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Il n'y a pour moi dans le monde que les beaux vers, les phrases bien tournées, harmonieuses, chantantes,
les beaux couchers de soleil, les clairs de lune, les tableaux colorés, les marbres antiques et les têtes accentuées.
Au delà, rien.
Citation de Gustave Flaubert ;Lettre à Louise Colet, le 8 août 1846.
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4ème de couverture :
Mato Grosso. Une odeur sauvage de terre trop riche et d'humus brun. La beauté vénéneuse de la jungle dans laquelle on s'enfonce jusqu'à s'y noyer. La violence du ciel et la moiteur des nuits. L'amour qui rend fou et la mort... incontournable.
Est-ce pour faire la paix avec lui-même que Haret, écrivain bourlingueur, est revenu après un exil de trente ans ? Est-ce parce qu'il a le sentiment que c'est la dernière fois ?
Dans un Brésil luxuriant jusqu'à l'étouffement, peuplé d'aventuriers, de trafiquants et de flics corrompus, le nouveau roman de l'auteur de Yeruldegger nous ensorcelle et nous prend à la gorge.Mon avis :
Un beau voyage au Brésil mais avec des personnages peu attachants. Le policier revanchard et l'écrivain imbu de sa personne autour du dernier livre écrit se rejoignent pour faire jaillir la vérité ... dont on se fout un peu puisque chacun a la sienne et surtout son interprétation.
C'est long, mal construit, peu crédible ... heureusement le texte est sauvé par les description mais sinon il n'a pas de grand intérêt.
dans la catégorie LIEU
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Une semaine pendant laquelle j'ai continué à vider mes cartons ce qui m' parmi de finir de décorer le dôme avec ce petit jardin japonais offert par une amie pour un de mes anniversaires. Il a trouvé sa place sur le poêle en espérant qu'il va résister à la chaleur ...
D'autres participations chez Patricia
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L’arbre volant
Que les bois aient des arbres,
Que de plus naturel ?
Que les arbres aient des feuilles,
Quoi de plus évident ?
Mais que les feuilles aient des ailes,
Voilà qui, pour le moins, est surprenant.
Volez, volez, beaux arbres verts.
Le ciel vous est ouvert.
Mais prenez garde à l’automne, fatale
Saison, quand vos milliers et milliers d’ailes,
redevenues feuilles,
tomberont.
Edmond Jabès
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Sonnet
Moi, je vis la vie à côté,
Pleurant alors que c’est la fête.
Les gens disent : « Comme il est bête ! »
En somme, je suis mal côté.J’allume du feu dans l’été,
Dans l’usine je suis poète ;
Pour les pitres je fais la quête.
Qu’importe ! J’aime la beauté.Beauté des pays et des femmes,
Beauté des vers, beauté des flammes,
Beauté du bien, beauté du mal.J’ai trop étudié les choses ;
Le temps marche d’un pas normal ;
Des roses, des roses, des roses !Charles Cros, Le Collier de griffes.
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