• Le crocus jaune de

    4ème de couverture : 

    À sa naissance, Lisbeth est confiée à Mattie, une esclave, qui se voit contrainte de se séparer de son propre bébé pour devenir la nourrice de l'enfant.
    Au fur et à mesure que le temps passe, découvrant le monde qui les entoure, Lisbeth comprend de moins en moins l'attitude froide et distante de sa mère biologique, et celle, hautaine, de son père, sûr de ses privilèges. En grandissant, elle va développer avec Mattie une relation très intense qui va influencer toute leur vie. Mais le désir de liberté et de dignité qui les fait vivre et les unit ne sera pas sans conséquences....

    Mon avis : 

    L'histoire se passe en Virginie dans les années 1830 alors que sévit encore l'esclavage. Mattie est appelée à nourir la première enfant des maitres de la  plantation, Lisbeth. Pour celà elle doit abandonner son propre fils. Un lien très fort va se créer entre ces 2 femmes, un lien qui va perdurer à travers le temps et malgré les aléas de la vie. 

    Un roman passionnant qui nous raconte une page d'histoire, sans nous épargner mais sans pour autant ne montrer que le mauvais coté. C'est plutot bien mené et même s'il n'y a pas de grandes surprises et que l'on se doute de la tournure que va prendre cette histoire, on s'attache à ces personnages, au fort caractère de ces 2 femmes qui arrivent à imposer leurs idées envers et contre tout parfois au péril de leur vie.

    Certains passages sont difficiles mais d'autres sont d'une grande tendresse, on y découvre à la fois la vie des maitres et la vie des esclavages dans leur intimité. Une belle découverte et une lecture commune avec MHF 

    Le crocus jaune de Laila Ibrahim

    Dans la catégorie COULEUR (4)

    Le crocus jaune de Laila Ibrahim

    Le crocus jaune de Laila Ibrahim

    304 p (8885 - 2318)

     


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  • Le roman de Jeanne et Nathan de

    4ème de couverture : 

    Ce livre est un choc, une violence faite au corps que l’époque terrasse. Un roman entre tragédie et conte d’amour – Vous plait-il d’entendre un beau conte d’amour et de mort ? –, porté par une langue puissante, une dramaturgie épique, un rythme cinématographique, des personnages inoubliables.
    L’histoire de Jeanne et Nathan est celle d’un réel que l’addiction met à distance, qu’elle rend supportable ou transcende en le falsifiant. Réunis, ils s’inventent un monde, une destination, un rêve de bonheur. Leur romantisme c’est l’amour fou de Tristan et Iseut ; leur échappatoire celle des enfants perdus de Peter Pan. Un envol.

    Mon avis : 

    Jeanne est actrice pornographique. Nathan est professeur en Université. Tous deux tiennent le coup grace aux drogues. Un jour ils se rencontrent c'est le début d'une autre vie. 

    Nous suivons dans un premier temps parallèlement la vie de l'un et de l'autre. L'écriture est trash et précise, sans doute fortement documentée : les passages de tournages sont particulièrement éprouvants, ceux sur la drogue tout aussi réalistes. Les deux personnages sont bien décrits, Jeanne un peu plus crédible que Nathan. On sent le dégout d'eux mêmes, la solitude, la vie qui n'a plus de sens, l'emprise de l'autre ou de la société sur soi, l'addiction, ...

    Puis tout bascule avec la rencontre et l'espoir qui revient, l'amour, l'envie d'un autre monde, la fuite pour se reconstruire, sur fond de pandémie. Cette seconde partie est plus courte, moins précise, plus rapide aussi. 

    J'ai vraiment été bluffée par cette écriture, l'hsitoire est dure, éprouvante jusqu'à la fin mais cela faisait bien longtemps qu'un roman ne m'avait pas bousculée comme ça. 

    Le roman de Jeanne et Nathan de Clément Camar-Mercier

    Dans la catégorie PRENOM (4)

    Le roman de Jeanne et Nathan de Clément Camar-Mercier

    Le roman de Jeanne et Nathan de Clément Camar-Mercier

    352 p ( 4987 - 352)


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  • Dans la brume du Darjeeling de Mikael Bergstrand

    4ème de couverture : 

     

    Göran, 50 ans, voit la dépression le guetter. Toujours pas de nouvel amour et un boulot ennuyeux. Il attend avec impatience la date du mariage de son ami Yogi, un beau prétexte pour retourner en Inde. Une fois sur place, il se jette à corps perdu dans des aventures rocambolesques qui le mènent jusqu'aux plantations brumeuses du Darjeeling. Dépaysement assuré.

    Mon avis : 

    J'avais bien aimé les plus belles mains de Delhi alors quand j'ai vu ce titre que je cherchais depuis un moment à la biblothèque j'étais super contente. 

    Göran est rentré en Suéde, a repris un travail, voit ses enfants de temps en temps et suit une thérapie. Alors qu'il commence à se faire un ami, il me monte une histoire et finit par fuir en Inde retrouver son ami Yogi qui a bien des problèmes pour organiser son mariage. 

    J'ai aimé retrouver et l'écriture de l'auteur et le personnage de Göran, C'est enjoué, décalé, drôle, dynamique, très réaliste mais avec toujours une pointe d'humour. 

    On ne s'ennuie pas une seconde tellement il y a de rebondissements parfois un peu gros mais cela fait partie de l'extravageance de l'Inde. On sent à travers ses mots tout l'amour de l'auteur pour ce pays, sans pour autant en masquer les imperfections. 

    Un roman dépaysant et divertissant. J'ai vu que le dernier tome était aussi à la bibliothèque je ne manquerais pas de l'emprunter prochainement. 

    Dans la brume du Darjeeling de Mikael Bergstrand

    dans la catégorie LIEU (2)

    Dans la brume du Darjeeling de Mikael Bergstrand

    Dans la brume du Darjeeling de Mikael Bergstrand

    448 p (4603 - 1882)


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  • Rendez vous au café du bonheur de Lucy Diamond

    4ème de couverture : 

    Evie Flynn a toujours été le mouton noir de sa famille si parfaite : une rêveuse, vagabonde dans l’âme, contrairement à ses sœurs aînées. Elle s’est d’abord rêvée actrice, puis photographe et chanteuse, mais sans grand succès.

    Lassée de ces échecs, elle s’est construit une vie raisonnable : entre un travail qu’elle déteste et un fiancé très terre à terre (pour ne pas dire ennuyeux), elle regarde sa vie défiler sous ses yeux jusqu’au décès de sa tante préférée dans un accident de voiture. Jo lègue à sa nièce le petit café qu’elle tient sur le port de Carrawen Bay.

    Déterminée à prendre son destin en main, Evie n’hésite pas longtemps avant de tout plaquer pour partir découvrir les Cornouailles et l’héritage qui lui est offert, sans se douter des rencontres qui vont bouleverser son destin...

    Mon avis : 

    Evie Flynn vit à Oxford avec son compagnon Matthew, elle va de petit boulot en petit boulot qui ne la comble pas en attendant de démarrer une formation  qui ne la fait pas vibrer non plus. Quand sa tante décède et lui lègue son petit café sur le port de Carrewen Bay c'est toute sa vie qui va changer. 

    Pas de grandes surprises dans ce roman, on devine chaque rebondissement mais c'est gai, dynamique, agréable à lire, léger et par moment ça fait du bien. Celà faisait longtemps que je n'avais pas pris un roman avec tant de joie, une vraie parenthèse dans la vie quotidienne. 

    Un roman qui pourrait être facilement adapté au cinéma avec cette famille un peu disfonctionnelle, un bon équilibre entre moments tragiques et comiques, de beaux paysages et des personnages variés. 

    Rendez vous au café du bonheur de Lucy Diamond

    Dans la catégorie SENTIMENT (2)

    Rendez vous au café du bonheur de Lucy Diamond

    Rendez vous au café du bonheur de Lucy Diamond

     

    521p (2542 - 521)


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  • Aliocha de Henri Troyat    Aliocha de Henri Troyat

    Mon avis : 

    Aliocha est un jeune collégien russe vivant en France, Il est passionné par tout ce qui touche à ce pays d'adoption mais vit avec la nostalgie de ses parents. Pris entre ces deux cultures, il va se lier d'amitié avec Thierry et pouvoir enfin avoir la sensation de s'intégrer pleinement. 

    On s'attache rapidement à ce personnage d'Aliochat pris entre deux cultures, celle qui le passionne et celle de ses origines, il peine à trouver sa place. Enfant assez sage et  respectueux, il se met à réver d'un autre possible que celui que lui propose ses parents grace à son ami Thierry.

    C'est un beau témoignage de ce que peuvent vivre des émigrés en plus de celui d'une belle amitié. Ce roman en grande partie autobiographique se lit en un rien de temps. L'écriture reste vivante et moderne. 

    Aliocha de Henri Troyat

     

    Dans la catégorie PRENOM (1)

    Aliocha de Henri Troyat

    Aliocha de Henri Troyat

    122 p (1275 - 1275)


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