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4ème de couverture :
Alia est lycéenne, elle habite Tanger. Chaque jour, elle réalise que son corps dérange dans les rues qu’elle emprunte – elle est déshabillée du regard, sifflée, suivie. Tandis que ses parents croient la protéger en lui conseillant d’être plus discrète, l’adolescente refuse cette injonction à l’invisibilité et veut comprendre les raisons du désir masculin. Alors, Alia commence à se prendre en photo. Dans le secret illusoire de sa chambre, elle pose, s’allonge, se cambre, observe ce corps que les hommes guettent.
Si Alia aime secrètement un garçon plus âgé qu’elle, c’est dans les bras de Quentin, un expatrié français de sa classe, qu’elle tombe finalement. Mais loin du fantasme de ses mèches blondes et de quelques accords de guitare, elle découvre que la liberté n’a que peu de poids face à la réputation d’une femme. Pour s’être refusée à Quentin, ses photos se retrouvent sur internet. L’article 483 du Code pénal marocain, condamnant à l’emprisonnement toute forme d’outrage public à la pudeur, ne lui laisse dès lors pas d’autre choix que la fuite. Alia fait de Lyon sa ville d’exil, travaillant comme serveuse dans un restaurant sur la Saône. Désormais réduite à n’être qu’une Arabe aux yeux des Français, elle est finalement rattrapée par le visage de Quentin qui menace de la faire sombrer dans la folie. Devra-t-elle à nouveau tout quitter pour survivre ? Quitter son pays, sa ville, son corps, partir si loin qu’elle doute à présent pouvoir un jour revoir Tanger…
Le premier roman de Salma El Moumni raconte le pouvoir destructeur du regard des hommes. De sa plume acérée, la jeune romancière marocaine explore la question du désir, de la dissociation et de l’impossible retour. Une entrée fracassante en littérature.Mon avis :
Alia observe son corps changer et avec lui le regard que les hommes sur elle. Pour le comprendre elle va jouer et se photographier en secret jusqu'au jour où ces photos sont dévoilées, elle va devoir fuir son pays et sa famille. Se recontruire en France où là encore des regards tout autre vont se poser sur elle.
Un thème particulièrement interessant mais traité de manière tellement brouillonne et nombriliste que j'ai vraiment eu de mal et pris un temps fou à lire ces quelques 180 pages. Je ne sais pas quoi dire de plus si ce n'est que je n'ai commencé à comprendre qu'après avoir lu plus de la moitié.
Une quatrième de couverture plus que trompeuse.
Merci et aux éditions
Dans la catégorie LIEU (8)
180 p (26995 - 3320)
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Présentation :
Paul à la maison est le 9e tome de la série. Cette fois-ci, l'action de déroule en 2012, Paul est auteur de bande dessinée à temps plein et lance un nouvel ouvrage au Salon du livre de Montréal. Entretemps, sa fille part travailler en Angleterre, Lucie n'habite plus avec lui et sa mère ne va pas bien... Paul à la maison traite du deuil, sous de multiples formes. Un album émouvant.
Mon avis :
J'avais bien aimé "Paul au Québec" et j'ai tout autant aimé cet opus. L'auteur y parle de création, d'inspiration, de salon de la BD avec quelques anecdotes. Il y raconte sa mère, le deuil, la maladie, les enfants qui grandissent et qui partent, les relations avec son ex et avec son voisin... C'est très réaliste et on se retrouve dans certains passages.
Un peu de nostalgie, ce n'est pas une BD très gaie mais l'on passe malgré tout de bons moments avec Paul.
J'essaierai de prendre d'autres tomes à la bibliothèque à l'occasion.
Dans la catégorie PRENOM (7)
200 p ( 26815 - 3140)
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4ème de couverture :
« Je n'ai jamais rien écrit sur elle. Il n'y a pas d'ombre maternelle dans mes livres. Rien à dire sur les gens qui nous ont fait du bien. C'est injuste mais c'est ainsi. Tu comprends maman ? C'est comme en amour, on aime mieux ceux qui nous font du chagrin. J'ai trouvé des tas de phrases pour ne pas t'avouer que tu étais morte. Des tas de phrases en l'air mais rien d'encre, rien de papier, rien qui fixe comme une pierre tombale. Avec ce livre, je me dis que les graves de ta voix vont revenir et ton visage aussi. »
Près de trente ans après le suicide de son oncle alors qu’elle n’avait que six ans, Amanda revient sur le drame qui a bouleversé sa vie, parce qu’il lui a fait perdre sa mère, à jamais transformée par la perte de son demi-frère. Un écrit intime pour se délivrer des lourds silences de l’enfance, rompre le charme, et continuer à vivre.
Mon avis :
Amanda parle de sa mère dont le demi frère s'est suicidé, drame dont elle ne s'est jamais remise et pour lequel Amanda a l'impression qu'elle a disparu.
C'est un écrit assez lourd, pour lequel je me suis longtemps demandeé si la mère était morte ou pas. Je n'ai rien trouvé de claire, c'est nombriliste, et j'ai eu l'impression que tout était dit à demi mot et que rien n'avançait dans cette histoire.
Malgré ces 128 pages,j'ai trouvé celà qu'une longueur interminable, j'ai attendu de page en page qu'il se passe quelque chose, que l'histoire bascule dans un sens ou dans l'autre.
Grosse déception sur ce livre prêté par une amie qui avait bien aimé.
Dans la catégorie NATURE (7)
124 p (26615 - 2940)
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4ème de couverture :
Dans une ville pleine de secrets, où est la vérité ?
Après une soirée arrosée dans la forêt de Tall Bones, Abigail Blake, dix-sept ans, est portée disparue.
Dans la communauté pieuse qui l'a vue grandir, les rumeurs vont bon train. A-t-elle fui une famille notoirement déséquilibrée où le père règne en maître sur une femme et des enfants terrorisés ? A-t-elle fait une mauvaise rencontre au mauvais endroit ? Un assassin se cache-t-il dans cette petite ville du Colorado ? Ce qui est certain, c'est que les bois de Tall Bones renferment de nombreux secrets, à commencer par les pages déchirées du journal intime d'Abigail...Mon avis :
Lors d'une soirée, Abigail Blake disparait, l'enquête piétine mais on découvre tous les secrets et non dits de cette petite ville.
Classé dans la catégorie polar, j'ai trouvé que c'était plutot un roman sociétal, où l'on parle de secrets, de pouvoir. Il y a des potins et on a un peu de mal à suivre.
C'est un peu brouillon, et on a l'impression que cette disparition n'est qu'un prétexte et est loin d'être au centre du roman. Je me suis même plusieurs fois demandée si on allait vraiment savoir ce qui est arrivé à cette jeune fille.
Une lecture en demi teinte donc avec quelques longueurs.
d'une autrice Anglaise
dans la catégorie PAYSAGE (8)
448 p (26491-2816)
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4ème de couverture :
Louise a une trentaine d’années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l’alcool. Aujourd’hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser dans un état grave. Il blesse aussi grièvement la meilleure amie de Louise. L’enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise. Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé.
Au cœur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie...Mon avis :
Un sinistre tueur de femmes sévit à Bordeaux, l'équipe de Jourdan, un flic désabusé, enquête, pendant que Louise essaie d'échapper à son excompagnon qui la violente parfois sous les yeux de son fils de 8 ans.
C'est un rude roman, qui ne fait pas dans la dentelle mais raconte la violence du quotidien sans tabou. D'une écriture vive et précise, Hervé Le Corre nous fait grace de temps en temps d'une bulle d'oxygène pour mieux nous replonger quelques pages plus tard dans la noirceur ou la déprime de ses personnages.
Un bon polar comme je les aime.
dans la catégorie MOMENT DE LA JOURNEE (9)
320 p (26043 - 2365)
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