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Par Manika27 le 30 Mars 2023 à 12:20
Mon avis :
C'est la vie d'une gouvernante qui entre dans une famille bourgeoise pour s'occuper de la petite dernière Elena, peu à peu en suivant un protocole bien précis elle va savoir se rendre indispensable pour chacun des membres.
Surprenant roman de part son style, en effet l'histoire est reporté en voix off, pas d'émotion juste des faits sur ce qui va se passer, comme une recette à suivre pas à pas, à mettre en oeuvre pour arriver au projet final, dicté par Lewis dont on n'apprendra rien.
Toute une ambiance, déstabilisante, voire angoissante, assez froide, qui monte en puissance au fil des pages et nous amène à refermer ce livre en se demandant pourquoi tout ça, dans quel but ? Et en quoi consiste cette grande action finale ?
Un roman intrigant par son style et son atmosphère qui restera en mémoire malgré ce final qui m'a laissé sur ma faim.
Dans la catégorie MALADIE (4)
224 p ( 9763 - 4398)
2 commentaires -
Par Manika27 le 29 Mars 2023 à 12:24
Mon avis :
Ian Manook s'inspire de la vie de ses grand parents pour nous raconter cette histoire qui se déroule entre 1915 et 1939, en Arménie.
Un livre fort dans lequel rien ne nous est épargné sur les cruautés dont l'humain est capable. Certains passages sont assez difficiles à lire. Peu à peu nous allons nous attacher aux personnages d'Araxie et d'Haïganouch et suivre leur douloureuse traversée du génocide arménien. Cette vraie saga passionnante, à travers une quarantaine d'années où la grande et la petite histoire se mélangent, m'en a appris beaucoup sur ce génocide dont je ne connaissais pas les détails. On y sent la montée du nazisme contrebalancé par une énorme confiance en la vie. Ian Manook a réussi malgré les horreurs à mettre de la poésie dans ce texte, à rendre son récit vivant malgré toutes les références politiques et sociales de l'époque pour en faire une histoire qui se lit comme un roman que l'on prend avec plaisir et envie.
Un roman qui me donne envie de lire la suite : le chant d'Haïganouch.
Dans la catégorie COULEUR (3)
640 p (9539 - 4174)
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Par Manika27 le 27 Mars 2023 à 11:03
4ème de couverture :
Quand ils étaient tous les trois étudiants en médecine, à cette époque de libération des moeurs et des esprits où l'on pouvait vivre ses utopies, Denis et Romain ont aimé Florence sans jalousie entre eux, et Florence les a aimés l'un et l'autre. Romain a quitté la France. Denis et Florence se sont mariés. Les années ont passé, douces et harmonieuses.
Lors d'une soirée chez des amis, Romain reparaît. Il revient d'Afrique, mais c'est du passé qu'il semble surgir. Il aime toujours Florence. Que va-t-elle faire ?
Rien de ce qu'on croit. Car elle prend conscience, en une soirée, que jusqu'alors elle n'a rien décidé dans son existence. Elle a consenti, elle n'a pas choisi. Cela lui semble tout à coup insupportable.
Anny Duperey raconte avec autant d'acuité le parcours de Florence que ce qu'il advient de Denis et de Romain. Chaque lecteur, qu'il soit femme ou homme, trouvera des échos de lui-même dans ce roman émouvant, inattendu comme est la vie, souvent drôle, toujours généreux.Mon avis :
Florence a aimé 2 hommes dans sa jeunesse, 2 hommes qui étaient les meilleurs amis, complices de toujours. Lorsque Roman décide de faire carrière à l'étranger c'est tout naturellement que Florence et Denis se marient. Lors d'une soirée, 20 ans plus tard, Romain réapparaît, c'est leur vie à tous les 3 qui va être bouleversée.
C'est presque 30 ans de vie que nous raconte ici Annie Duperey, des années de jeunesse où l'on s'invente une vie libérée à la vie plus ou moins rangée de médecins, dans un monde petits bourgeois d'un coté à celui d'aventurier de l'autre.
Un roman qui m'a fait pensé à Françoise Sagan, par les descriptions de ce milieu, la vie rangée de cette bourgeoisie que vient bousculé le retour de Romain et le bilan que l'on peut faire de sa vie entre 40 et 50 ans. C'est assez juste, bien vu, raconté à travers le regard de chacun des personnages.
Une très agréable de lecture sur les choix que l'on fait dans sa vie, ses propres choix, ceux des autres ou de la société.
Dans la catégorie MOMENT DE LA JOURNEE (3)
268 p ( 8892 - 3534)
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Par Manika27 le 23 Mars 2023 à 11:49
4ème de couverture :
Youcef Hamidi, jeune prodige du ballon rond, va connaître l’ascension de sa vie. Repéré par un club de Ligue 1, il obtient tout ce dont il a pu rêver, la célébrité, le loft dans les beaux quartiers, ses entrées dans les clubs les plus chics de la capitale et une rencontre mystérieuse avec une fille au charme redoutable, Gaëlle. Mais la consécration a un prix : le diktat de la performance physique, la pression et les rivalités sur le terrain, ou encore les journalistes lâchés à ses trousses. Devenu personnage public et produit marketing, tour à tour haï et adulé par la clameur de la foule, Youcef est incapable de reprendre le contrôle de son existence.
Mon avis :
Youcef Hamidi vient d'être sélectionné pour entrer au PSG, grand bouleversement dans sa vie, issu des quartiers populaires, il peine à trouver sa place et ne pourra échapper aux affres de la notoriété.
ça commence fort avec la verve de Hervé Mestron, où 4 potes en centre de sélection partagent leur vie entre foot, sexe, sorties et drogues. Un tableau des coulisses qui font tant rêver les jeunes joueurs.
L'écriture est trash parfois, c'est dynamique, court et violent. L'auteur décrit une vie sans doute empreinte de vérité qui ne fait carrément plus rêver même s'il en ajoute sans doute un peu (c'est malgré tout un roman). Un livre court et percutant que je mettrais bien dans les mains de mon fils dans quelques années.
Dans la catégorie VEGETAL (3)
168 p (8624 - 3266)
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Par Manika27 le 21 Mars 2023 à 11:57
4ème de couverture :
Quelque part en Islande, au bord de la mer, un village de maisons noires fait face à l'infini de l'eau. Dans son repaire, un romancier peine, sur sa vieille Olivetti, à écrire la vérité d'un couple parti en vacances pour se retrouver. Qui s'amuse ? se demande-t-il, déposant les feuilles dactylographiées sous la fenêtre sud claire. La radio, pendant ce temps-là, donne des nouvelles d'un autre monde : le séisme de Fukushima, l'assassinat de Ben Laden, la guerre en Syrie.
Au rythme des quatre saisons de l'année, comme un contrepoint nordique aux célèbres concertos de Vivaldi, La fenêtre au sud transforme cette histoire simple d'amour et de fantômes en un livre immense sur les crépuscules de la création. L'encre s'épuise, l'écrivain tapera bientôt blanc sur blanc, traversant la page comme on marche dans la neige. Celui qui est seul est toujours seul, infiniment seul et nulle compagnie ne peut rien y changer.
Mon avis :
Nous voilà à suivre une année durant, au rythme des saisons, la vie d'un auteur qui peine à écrire sur sa vieille machine Olivetti dont on ne trouve plus très facilement les rouleaux encreurs.
Nous observons avec l'auteur les paysages changeants au fil du temps, les couleurs du ciel, la vie dans ce village d'Islande, les sorties au bar ou les courses alimentaires. Une vie de solitude, visiblement choisie, au cours de laquelle l'auteur va s'isoler encore plus ne répondant même plus au téléphone. C'est à la fois long et bon, une certaine langoureuse douceur, un peu d'humour avec une lettre récalcitrante, la vie qui s'écoule tranquillement, pas de mélancolie, pas de nostalgie, juste les jours et les saisons qui passent. Un livre reposant.
D'un auteur Islandais
Dans la catégorie BATIMENT (3)
168 p (8456 - 3098)
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