• In utero de Julien Blanc Gras

    4ème de couverture : 

    Globe-trotter insatiable, l'auteur a posé ses valises pendant 9 mois pour observer un ventre s'arrondir. Journal de grossesse, In utero explore cette période de latence qui transforme l'homme en père, et la Femme en baleine. Du test à l'accouchement, c'est le récit d'une aventure à la fois intime et universelle, avec ses joies et ses angoisses. Une aventure (très) rarement racontée du point de vue masculin. C'est aussi une réflexion documentée sur la grossesse à travers l'histoire et les cultures, une méditation sur la paternité à venir, traversée de questions existentielles (Faut-il faire des enfants dans un monde surpeuplé ? Peut-on accoucher en chaussettes ?).

    On y retrouve l'humour, le ton distancié et la fluidité de style de l'auteur de Touriste. Menée avec tendresse et profondeur, cette balade autour du ventre devient, au fil des mois, une marche forcée vers l'optimisme. In utero : un livre de chevet pour les futurs parents, les déjà parents, et pour ceux qui hésitent.

    Mon avis : 

    Une lecture légère et documentée, entre angoisse et émotions. C'est avec plaisir que je me suis replongée dans ces moments à travers le regard de cet homme.

    Un style fluide  et agréable comme une soirée avec un vieux pote. J'ai cependant trouvé l'auteur un peu froid pour un futur papa, surtout lorsqu'il parle de "la femme" qui est quand même la mère son fils ! Thème qui a fait débat ici car mon chéri a trouvé qu'au contraire il rendait hommage à toute la gente féminine. 

    Ma belle mère qui a aussi partager cette lecture avec nous s'est bien amusé et a trouvé que c'était une bulle légère dans le marasme des sujets littéraires abordés. 

    In utero de Julien Blanc Gras

     


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  • Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine Le Vigan

    4ème de couverture : « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. 
    La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. 
    Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » 

    Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force. 


    Mon avis : On ne sait jamais vraiment où se trouve la réalité et où se trouve la fiction. L'écriture est toujours fluide et facile à lire. Mais je ne me suis pas attachée aux personnages comme dans ses autres oeuvres.  Un bon livre mais pas le meilleur à mon sens.

    Je suis retombée sur ce post dans mes brouillons alors que je l'avais lu quasiment à sa sortie et que je suis en train de lire "d'après une histoire vraie" !!  Il participe au challenge 

    Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine Le Vigan

     


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  • Combien de fois je t'aime de Serge Joncour

    4ème de couverture : 

    Combien de fois aime t on dans une vie ? Dis sept rencontres, dis sept histoires pour dire, sur le fil de l'émotion, qu'on en finit jamais d'aimer.

    Mon avis : 

    Combien de fois dirai je que j'aime Joncour ? Une fois de plus sans doute avec ces histoires remplies d'émotion, d'une grande tendresse et parfois d'une profonde tristesse.

    Beaucoup de thèmes abordés : la vie de couple, le désir d'enfant, la rencontre, la différence d'âge, la maladie, les fantasmes, ... tout en pudeur en quelques mots. 

    Des histoires qui font porté un regard sur notre propre façon d'aimer. 

    dans la catégorie PRONOM PERSONNEL

    Combien de fois je t'aime de Serge Joncour

     

     


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  • Le viking qui voulait épouser la fille de soie de Katarina Mazetti

    4ème de couverture : 

    Sur une île du sud de la Suède au Xe siècle, un homme vit seul à la ferme avec ses deux fils. Le chemin de ceux-ci est tout tracé : naviguer au loin, pour guerroyer au-delà des mers à l'Ouest, ou pour faire commerce sur les voies fluviales de l'Est. De l'autre côté de la Baltique, à Kiev, vivent un marchand de soie et sa famille. Radoslav rêve de devenir soldat, sa soeur Milka est une jeune fille raffinée qui joue avec ses deux esclaves : Petite Marmite et Poisson d'Or. Mais la belle ville d'Orient est sur le point de tomber aux mains des pillards. Milka et Radoslav trouveront refuge auprès de rustres navigateurs venus du Nord. Dès lors le destin des deux familles sera à jamais mêlé.
    Du suspense, de l'amour, du sang, des combats, et même de la poésie - eh oui, les Vikings étaient aussi de formidables poètes !

    Mon avis : 

     

     Katarina Mazetti change de genre, pourquoi pas ? Rien à voir avec ses précédents romans puisqu'elle se lance dans l'historique avec ce livre sur les Vikings. 

    Les nombreuses références à la mythologie ou aux coutumes  sont moyennement bien intégrées au texte et en gênent parfois la lecture. L'alternance chapitre après chapitre de la vie de Milka et de Säbjörn embrouille d'autant les pistes que nous ne sommes pas habitués à des noms pareils et coupe la fluidité du texte.

    Ce roman est malgré tout très intéressant, vivant, et nous transporte dans une autre monde en apportant une image très positive et différente de ce peuple qui a assez mauvaise réputation. Il nous questionne aussi sur nos propres traditions et cultures.

    Traduit du suédois

    Le viking qui voulait épouser la fille de soie de Katarina Mazetti

    Coche 2 cases

    1 livre choisi en ce basant uniquement sur sa couverture 

    1 livre que tu possèdes mais n'as pas lu avant

     


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  • Respire de Anne Sophie Brasme

    4ème de couverture : 

    Charlène est une enfant comme les autres, qui vit sans trop se poser de questions, prend ce qu’on lui donne et ne demande rien. Elle habite un immense appartement à Paris avec ses parents, pas très aimants ni très amoureux. Charlène souffre : elle est asthmatique, se sent incomprise, mal aimée. Avec l’entrée au collège commencent de longs mois difficiles, de solitude et d’attente. Jusqu’à l’arrivée de Sarah, brillante, magnétique. Une amitié naît, qui pour Charlène est un don inespéré de la vie, un émerveillement. Avant les petites déceptions, les souffrances, la passion puis le désespoir. Un roman d’une vérité hallucinante écrit par une jeune fille de 17 ans.

    Mon avis : 

    Bien sur j'avais les images du film en tête en lisant ce livre (je vous en parle ici) et elles étaient sans doute trop présentes pour que j'apprécie ce livre à sa juste valeur, mais en même temps elles m'ont permis d'aller jusqu'au bout car sinon je crois que j'aurai abandonné.

    Charlène est une jeune fille mal dans sa peau, qui tourne son mal être autour de son nombril ce qui est plutôt agaçant. Sans avoir envie de la manipuler comme Sarah le fait on a quand même envie de la secouer et de lui dire de regarder un peu autour d'elle.

    Le style est agréable, il a de belles descriptions de paysages, de sensations de souvenirs, mais ce livre est quand même globalement d'une grande tristesse et sans suspens.

    Mélanie Laurent a eu la bonne idée de garder le secret du début du livre pour faire monter la pression tout au long du film ce qui n'est pas le cas dans le roman et qui du coup lui fait perdre de sa profondeur.

     

     Dans la catégorie UN SEUL MOT

    Respire de Anne Sophie Brasme

     

    Respire de Anne Sophie Brasme


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