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4ème de couverture :
Le célèbre roman de Sôseki devient un manga. Célèbre et désopilant. Vue par l'oeil ironique d'un chat doté de remarquables talents d'observation et d'analyse, voici la vie d'un professeur d'anglais et de son entourage au début du vingtième siècle, lorsque le Japon est secoué par l'essor des valeurs mercantiles venues d'Occident.
Le professeur Kushami, double de l'auteur, sa famille, ses visiteurs, l'étudiant amoureux, le tireur de pousse-pousse, le riche industriel, la maîtresse de koto, sans oublier les chats, l'univers fantaisiste et débridé du roman est parfaitement restitué, avec toute sa richesse et sa profondeur.Mon avis :
Je ne connais pas le roman de Soseki duquel est tiré ce manga. J'ai été attirée par le titre et la couverture.
Le chat a trouvé refuge dans la maison du professeur Kushami, il y est accepté mais sans vraiment y être intégré. C'est donc à travers les yeux de celui ci que nous suivons la vie au sein de cette famille.
Je crois que je suis complétement passée à coté de ce livre, j'ai trouvé les personnages sans grand intéret peut être est ce un peu dépassé ! Seule la vie du chat m'a interessée ! Les illustrations sont malgré tout assez expressives y compris pour les humains, ce qui a fait que j'ai poursuivi ma lecture. Mais pour moi c'était une mauvaise pioche.
dans la catégorie ANIMAL (3)
208 p (7471 - 904)
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4ème de couverture :
Guylaine a la particularité d'être née moche. Elle adapte ses comportements pour trouver de smoyens d'acahpper à cette malédiction et s'arranger avec la réalité. Avec le temps, les disgrâces s'atténuent. Ce récit résolument féministe prône l'acceptation de soi.
Mon avis :
Guylaine nous raconte sa vie depuis sa naissance et le bonheur de ses parents à une certaine maturité venue avec l'age avant le grand age ! Comment elle a appris qu'elle était moche et comment sa vie en a été radicalement changée, comment elle a couru après l'amour persuadée qu'elle n'y avait pas droit ...
J'ai trouvé que Guylaine portait un regard très dur et surtout très sclérosant sur elle même. Comment une parole peut transformer une vie si on s'y accroche. C'est la mocheté qui est traité ici mais elle fait référence à toutes ces pensées limitantes qui nous empêchent d'avancer et d'être épanouie.
A travers son parcours que j'ai trouvé malgré tout très long, cette BD se termine sur une note un peu plus positive.
Les illustrations dans les tons de brun surajoutnte à cette ambiance un peu déprimante, heureusement il y a malgré tout une certaine fluidité et les pages non normalisées ouvrent un espace plus dynamique et léger.
A mettre entre toutes les mains des personnes complexées.
Dans la catégorie GROS MOT ( 3)
208 p (7263 - 696)
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4ème de couverture :
"Je passe mon temps à voler des gens. Dans le métro, dans la rue, au café, sur la plage. Ce peut être une femme, un homme, un adolescent, une enfant, un couple... J'ai toujours un carnet et un stylo sur moi. Je tente de les deviner, aucun ne doit me rester étranger, je veux les garder, je finis par les inventer, ce que je nomme voler." Avec ces soixante-cinq récits brefs, Arnaud Cathrine capte les vies potentielles de celles et ceux qu'il croise, tout en renvoyant aux fantasmes de celui qui les regarde. J'entends des regards que vous croyez muets propose donc un jeu de miroirs entre ces inconnus propices à la fiction et l'autoportrait de l'auteur devenu à son tour un personnage à part entière.
Mon avis :
Comme un album photo, Arnaud Cathrine saisit l'instant et nous raconte une histoire, réelle parfois souvent imaginaire. Il nous emmène en voyage avec différents personnages croisés dans la vie sur une terrasse de café, dans un restaurant, sur la plage, dans une parc, dans la rue ... à Paris, à Arcachon, en Normandie ou en Provence.
C'est varié, divertissant, souvent poétique, des petites histoires qui se dégustent à l'envi en quelques pages parfois quelques phrases.
Un livre original dans sa forme, comme des petites nouvelles en direct du coeur des français.
N°17 novembre 2023
dans la catégorie ADJECTIF (3)
192 p (7055-488)
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Présentation :
Coline vit en France et rêve de devenir illustratrice. Ses recherches d'inspiration la conduisent à contacter Marley, une photographe installée à Montréal.
De son côté, Marley a abandonné sa passion pour la photo pour se laisser porter par une vie sociale trépidante : un job alimentaire, un amoureux québécois...
Les deux jeunes femmes que tout oppose vont tisser sur internet un lien plus fort que la distance et le décalage horaire, qui va grandir de façon troublante jusqu'à la rencontre...Mon avis :
Coline vit en France, elle est illustratrice et cherche l'inspiration pour son prochain album. Elle va contacter Marley, française qui vit à Montréal et a publié quelques photos inspirantes. Peu à peu elles vont faire connaissance et créer de jolis liens.
C'est une BD originale car écrite à 4 mains,deux pages se font face sur chacune d'elle la vie de Coline et de Marley... ce qui fait qu'au fil de la lecture on avance dans les 2 histoires en même temps. Parfois certaines pages se répondent c'est original, ludique et ça donne du rythme.
L'histoire est celle d'une amitié qui se construit sans a priori juste avec la curiosité de découvrir d'autre. C'est simple mais beau.
J'ai bien aimé aussi la fin d'album qui explique la construction de cette oeuvre. Un très agréable moment de lecture où les 2 styles se mélent l'un à l'autre.
dans la catégorie OBJET (3)
192 p ( 6863 - 296)
4 commentaires -
Présentation :
Nord de la France. Ici on vit la mine avec le coeur, le corps et la nécessité de vivre. De survivre. Personne n'y descend de gaieté de coeur à la mine. Marcel est un enfant de la mine, et quand on est enfant d'un mineur, un jour ou l'autre on descend se noircir la peau et l'âme. Faut bien vivre. Mais Marcel est un esprit libre, amoureux, il rêve d'une vie meilleure. Un jour il prend la route de Paris, ville lumière, pour y trouver... le noir de son drapeau.
Mon avis :
Marcel vit dans le Nord de la France et n'a pas d'autre choix que de descendre à la mine. Mais c'est un esprit libre il décide plutot de tout quitter y compris sa bien aimée mais pour trouver quoi ?
Une BD toute en noir et blanc, aux traits nerveux, qui offre des personnages aux visages tristes et secs. ça donne une ambiance d'après guerre qui plombe. Une BD qui intérroge sur la réelle liberté, la fuite, trouve t on vraiment mieux quand on va voir ailleurs ? Peut on échapper à son destin ? On y retrouve toute une époque de misère où chacun essaie de s'en sortir comme il peut pas toujours dans la finesse et la légalité. Y est aussi abordé la politique et quel engagement on est prêt à mettre pour poursuivre ses idéaux.
Une BD complète, intéressante mais loin d'être divertissante.
dans la catégorie COULEUR (3)
104 p (6671 - 104)
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