• Sortie parc, Gare d'Ueno  de Miri Yu

    4ème de couverture :

    Dans le parc d'Ueno, un homme âgé s'est installé. Après une vie de labeur passée loin des siens, il imaginait une retraite paisible, en famille. Mais la vie en a décidé autrement. Après la mort de sa femme, il n'a pas la force de rester dans leur maison et préfère revenir se perdre dans l'anonymat de Tokyo. Sous les arbres, il se construit une cabane de bâches et de planches, affrontant ainsi le temps et les saisons. Posant son regard paisible sur les promeneurs, tendant l'oreille aux commentaires des visiteurs du musée...

    Mon avis : 

     Kazu nous raconte sa vie, comment il est parti travailler à Tokyo pour subvenir à la vie de sa famille, comment il n'a plus eu envie de revenir et a survécu tant bien que mal dans le parc, pourquoi il est malgré tout revenu auprès de sa femme après la mort de son fils puis a nouveau parti.

    C'est une photographie du Japon vue de l'intérieur, qui nous est offerte ici. Nous y découvrons le Japon des apparences et celui des difficultés à vivre par manque de moyens, l'exil pour aider les siens à vivre et la difficulté de renouer. C'est un roman malgré tout assez doux, poétique et lent comme les asiatiques savent les écrire. 

    Dans la catégorie PAYSAGE (6)

    Sortie parc, Gare d'Ueno  de Miri Yu

    Sortie parc, Gare d'Ueno  de Miri Yu

    170 p ( 20874 - 746)


    4 commentaires
  • Le jour où j'ai appris à vivre de Laurent Gounnelle

    4ème de couverture : 

    Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais son regard se fige, elle devient livide. Ce qu'elle va finalement vous dire, vous auriez préféré ne pas l'entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.
    C'est ce qui va arriver à Jonathan. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver...

    Mon avis : 

    Jonathan, fraichement séparé, père d'une petite fille, agent en assurance, ne trouve plus trop de sens à sa vie, jusqu'à ce qu'il croise une bohémienne qui lui fait une révelation qui va changer sa vie. Pour se remettre de ses émotions il va se réfugier chez sa tante qui va lui faire porter un autre regard sur la vie. 

    Gentil roman initiatique, qui n'apporte pas grande surprise mais reste agréable à lire. L'ecriture est fluide, le personnage de Jonathan est attachant. on se laisse prendre par l'envie d'aller jusqu'au bout même is on se doute que la fin ne sera pas une grande surpise. 

    Roman idéal pour les vacances. 

    Dans la catégorie MOMENT DE LA JOURNEE (7)

    Le jour où j'ai appris à vivre de Laurent Gounnelle

    Le jour où j'ai appris à vivre de Laurent Gounnelle

    288 p ( 20326 - 288)


    2 commentaires
  • Cherchez la femme de Alice Ferney

    4ème de couverture : 

     Étude de caractère, portrait minutieux, autopsie exhaustive d’un mari égocentrique et d’une épouse qui veut franchir les turbulences, le nouveau roman d’Alice Ferney passe au tamis d’une écriture indiscrète et addictive les heurs et malheurs de la biosphère conjugale.

     Mon avis : 
    Nous suivons dans un premier temps la vie du couple de Nina et Vladimir qui ont eu 2 garçons : Serge et Jean. Serge fait l'admiration de ses parents et va se marier avec Mathilde dont va nous être raconté la vie commune. Les personnages et les relations sont décrits avec beaucoup de précisions par Alice Ferney. Nina aurait pu être attachante, Vladimir a un coté ours tendre même s'il reste très ancré dans le partriacat il sera amoureux de sa femme jsuqu'au bout et malgré tout. Par contre Serge est excécrable et  occupe une bien grande partie du roman, un peu trop à mon gout !! J'ai trouvé que ce roman donnait une image très plombante de la vie de couple où les cris et autres  querelles sont rarement compensées par des moments de partage joyeux. Il faudra être bien amoureux pour s'engager après avoir lu ce livre.L'écriture précise et vivante fait que l'on a malgré tout envie d'aller au bout de ce récit, même si le final est un peu brutal et téléphoné. 

     Cherchez la femme de Alice FerneyCherchez la femme de Alice Ferney avec MHF Cherchez la femme de Alice Ferney 720 p


    9 commentaires
  • La première faute de Madeleine

    4ème de couverture :

    Quand ils se rencontrent à l’université, ils ont la vingtaine. Valentine croit à la tradition, François au progrès, mais ils tombent amoureux. Les années passent et avec elles arrivent le premier emploi, le premier appartement, le premier enfant, le mariage. Dix ans plus tard, François est devenu grand reporter, Valentine est éditorialiste. Ils ont trois enfants et tout de la famille idéale. Pourtant, quelque chose dissone. Peu à peu, sous le vernis des apparences, se révèlent les secrets et les fautes enfouis.
    Roman puissant et troublant, La Première Faute restitue l’érosion d’un couple, des petites lâchetés aux grandes compromissions. Il dissèque la famille et le mariage, explore la folie ordinaire et l’amour, qui consume autant qu’il sauve.

    Mon avis : 

    Valentine et François se rencontrent alors qu'ils ne sont qu'étudiants, ils tombent amoureux et vont s'installer, faire des enfants et se marier. Deux belles situations, une belle maison et trois enfants mais malgré tout un couple qui disfonctionne, qui cache ses secrets. 

    Alors que vu de l'extérieur tout semble parfait on entre dans l'intimité de ce couple et l'on découvre au fil des pages ces petites dissonnances qui plombent un peu l'ambiance jusqu'aux révélations finales. 

    C'est bien mené, assez réaliste pour que chacun se reconnaisse un peu dans ces travers, dans cette vie de couple qui ne se délite mais qui tient coute que coute. Madeleine Meteyer sait décortiquer cette relation avec une écriture précise et juste. 

    La première faute de Madeleine Meteyer N° 4 mai 2023

    La première faute de Madeleine Meteyer

    336 p (18768 - 1415)


    2 commentaires
  • Expiation de Ian Mc Ewan

    4ème de couverture : 

    Sous la canicule qui frappe l'Angleterre en ce mois d'août 1935, la jeune Briony a trouvé sa vocation : elle sera romancière. Du haut de ses treize ans, elle voit dans le roman un moyen de déchiffrer le monde. Mais lorsqu'elle surprend sa grande sœur Cecilia avec Robbie, fils de domestique, sa réaction naïve aux désirs des adultes va provoquer une tragédie. Trois vies basculent et divergent, pour se recroiser cinq ans plus tard, dans le chaos de la guerre, entre la déroute de Dunkerque et les prémices du Blitz. Mais est-il encore temps d'expier un crime d'enfance ? Un roman dans la grande tradition romanesque, où Ian McEwan, tout en s'interrogeant sur les pouvoirs et les limites de la fiction, restitue, avec une égale maîtrise, les frémissements d'une conscience et les rapports de classes, la splendeur indifférente de la nature et les tourments d'une Histoire aveugle aux individus.

    Mon avis : 

    Briony, 13 ans est en vacances et prépare pour le retour de sn frère une pièce de théatre, avant la representation elle surprend sa soeur dans une posture délicate avec le fils des domestiques, posture dont elle ne peut saisir le sens et qui la traumatise au point de la denoncer et de faire accusé le jeune homme plus gravement qu'il ne devrait. Témoignage qui va avoir de graves conséquences pour la vie de tous. 

    Tout le roman va tourner autour de cet évenement qui a fait basculer 3 vies. On ressasse sans fin, sans passer à autres choses que la cruauté de la vie, les remords ... 

    Je me suis profondément ennuyée mais je suis allée jusqu'au bout espèrant à chaque page sortir de cet englument pathétique !

    Expiation de Ian Mc Ewan

    d'un auteur Anglais

    Expiation de Ian Mc Ewan

    Expiation de Ian Mc Ewan N°5 janvier 2023

    Expiation de Ian Mc Ewan

    496 p (18292 - 939)


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique