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Synopsis :
Nancy, début de l’été... et Sophie, dite Fifi, 15 ans, est coincée dans son HLM dans une ambiance familiale chaotique. Quand elle croise par hasard son ancienne amie Jade, sur le point de partir en vacances, Fifi prend en douce les clefs de sa jolie maison du centre-ville désertée pour l’été. Alors qu’elle s’installe, elle tombe sur Stéphane, 23 ans, le frère aîné de Jade, rentré de manière inattendue. Au lieu de la chasser, Stéphane lui laisse porte ouverte et l’autorise à venir se réfugier là quand elle veut...
Casting :
Céleste Brunnquell Quentin Dolmaire
Mon avis :
Fifi, 15 ans, va devoir passer l'été dans son HLM, entre sa mère, son beau père, son frère hyper actif, ses 3 soeurs et son neveu. Elle prend beaucoup de choses à sa charge pour aider sa famille au point que lorsqu'elle a l'opportunité de s'évader, elle en profite en volant les clé de la demeure de l'une de ses amies qui part pour plusieurs semaines. Contre toute attente, le frère de cette amie débarque avec ses incertitudes de jeune adulte.
C'est un joli film sociétal où le contraste des classes est parçu tout en finesse. Les acteurs portent le film à eux seuls. Le ton est très juste, les images belles. J'ai trouvé malgré tout que ce film aurait mérité un peu plus de légereté de temps en temps.
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4ème de couverture :
Après le succès d’"Être un chêne", il est temps de lire "Et si on écoutait la nature ?", le livre de Laurent Tillon qui nous invite, avec érudition, empathie et rigueur scientifique, à l’intelligence écologique au sein même des villes. Dans les jardins, les parcs publics, les rues, mais aussi dans les transports, il montre qu’il est possible de se relier avec simplicité aux arbres, fleurs et plantes, aux animaux, insectes et oiseaux, de comprendre le langage du monde sauvage et de bénéficier des pouvoirs de la nature. Après tout, ouvrir nos sens à la biodiversité, savoir écouter le vent, les hêtres, les passereaux, les écureuils ou les chauve- souris, n’est-ce pas aussi une manière de réapprendre à écouter l’autre ?
Mon avis :
Laurent Tillon partage avec nous ses ballades et ses observations dans la nature. Ses réflexions sont également soutenues par les recherches scientifiques.
L'écriture est fluide et précise, nous invite à porter un autre regard sur la nature, à l'observer à l'écouter pour mieux la comprendre et la respecter. Sans culpabilisation, il nous décrit ce que l'homme peut engendrer comme méfait sur les êtres peuplant la nature, tout en nous montrant ce grand pouvoir d'adaptabilité de certaines espèces.
J'ai adoré ce livre qui parle aussi bien des chauves souris, que des crapauds accoucheurs, des arbres que du vent, des oiseaux que des grands mammifères de nos forêts. Passionnant.
Dans la catégorie PAYSAGE (7)
384 p (22259 - 2331)
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Présentation :
Pourquoi j'veux manger mon chien a pour principaux protagonistes un petit groupe d'oubliés de la modernité hongkongaise, trois de ces journaliers très pauvres qui vivent dans l'ombre des tours géantes, loin des quartiers privilégies de la grande ville. L'un de ces trois amis, Ah Wong, se blesse accidentellement à la jambe, et n'a pas les moyens de s'offrir le médicament qui pourrait le soigner. En désespoir de cause, le trio décide de traiter la blessure à l'aide d'un remède traditionnel censé fonctionner en pareil cas : il faut manger de la viande de chien. Mais comment trouver un chien "consommable", alors que cette pratique ancestrale est désormais frappée d'illégalité ?
Contre toute attente, Ah Wong finit par trouver un chien errant qui s'attache à ses pas. Mais au lieu de le sacrifier, il découvre qu'un chien peut aussi être une compagnie attachante, et une source de réconfort. Bientôt, une dispute éclate entre les trois amis. Faut-il tergiverser comme Ah Wong, ou se résoudre à tuer le chien, comme l'y pressent ses deux amis ?
Lucide, grinçante et désenchantée, une fable chinoise moderne, par l'un des nouveaux talents de la scène hongkongaise.
Ah KoMon avis :
Trois potes exclus de la société partent à la recherche d'un chien pour le manger et ainsi guérir la blessure à la jambe de l'un d'entre eux, d'après un remède traditionnel.
Une BD un peu trash autant par les dessins que par l'histoire, cette quête de chien est assez délirante et montre 3 pauvres types mis au banc de la société qui cherchent malgré tout à s'en sortir. 3 types taillés à la hache, sans grande nuance si ce n'est celle de s'en sortir, vont malgré tout trouver un peu de douceur avec ce chien auquel l'un d'entre eux s'attache.
C'est vivant poignant, ça donne un image sans doute juste de la société chinoise des grandes métropoles.
dans la catégorie ANIMAL (7)
118 p ( 21875 - 1947)
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Mon avis :
La narratrice décide après avoir été quittée par son compagnon de tout quitter pour partir à Venise.
C'est l'hiver, il n'y a pas grand monde si ce n'est ceux qui partagent la pension avec elle, un vieil aristocrate russe qui vit en fauteuil, un jeune couple, et leur hote. Au fil de ces ballades dans la ville, qu'elle nous dérit avec force détails, elle va rencontrer un libraire avec qui elle va partager le plaisir des mots.
Un roman tout en suspension, à la fois grave et léger, à l'écriture précise, dans lequel on perçoit la tristesse comme un brouillard sur la ville.
Je ne sais pas dire si j'ai vraiment aimé, mais il ne m'a pas complétement déplu non plus. Rien d'extravagant juste de petites histoires, de rencontre de partage, d'entraide dans la langueur de l'hiver, sur des pavés froids et mouillés.
N° 14 de Mars 2023
Dans la catégorie LIEU (6)
253 p ( 21757 - 1729)
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Présentation :
Le bonheur peut-il avoir un goût de noisette et de fruits rouges ? Être aussi simple que de l'encre bleue ? Le prince charmant existe-t-il ? Faut-il absolument aimer un homme quand on est une femme ? Il y a autant d'histoires d'amour que d'êtres existant sur Terre. Et bien souvent, ces histoires commencent au moment où on s'y attend le moins, chaque petite action pouvant donner naissance à quelque chose de bien plus grand. Que ces histoires se finissent bien, qu'elles soient compliquées, ou qu'elles ne se concrétisent pas, chaque personnage rencontré peut en tirer des leçons et continuer d'avancer. Via ces personnages dont les histoires se mêlent et se croisent, "Un petit goût de noisette et de fruits rouges" nous offre un éventail de possibilités, car l'amour est ce qu'il y a de plus beau et de plus incompréhensible. Aussi savoureux qu'une noisette...
Mon avis :
Une BD pleine de poésie où les personnes se croisent, s'oublient, se retrouvent. Chaque nouveau chapitre est une nouvelle rencontre, aussi surprenante que la vie.
J'ai aimé ses illustrations parfois douces, parfois plus toniques où la part belle est faite à la nature. Ces histoires qui pourraient être les notres, les joies, les peines, les relations, les intérrogations les décisions... tout cela avec légereté et poésie.
Dans la catégorie VEGETAL (6)
206 p (21504 - 1476)
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