• Le bonheur n'a pas de rides de Anne Gaëlle Huon

    4ème de couverture : 

    Le plan de Paulette, 85 ans, semblait parfait : jouer à la vieille bique qui perd la tête et se faire payer par son fils la maison de retraite de ses rêves dans le sud de la France. Manque de chance, elle échoue dans une auberge de campagne, au milieu de nulle part.

    La nouvelle pensionnaire n’a qu’une obsession : partir, le plus vite possible ! Mais c’est sans compter sur sa fascination pour les autres occupants et leurs secrets. Que contiennent ces mystérieuses lettres trouvées dans la chambre de Monsieur Georges ? Et qui est l’auteur de cet étrange carnet découvert dans la bibliothèque ?

    Le jour où son grand âge se rappelle à elle, Paulette réalise qu’elle peut compter sur cette bande d’excentriques et que les années ne comptent pas pour découvrir l'amitié. Car au final, ces rencontres vont changer sa vie et, enfin, lui donner un sens.


    Il n'est jamais trop tard pour tout recommencer.

    Mon avis : 

    Paulette rêve de finir sa vie dans une maison de retraite de luxe quitte à mettre son fils sur la paille. Malheureusement pour elle, sa belle fille veille au grain et elle se retrouve dans une pension de famille en rase campagne. Elle pense arriver à ses fins en faisant croire qu'elle perd la tête. 

    Une histoire qui aurait pu me plaire mais j'avoue ne pas du tout avoir apprécier le personnage de Paulette. Elle est un peu comme tatie Danielle pour ceux qui connaissent le film mais sans aucune pointe d'humour ou un humour que je n'ai pas perçu. J'ai trouvé ce roman un peu brouillon, il y a plusieurs histoires qui se mélangent ce qui aurait pu donné une dynamique que je n'ai là encore pas perçu.

    C'est pourtant un genre de roman que j'aime bien habituellement car il mélange plusieurs générations, parle d'amitié, de soutien, de partage, mais je suis complétement passée à coté. 

    Le bonheur n'a pas de rides de Anne Gaëlle Huon

    Le bonheur n'a pas de rides de Anne Gaëlle Huon N°8 Mai 2024

    Le bonheur n'a pas de rides de Anne Gaëlle Huon Le bonheur n'a pas de rides de Anne Gaëlle Huon

     

    dans la catégorie SENTIMENT (4)

    Le bonheur n'a pas de rides de Anne Gaëlle Huon

    Le bonheur n'a pas de rides de Anne Gaëlle Huon

    Le bonheur n'a pas de rides de Anne Gaëlle Huon

    320 p ( 11816 - 1574)


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  • Tout ce qui brule de Lisa Harding

    4ème de couverture : 

    Sonya est une jeune mère célibataire, ancienne comédienne en mal de paillettes, au besoin irrépressible d'amour et de reconnaissance. Elle aime plus que tout son fils de quatre ans, Tommy, et avec leur chien Herbie ils forment un trio indéfectible.

    Dans la banlieue dublinoise, la famille vit en vase clos, au rythme des excès de Sonya : excès de vitesse, excès d'amour, excès d'alcool. Car Sonya boit, parfois au point de mettre la vie de son fils en danger.Un jour, son père fait un retour décisif dans sa vie, et l'emmène dans un couvent réaménagé en centre de désintoxication pendant que Tommy est placé par l'assistance sociale. Seule, Sonya va devoir affronter les angoisses et la paranoïa qui ressurgissent, raccrochée à cette volonté de reformer sa famille, pour, enfin, apprendre à composer une vie normale avec Tommy.

    Mon avis : 

    Sonya vit seule avec son fils auquel elle voue un amour sans faille et son chien. Pour supporter cet isolement qu'elle a elle même provoqué elle a tendance à boire plus que de raison mettant parfois leurs vies en danger. Un jour alerté par une voisine, son père débarque chez elle et la pousse à suivre une cure de desintoxication. Tout au long de son séjour elle ne va penser qu'à son fils. 

    Un roman fort qui témoigne de l'alcoolisme, ses ravages  mais aussi son traitement et les conséquences pour les familles. Il aborde beaucoup de sujets de manière assez profonde et sans doute documentée (ou peut être vécue) sans pour autant qu'on se perde ou s'ennuie. 

    On vit la cure de Sonya dans les moindres détails, les différents ateliers, la psy, les co pensionnaires ... 

    J'ai beaucoup aimé ce roman même s'il est assez dur. J'aurai aimé un écho sur ce qu'a vécu Tommy le fils de Sonya.

    Tout ce qui brule de Lisa Harding n°12 d'avril 2024

    Tout ce qui brule de Lisa Harding

    Tout ce qui brule de Lisa Harding

    336 p (11242 - 1000)

     

     


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  • Térébenthine de Carole Fives

    4ème de couverture

    "Certains, ou plutôt devrais-je dire certaines, se sont étonnés du peu d'artistes femmes citées dans notre programme d'histoire de l'art. Je leur ai donné carte blanche aujourd'hui. Mesdemoiselles, c'est à vous !"

    Quand la narratrice s'inscrit aux Beaux-Arts, au début des années 2000, la peinture est considérée comme morte. Les professeurs découragent les vocations, les galeries n'exposent plus de toiles.Devenir peintre est pourtant son rêve. Celui aussi de Luc et Lucie, avec qui elle forme un groupe quasi clandestin dans les sous-sols de l'école. Un lieu de création en marge, en rupture.Pendant ces années d'apprentissage, leur petit groupe affronte les humiliations et le mépris. L'avenir semble bouché. Mais quelque chose résiste, intensément.

    Mon avis : 

    C'est l'histoire d'un trio de jeunes qui font leurs études aux Beaux Arts. Malgré les remarques des profs, ils veulent peindre et n'en démordent pas. On suit leurs procesus créatifs malgré les humiliations des professeurs et les moqueries des camarades. 

    Je ne sais pas si cela se passe réellement comme ça dans les écoles d'art mais j'ai aimé cette immersion dans le milieu. Ce roman est moderne et réaliste, on s'attache à ce trio avec leurs humeurs, leurs petits cotés obsédés, mystérieux rêveurs et hors du monde particulièrement pour Luc. 

    C'est aussi une belle histoire d'amitié de soutien d'encouragement que nous raconte ce roman. L'écriture est fluide, précise et agréable j'ai vraiment passé un bon moment. J'ai par contre été déçue par la fin qui m'a semblé un peu trop facile et déja vue.

    Térébenthine de Carole Fives

    Térébenthine de Carole Fives n°5 janvier 2024

    Térébenthine de Carole Fives

    176 p (10428 - 176)

     


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  • Vladivostok Circus de Elisa Shua Dusapin

    4ème de couverture : 

    À Vladivostok, dans l'enceinte désertée d'un cirque entre deux saisons, un trio s'entraîne à la barre russe. Nino pourrait être le fils d'Anton, à eux deux, ils font voler Anna. Ils se préparent au concours international d'Oulan-Oude, visent quatre triples sauts périlleux sans descendre de la barre. Si Anna ne fait pas confiance aux porteurs, elle tombe au risque de ne plus jamais se relever. Dans l'odeur tenace d'animaux pourtant absents, la lumière se fait toujours plus pâle, et la distance entre chacun s'amenuise à mesure que le récit accélère. Dans ce troisième roman, Elisa Shua Dusapin convoque son art du silence, de la tension et de la douceur avec des images qui nous rendent le monde plus perceptible sans pour autant en trahir le secret.

    Mon avis : 

    J'avais beaucoup aimé un hiver à Sockho de cette autrice. C'est donc avec une attente de douceur et de poésie que j'ai abordé ce livre. 

    J'y ai découvert les coulisses du cirque, un monde à part, avec ses blessures et ses non dits. Comme la costumière (la narratrice) je me suis sentie parachutée dans ce milieu inconnu avec la difficulté d'en intégrer les codes. Les personnages sont assez difficiles à cerner, on découvre peu à peu leur histoire mais avec tellement de demi mots que l'on est sur de rien. 

    Je suis donc restée à la surface de ce roman sans pour autant avoir trouver celà désagréable, mais je n'y ai pas retrouvé ce que je venais chercher, si ce n'est une ambiance même si elle était un peu lourde.

    Vladivostok Circus de Elisa Shua Dusapin n°5 décembre 2023

    Dans la catégorie LIEU (4)

    Vladivostok Circus de Elisa Shua Dusapin

    Vladivostok Circus de Elisa Shua Dusapin

    176 p (9685 - 800)

     


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  • Le crocus jaune de

    4ème de couverture : 

    À sa naissance, Lisbeth est confiée à Mattie, une esclave, qui se voit contrainte de se séparer de son propre bébé pour devenir la nourrice de l'enfant.
    Au fur et à mesure que le temps passe, découvrant le monde qui les entoure, Lisbeth comprend de moins en moins l'attitude froide et distante de sa mère biologique, et celle, hautaine, de son père, sûr de ses privilèges. En grandissant, elle va développer avec Mattie une relation très intense qui va influencer toute leur vie. Mais le désir de liberté et de dignité qui les fait vivre et les unit ne sera pas sans conséquences....

    Mon avis : 

    L'histoire se passe en Virginie dans les années 1830 alors que sévit encore l'esclavage. Mattie est appelée à nourir la première enfant des maitres de la  plantation, Lisbeth. Pour celà elle doit abandonner son propre fils. Un lien très fort va se créer entre ces 2 femmes, un lien qui va perdurer à travers le temps et malgré les aléas de la vie. 

    Un roman passionnant qui nous raconte une page d'histoire, sans nous épargner mais sans pour autant ne montrer que le mauvais coté. C'est plutot bien mené et même s'il n'y a pas de grandes surprises et que l'on se doute de la tournure que va prendre cette histoire, on s'attache à ces personnages, au fort caractère de ces 2 femmes qui arrivent à imposer leurs idées envers et contre tout parfois au péril de leur vie.

    Certains passages sont difficiles mais d'autres sont d'une grande tendresse, on y découvre à la fois la vie des maitres et la vie des esclavages dans leur intimité. Une belle découverte et une lecture commune avec MHF 

    Le crocus jaune de Laila Ibrahim

    Dans la catégorie COULEUR (4)

    Le crocus jaune de Laila Ibrahim

    Le crocus jaune de Laila Ibrahim

    304 p (8885 - 2318)

     


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