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Présentation :
Maroua, Cameroun, 1992 : une adolescente de dix-sept ans est mariée de force à un notable de cinquante-quatre ans. Ce jour-là, personne ne tient compte du refus de la jeune fille. Quelques années plus tard, alors qu’elle a réussi à s’enfuir de ce premier mariage forcé, Djaïli Amadou Amal parvient à échapper à son second mari, polygame et violent. Mais celui-ci kidnappe ses filles. De ce destin tragique, elle va tirer la force et le courage de témoigner. Elle qui a eu la chance de grandir au milieu des livres commence à écrire pour dénoncer ces traditions barbares. S’appuyant sur sa notoriété grandissante et ses succès littéraires dans le monde entier, elle développe l’association “Femmes du Sahel”, et lutte pour l’éducation et l’émancipation des filles. Ce roman nous fait découvrir de l’intérieur le combat de cette révoltée qui ose braver cette inadmissible pratique.
Depuis toujours du côté de la cause des femmes, Maria Poblete parvient une nouvelle fois à nous embarquer aux côtés d’une rebelle qui résiste au patriarcat et à l’oppression masculine. Après Nadia Murad, Simone Veil ou Lucie Aubrac, elle nous offre une magnifique figure de résistante.Mon avis :
C'est l'histoire de Djaïli Amadou Amal qui nous est contée ici. Contrainte au mariage à l'age de 17 ans, elle n'a fait que se battre contre ces pratiques toute sa vie.
Racontée comme un roman, j'ai découvert la vie de cette femme qui mène un vrai combat dont on a la chance d'échapper en France. C'est bien écrit vivant, on en devine les horreurs sans qu'elles soient exprimées (ce livre est destiné à la jeunesse) mais permet d'ouvrir le dialogue.
A la fin du livre, un état général des mariages forcés et les avancées juridiques sont exposées, ainsi que la chronologie de la vie de Djaïli et les autres références sont répertoriées.
J'ai beaucoup aimé ce court roman, je pense qu'il mérite d'être mis en avant et de passer dans le maximum de mains.
Merci à Acte Sud Jeunesse et
Dans la catégorie ADJECTIF (5)
96 p (10252 - 1467)
6 commentaires -
Présentation :
Pour 3 millions de yens, une somme anormalement élevée, le jeune Tôru Igarashi, un étudiant, a accepté un petit boulot de six mois dans un orphelinat situé au fin fond des montagnes, pour s'occuper d'enfants et aider aux tâches d'entretien. Il y fait la connaissance de Sakurako, une jeune adolescente de 14 ans et du groupe d'enfants, un peu méfiants mais néanmoins plein d'énergie. Tout semble bien se passer jusqu'à ce qu'à la nuit tombée, cette ambiance joyeuse ne devienne malsaine et extrêmement sanglante ! Loin du monde, le cauchemar de Tôru ne fait que commencer. Les enfants deviennent d'incroyables machines à tuer, égorger, découper...
Mon avis :
J'ai choisi ces mangas un peu vite à la biblithèque, je trouvais la couverture jolie et colorée ... la tête de l'enfant sympathique et le titre ne m'a pas interpetlé plus que ça... du coup j'ai été vriametn surprise par cette histoire.
Toru, grace à sa mère et donc en toute confiance, va pour une somme plutot conséquente passée 6 mois dans un orphelinat avec pour mission s'occuper des enfants et participer aux taches ménagères. Il ne va pas falloir attendre longtemps pour qu'il se rende compte qu'il esttombé dans un bien étrange endroit. La directrice n'a que 14 ans, tous les jeunes semblent livrés à eux même sans aucun adulte et s'adonnent de bien horribles pratiques. C'est là qu'on apprécie que les mangas soient en noir et blanc !!
Une fois la surprise passée, j'avoue que j'ai bien aimé ce manga. ça sort de l'ordinaire ! Il y a a beaucoup de personnages et j'avoue parfois avoir eu du mal à les différencier, mais j'ai malgré tout passé un bon moment.
dans la catégorie PERSONNE HUMAINE (5)
471 p ( 10156 - 1271)
2 commentaires -
4ème de couverture :
À Vladivostok, dans l'enceinte désertée d'un cirque entre deux saisons, un trio s'entraîne à la barre russe. Nino pourrait être le fils d'Anton, à eux deux, ils font voler Anna. Ils se préparent au concours international d'Oulan-Oude, visent quatre triples sauts périlleux sans descendre de la barre. Si Anna ne fait pas confiance aux porteurs, elle tombe au risque de ne plus jamais se relever. Dans l'odeur tenace d'animaux pourtant absents, la lumière se fait toujours plus pâle, et la distance entre chacun s'amenuise à mesure que le récit accélère. Dans ce troisième roman, Elisa Shua Dusapin convoque son art du silence, de la tension et de la douceur avec des images qui nous rendent le monde plus perceptible sans pour autant en trahir le secret.
Mon avis :
J'avais beaucoup aimé un hiver à Sockho de cette autrice. C'est donc avec une attente de douceur et de poésie que j'ai abordé ce livre.
J'y ai découvert les coulisses du cirque, un monde à part, avec ses blessures et ses non dits. Comme la costumière (la narratrice) je me suis sentie parachutée dans ce milieu inconnu avec la difficulté d'en intégrer les codes. Les personnages sont assez difficiles à cerner, on découvre peu à peu leur histoire mais avec tellement de demi mots que l'on est sur de rien.
Je suis donc restée à la surface de ce roman sans pour autant avoir trouver celà désagréable, mais je n'y ai pas retrouvé ce que je venais chercher, si ce n'est une ambiance même si elle était un peu lourde.
n°5 décembre 2023
Dans la catégorie LIEU (4)
176 p (9685 - 800)
2 commentaires -
Présentation :
Un recueil de trois nouvelles inédites mettant en scène Edward Holmes et Gower Watson sous le règne du roi de France et d'Angleterre Henri VI.
Le chanoine à la lèvre tordue
Octobre 1421 : Alors que le régent de France, Henry V, refuse l'élection du nouvel évêque de Paris, un chanoine de la Sainte-Chapelle est découvert assassiné sur une berge derrière Notre-Dame.
Cinq médailles d'argent
Un homme dévoré par les loups qui arbore une médaille de la Vierge. Un avocat au Châtelet tué par des truands et qui porte la même médaille. Des insignes bien singuliers puisqu'ils montrent au revers l'effigie de celui qui se dit le nouveau roi : Charles VII...
L'escarboucle du roi CharlesL'escarboucle destinée au diadème de la future duchesse de Bedford a mystérieusement disparu
Mon avis :
3 longues nouvelles qui se passent à la fin du moyen age, 3 enquêtes de Edward Holmes accompagné de son acolyte Gower Watson.
Je ne suis pas fan des romans historiques et cette lecture ne m'a pas fait changé d'avis. C'est malgré tout très bien écrit, avec un vocabulaire riche. L'ambiance de l'époque est bien décrite aussi. Les nombreuses descriptions trainent en longueur et les actions sont racontées puis réportées à d'autres personnages ce qui allongent encore les récits.
Les enquêtes sont menées à la façon Shelock ce qui donne une dimension anecdotique agréable mais n'a pas suffi à m'apporter grand enthousiasme.
n°7 octobre 1023
480 p (9509 - 624)
4 commentaires -
4ème de couverture :
Un roman graphique subtil pour arpenter le long chemin qui mène à soi...
Visiblement, la Terre entière le savait avant elle : Élo est homo. Dans COMING IN, Élodie Font raconte les longues années - de l'adolescence à la trentaine - qui lui ont été nécessaires avant de réussir à oser, enfin, être elle-même.
Un récit drôle et sensible, mêlant pensées d'hier et réflexions d'aujourd'hui, mis en lumière par le trait puissant et poétique de Carole Maurel.Mon avis :
C'est le long parcourt d'Elodie que nous suivons, ce parcours dont on ne parle jamais qui est de prendre conscience, puis d'accepter son homosexualité avant de faire son coming out.
Tout en finesse mais sans doute avec un grand réalisme, Elo se cherche, essaie tant bien que mal à entrer dans le moule sociétal sans s'y sentir à l'aise mais sans vraiment comprendre pourquoi. Ceux sont tous les malêtres, les interrogations, les expériences que l'autrice nous partage avec ses mots portés par les illustrations de Carole Maurel. Un duo parfait pour raconter cette histoire qui m'a interpelée car je n'ai jamais imaginé ce parcours intérieur parfois douloureux qu'il fallait faire avant de s'ouvrir à l'extérieur.
Merci pour ces mots.
144 p (9029 - 144)
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