrière l'apparente vérité, souvent froide et implacable, et refusant de s'engouffrer dans les évidences, il prend un malin plaisir à les démonter. 

    Franck le savait, il n'aurait pas dû se laisser attendrir quand Sammy, fauché comme les blés, lui a parlé de son plan infaillible – sur le banc des accusés le constat est amer. Heureusement, Julien, leur avocat commis d'office, connaît ses dossiers et obtient facilement sa relaxe. Franck est un type bien, marié à Mériem et père de sept enfants. D'ailleurs la joyeuse bande vit, ou survit, sur l'aire des gens du voyage d'Argenteuil, où Julien fait leur connaissance. 
    Choc des cultures pour ce bourgeois parisien confortablement installé avec Séverine, auteur jeunesse à succès qui écrit pour les enfants qu'elle ne parvient pas à avoir. Et si rien ne prédestinait les deux couples à se rencontrer, le ventre fécond de Mériem va sceller un pacte dont ils ne pourront plus revenir...

     

    Mon avis : 

    Tout commence  avec Franck et Sammy, qui sont ferrailleurs et décident de monter un super coup pour sortir un peu de la tête de l'eau. Forcément rien ne se passe comme prévu, et les voilà sur le banc des accusés, heureusement leur avocat, Julien,  va leur permettre d'écoper du minimum. Des liens se créent, leurs femmes respectives se rencontrent et passent un pacte qui peut s'avérer lourd de conséquence pour chacun d'entre eux. 

     

    C'est d'abord la découverte d'un milieu, celui des gitans qui nous est offert dans ce roman, puis les différences de culture quand la bourgeoisie s'invite dans le camp des gens du voyage. Mais c'est avant tout un roman d'amitié, de virilité et de sororité, de partage, de soutien d'entraide.

    L'écriture est agréable, vive et dynamique. On s'attache assez facilement à ces personnages qui ne cachent pas trop leur faiblesse ni leur grand coeur. Un roman qui fait porter un autre regard sur les gens du voyage et nous interroge sur les lois. 

     

    Merci Pleurer des rivières de Alain Jaspard et Pleurer des rivières de Alain Jaspard

     

    Pleurer des rivières de Alain Jaspard

    Dans la catégorie VERBE (10)

    Pleurer des rivières de Alain Jaspard

    Pleurer des rivières de Alain Jaspard

    189 p (28698 - 1093)


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  • Les vilaines de Camilla Rosa Villada

    4ème de couverture :

    La nuit, dans le parc Sarmiento à Córdoba en Argentine, la Tante Encarna arpente les allées sur ses talons aiguilles en plastique et veille sur ses ouailles. Car, le soir, le parc devient le lieu d’un étrange balai et le territoire des prostituées trans. La Tante, figure divine et matriarcale, partage sa vie avec ces femmes aux parcours chaotiques et souvent fulgurants.

    Les Vilaines est l’histoire sans misérabilisme du quotidien de ces femmes flamboyantes, de leurs rêves, leurs souvenirs, leur tendresse et leur solidarité de sœurs dans un monde qui les condamne.

    Mon avis : 

    La narratrice nous raconte sa vie de trans, de son enfance par bribe pendant laquelle elle ne s'est jamais sentie accepté dans sa véritable nature jusqu'à aujourd'hui où elle se prostitue pour survivre, dans une ville où elle reste au ban de la société. 

    Roman d'une grande force, sans langue de bois, aussi crue dans la violence que doux dans les rapports entre femmes. Même si le récit est parfois un peu décousue, il nous montre la vie de trans de l'intérieur, loin des paillettes que l'on a l'habitude de voir. 

    C'est écrit comme les confidences d'une bonne copine, avec toutes ses joies, ses peurs, ses doutes, ses désespoirs, ... Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains certains passages sont assez violents. 

    Les vilaines de Camilla Rosa Villada

    Dans la catégorie GROS MOT (10)

    Les vilaines de Camilla Rosa Villada

    Les vilaines de Camilla Rosa Villada

    216 p ( 27665 - 2852)

     


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  • Quatre heures, 22 minutes et dix huit secondes de Lionel Shriver

    4ème de couverture : 

    Un beau matin, au petit-déjeuner, Remington fait une annonce tonitruante à son épouse Serenata : cette année, il courra un marathon. Tiens donc ? Ce sexagénaire certes encore fringant mais pour qui l'exercice s'est longtemps résumé à faire les quelques pas qui le séparaient de sa voiture mettrait à profit sa retraite anticipée pour se mettre enfin au sport ? Belle ambition ! D'autant plus ironique que dans le couple, le plus sportif des deux a toujours été Serenata jusqu'à ce que des problèmes de genoux ne l'obligent à la sédentarité. 

    Qu'à cela ne tienne, c'est certainement juste une passade. 
    Sauf que contre toute attente, Remington s'accroche. Mieux, Remington y prend goût. Les week-ends sont désormais consacrés à l'entraînement, sous la houlette de Bambi, la très sexy et très autoritaire coach. Et quand Remington commence à envisager très sérieusement de participer à un Iron Man, Serenata réalise que son mari, jadis débonnaire et volontiers empoté, a laissé place à un être arrogant et impitoyable. Face à cette fuite en avant sportive, leur couple résistera-t-il ?

     

    Mon avis : 

    Remington a été viré de son travail, il se retrouve à la maison avec Serenata, sa femme, qui a fait du sport toute sa vie, qui est  immobilisée pour de problème de genoux. Pour s'occuper il décide de se mettre à la course à pied dans le but de participer à un marathon. 

    Nous voilà donc face à ce couple qui réapprend à vivre ensemble après une vie de travail, leur relation est plutôt épanouie même si leur mode de fonctionne peu surprendre, ils se titille souvent s'envoie des vannes ... Mais cela tourne un peu au vinaigre avec cette nouvelle lubie de marathon, Serenata devient aigrie, jalouse ... 

    Le début du roman est assez drôle, enjoué agréable à lire puis au fur et à mesure que la tension monte entre nos 2 personnages, la lecture se fait elle aussi plus pesante et perd de son dynamisme, voir de son intérêt. Le sport n'ayant pas ma tasse de thé, les séances entraînement ne me passionnent pas, les beuveries post entraînements me surprennent je garde malgré tout un intérêt pour les courses.

    C'est en fait une histoire de couple avec ses tensions, ses doutes, mais une affection malgré tout assez profonde. Une lecture en demi teinte.  

    Quatre heures, 22 minutes et dix huit secondes de Lionel Shriver

    Dans la catégorie PONCTUATION (11)

    Quatre heures, 22 minutes et dix huit secondes de Lionel Shriver

    Quatre heures, 22 minutes et dix huit secondes de Lionel Shriver

    384 p (27351 - 2636)

     


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