• Baise moi de Virginie Despentes

    4ème de couverture : 

    Nadine et Manu sont deux filles de leur époque, à une nuance près : elles refusent de subir la vie, ses frustrations et ses défaites. Alors, elles forcent le destin à accomplir leur volonté, persuadées que tout ce qui ne les tuera pas les rendra plus fortes. De casses de supermarché en revanches sanglantes, elles deviennent de prédatrices insatiables et sans scrupules, parsemant leur sale balade de sentences bien brutales, syncopées et implacables.

    Mon avis : 

    Puis-je dire que c'est un roman sur la liberté ? La liberté de vivre loin de toutes notions de respect des lois, de l'autre ... 

    Un road movie à travers la France, une rencontre à la Thelma et Louise où tout va basculer pour aller vers le pire.

    Sexe, violence, vol, meurtre, alcool, le tableau n'est pas beau mais attachant. Le vocabulaire cru et provocant porte bien les propos qu'il décrit. 

    Les scènes de sexe sont loin d'être émoustillantes car elles sont souvent violentes et pas toujours consenties, sans être vulgaires pour autant. 

    Baise moi de Virginie Despentes

    dans la catégorie GROS MOT

    Baise moi de Virginie Despentes

     

    Dans la foulée j'ai regardé le film tiré ce roman réalisé par Virginie Descentes elle même. L'histoire est plutot bien respecté mais la violence du livre ne ressort pas du tout, ça manque de rythme (sauf pour la musique) et les acteurs ne sont vraiment pas très bons.

     

    Baise moi de Virginie Despentes


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  • Biographie de la faim de Amélie Nothomb

    4ème de couverture : 

    L'auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l'Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l'a conduite la carrière d'un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante,
    quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d'une nourrice japonaise, d'une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation.

    Mon avis : 

    J'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ce livre dans tout le premier tiers, parce que l'auteure reprend ses souvenirs d'enfance au Japon puis en Chine sujets déjà abordés des Stupeurs et tremblements et dans Métaphysique des tubes.

    La faim dont il est question dans le titre du livre est plutôt survolé et revient dans le roman par petits rappels mais sans réelle profondeur comme si ce thème revenait à esprit de l'auteure par hasard.

    Les 2 derniers tiers sont plus intéressants puisque l'on découvre la vie de la jeune Amélie à New York, au Bangladesh et pour finir son retour en Belgique.

    Mais je n'ai pas vraiment été passionnée par ce titre.

    Biographie de la faim de Amélie Nothomb

    Auteur Belge 

    Biographie de la faim de Amélie Nothomb

     


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  • Vite, trop vite de Phoebe

     

    4ème de couverture : 

    " Je ne me souviens pas de ma naissance mais je sais que j'étais un bébé très laid. Comme ça ne s'est pas beaucoup amélioré depuis, j'imagine que je dois m'estimer heureuse si c'est ma jeunesse qui l'attire. " Ainsi commence l'émouvant journal de Minnie Goetze, une adolescente de quinze ans tiraillée par ses angoisses existentielles adolescentes, son égocentrisme et ses pulsions autodestructrices, qui court après la reconnaissance et se précipite un peu vite dans la sexualité. Minnie déteste l'école, rêve de devenir artiste, spéléologue ou barmaid. Alors qu'elle est trop timide et complexée pour adresser la parole aux garçons de son âge, elle couche avec le copain trentenaire de sa mère et essaie de trouver son chemin sans guide, sans défense, et pourtant sans la moindre trace de peur. Cette histoire se déroule dans le San Francisco licencieux des années 1970, mais la quête d'émancipation et d'épanouissement de Minnie est aussi universelle qu'intemporelle. La satire du monde qui s'y déploie est féroce mais sans complaisance, parce que même si Minnie décrit la société des adultes comme un club aux règles plus que questionnables, c'est un club dont elle entend bien se voir remettre un jour une carte de membre.

    Mon avis : 

    Sexe, alcool, drogue et rock&roll, voilà dans quel univers nous plongeons avec ce roman/journal. 

    Minnie entre dans l'adolescence de plein fouet, dégoutée de l'école elle se fait mettre à la porte de plusieurs établissements, elle cherche des repères auprès d'adultes qui au final ne sont pas beaucoup plus stables qu'elle. Alors elle fait comme elle peut et partage avec nous ses remarques et état d'âme.

    Le monde de San Francisco des années 1970 n'est pas si éloigné de ce que l'on vit aujourd'hui dans certains quartiers en France, ce qui fait que ce roman est très actuel.

    Les illustrations superbes qui accompagnent ce roman sont d'une grande finesse et apportent un poids supplémentaire aux propos tenus.

    Vite, trop vite de Phoebe Gloeckner

    Dans la catégorie PONCTUATION

    Vite, trop vite de Phoebe Gloeckner

    Vite, trop vite de Phoebe Gloeckner


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  • Prendre Gloria de Marie Neuser

     

    4ème de couverture :

    " Vous regardez entrer une amie dans une église un dimanche à 11 h 30. "

    Dans la commune italienne de P., on sauve les apparences. Et surtout le dimanche. Le 12 septembre 1993 a dérogé à la règle.
    Ce jour-là, Gloria Prats quitte son amie Elena pour honorer un rendez-vous. Elle franchit le perron de l'église de la Miséricorde. Un rendez-vous furtif, pas plus de quelques minutes.
    Le 12 septembre 1993, les minutes deviennent des heures. Gloria ne ressort pas.

    Une fugue, à coup sûr. Ou un coup de ce petit Albanais trop discret pour être honnête. Tout, mais pas le principal suspect, protagoniste numéro 2 du rendez-vous : Damiano Solivo.

    Comment on construit un monstre, comment le pouvoir oblitère la vérité dans une ville de province pétrie de règles ancestrales. Prendre Gloria est un roman noir et une puissante critique sociale, genèse du diptyque tiré d'un fait divers qui tourmenta l'Italie et l'Angleterre de 1993 à 2011.

    Mon avis : 

    Toute l'originalité de ce roman vient de sa construction : ces allers-retours entre le jour de la disparition de Gloria et celui où le corps est retrouvé, en passant l'évolution de l'enquête entre ces 2 dates et la description des personnages qui ont entouré la jeune fille.

    Tous ces personnages qui sont particulièrement bien travaillés ; enfermés dans leur croyance, leur éducation , corrompus pour certains, obsédé pour d'autres. Ceux qui parlent, ceux qui se taisent, ceux qui n'osent plus dire.

    Pas de grand suspens mais un plongeon dans l'enquête même quand faire émerger la vérité est loin d'être simple.

     

    Merci  Prendre Gloria de Marie Neuser pour cette découverte.

     

    Dans la catégorie PRENOM

    Prendre Gloria de Marie Neuser

     

    Prendre Gloria de Marie Neuser


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  • Dans l'intérêt de l'enfant de Ian McEwan

    4ème de couverture : 

    À l’âge de cinquante-neuf ans, Fiona Maye est une brillante magistrate spécialiste du droit de la famille. Passionnée, parfois même hantée par son travail, elle en délaisse sa vie personnelle et son mari Jack. Surtout depuis cette nouvelle affaire : Adam Henry, un adolescent de dix-sept ans atteint de leucémie, risque la mort. Les croyances religieuses de ses parents interdisant la transfusion sanguine qui pourrait le sauver, les médecins s’en remettent à la cour. Après avoir entendu les deux parties, Fiona décide soudainement de se rendre à l'hôpital, auprès du garçon. Mais cette brève rencontre s’avère troublante et, indécise, la magistrate doit pourtant rendre son jugement. 

    Dans ce court roman, Ian McEwan allie avec justesse la froideur de la justice à la poésie et à la musicalité qui imprègnent la vie des personnages. Dans un style limpide, il crée une ambiance oppressante et fait preuve d’une complexité thématique impressionnante. Les certitudes se dérobent : où s’arrête et où commence l’intérêt de l’enfant ?

    Mon avis : 

    "L'intérêt de l'enfant" a eu bien du mal à intéresser la lectrice que je suis tout simplement parce l'affaire qui aurait pu occuper à mon sens tout le livre est noyée dans les problèmes de couple de Fiona et tout un tas d'autres cas qui sont survolés. 

    J'aurai aimé comprendre, suivre cette affaire de bout en bout sans parasitage, car je sais que la justice est minutieuse. 

    Heureusement, il y a des passages poétiques où la musique est mise à l'honneur et où les émotions font leur apparition mais ils sont trop rares. 

    L'avis de Gambadou

    Traduit de l'Anglais

     L'intérêt de l'enfant de Ian McEwan

     

    1 mois = 1 illustration : hiver

    L'intérêt de l'enfant de Ian McEwan

     

    L'intérêt de l'enfant de Ian McEwan


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