• Et il me parla de cerisiers, de poussières et de montagne de Antoine Paje

    4ème de couverture : 

    Le héros de ce roman écrit à la première personne pensait avoir pris la bonne route, vivre comme il l'entendait jusqu'à ce qu'il soit mis en garde à vue pour un incident assez étonnant lors d'une virée festive aux États-unis. Il va faire en prison une rencontre qui va changer le cours de sa vie. Revenu en France, il va changer son mode de vie, réussir professionnellement jusqu'à ce qu'il rencontre deux autres personnes qui vont finir par opérer un changement total en lui et le libérer pour de bon de toutes ces peurs qui lui entravaient l'existence. Voici l'histoire de Paul Lamarche, un homme soumis à ses peurs « intérieures », sans même en avoir conscience, qui se serait mis en colère si on lui avait étalé sous le nez l'ampleur de la trouille qui le menait. Lui, peur ? Certainement pas. Il fallait donc qu'il en prenne conscience tout seul. Il rampa longtemps, pour se mettre un jour debout et marcher. Bref, pour se mettre à vivre.

    Mon avis : 

    J'avoue avoir été un peu effrayé à la lecture du préambule et de l'avant propos. Me demandant dans quelle sorte de lecture je m'étais embarquée !! 

    Mais lorsque l'on rentre dans le vif du sujet tout s'éclaire et c'est dans le voyage initiatique de Paul que l'auteur nous embarque. 

    Ecrit à la première personne, ce récit n'en parait que plus vivant, il est riche et à la fois simple. l'écriture est agréable drôle et vivante.

    Merci Kirzy pour ce choix. Lc avec Gwenaelle. 18 points dans le groupe des PAL'listes !

    Et il me parla de cerisiers, de poussières et de montagne de Antoine Paje

    Dans la catégorie LIEU / voyage

    Et il me parla de cerisiers, de poussières et de montagne de Antoine Paje

     


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  • Il reste la poussière de Sandrine Collette

    4ème de couverture : 

    Argentine, plateaux de la Patagonie. Une steppe infinie, balayée par des vents glacés. C'est là que Rafael, dix ans, grandit dans une famille haineuse. Sa mère s'est endurcie autour d'un secret qu'elle a su garder mais qui l'a dévorée de l'intérieur : une nuit, elle a tué leur ivrogne de père et a coulé son cadavre dans les marais. Depuis, elle fait croire que son mari les a abandonnés, et mène son maigre élevage de moutons et de boeufs d'une main inflexible, écrasant ses quatre garçons de sa dureté et de son indifférence. Mais depuis, aussi, les aînés détestent leur plus jeune frère, né après la disparition du père, et en ont fait la cible de leurs jeux brutaux. Alors Rafael, seul au monde, ne vit que pour son cheval et son chien. Voilà longtemps qu'il a compris combien il était inutile de quémander ailleurs un geste d'affection. Dans ce monde qui meurt, car les petits élevages sont peu à peu remplacés par d'immenses domaines, la révolte est impossible. Et pourtant, un jour, le jour le plus sauvage et le plus douloureux de la vie de Rafael, quelque chose va changer. Le jeune garçon parviendra-t-il à faire sauter l'étau de terreur et de violence qui le condamne à cette famille ? Avec ce roman sombre, planté dans une nature hostile et sublime, Sandrine Collette explore les relations familiales impossibles, et la rédemption, ou non, d'un petit garçon qui a gardé son humanité.

    Mon avis : 

    Un livre bien différent de précédents. Il y a moins d'actions, l'horreur est plus psychologique mais les personnages sont bien décrits. La nature elle aussi est hostile  : les grands espaces arides et difficiles à vivre, la dureté de la vie à ferme avec la tonde des moutons et le mariage des bovins. 

    Une vie dure qui marque les personnages, les enferme dans un profond silence et où  les coups et les regards haineux sont les seuls moyens de communication.

    Une petite parenthèse à la poursuite de chevaux avalés permet d'alléger le propos et fait découvrir une autre vie faite de liberté et de quasi bonheur. Mais ce n'est qu'une parenthèse, léger rayon de soleil dans la noirceur de cette poussière.

    Il reste la poussière de Sandrine Collette

    Dans la catégorie PHRASE

    Il reste la poussière de Sandrine Collette

    Un mois = une illustration : du gris

    Il reste la poussière de Sandrine Collette

    LC commune groupe de lecture 

     


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  • Le tailleur gris de Andrea Camilleri

    4ème de couverture : 

    Pour un banquier de renom fraîchement retraité, les jours ont la couleur de l'ennui. Il observe Adele, son épouse de vingt-cinq ans sa cadette. Adele est une femme nantie et respectée, belle à en mourir. Adele a un appétit sexuel démesuré, mais fait chambre à part depuis trois ans. Adele le trompe, et il le sait. Et quand elle revêt son tailleur gris, Adele cache des secrets glus noirs encore...

    Mon avis : 

    Première découverte de cet auteur, après avoir lu plusieurs posts tentants sur les blogs. Roman noir annoncé sur la couverture, allons y : je suis confiante.

    De noir je n'ai pas trouvé quand chose mais j'ai quand même été séduite par cette écriture agréable, par les personnages énigmatiques, manipulateurs, ce passage de vie active à la retraite, pas si facile à gérer si l'on en croit le narrateur,  par l'ambiance générale de ce roman.

    Pas tout à fait un coup de coeur mais ça aurait pu. 

    traduit de l'italien

    Le tailleur gris de Andrea Camilleri 

    dans la catégorie COULEUR

    Le tailleur gris de Andrea Camilleri

    un mois = une illustration : du gris

    Le tailleur gris de Andrea Camilleri

     

     


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  • Marina Bellezza de Sylvia

    4ème de couverture : 

    Une vallée du Piémont, dans les contreforts des Alpes, autrefois prospère. L industrie lainière qui la faisait vivre s est délocalisée au début des années 2000 et dans ces petites villes à présent désolées, les jeunes se résignent à voir la crise s éterniser. Mais Andrea et Marina, eux, ont des projets d avenir. Lui rêve de plaquer sa famille bourgeoise et ses diplômes universitaires pour élever des vaches dans la ferme d alpage de son grand-père. Elle écume les kermesses et les télécrochets dans l espoir de devenir une star. Avec son allure et sa voix de déesse, une volonté de fer et la morgue de ses vingt ans, Marina est convaincue que sa place est au centre des regards faute d avoir su retenir celui de son père... Andrea et Marina. Attraction et répulsion. Tout semble les éloigner et pourtant une passion dévorante les unit depuis l adolescence, une fièvre qu ils se promettent à chaque fois d éteindre... Mais est-il raisonnable d être sage quand « [leur] génération [est] exclue de tout, née au mauvais moment au mauvais endroit. Alors autant se retirer sur la frontière. Rebrousser chemin, désobéir. »
    Dans ce deuxième roman, Silvia Avallone se montre une fois encore incroyablement douée pour décrire les failles de notre société, les doutes de sa jeunesse et le mouvement qui la pousse à se réapproprier sa terre et ses origines.

    Mon avis : 

    Un roman qui m'a paru peu original au début. Puis je me suis attachée aux personnages presque plus à Andrea qu'à Marina, sans doute parce que je me sens plus proche de lui dans sa façon d'appréhender la vie. 

    Et puis j'ai eu envie de savoir comme leur couple aller évaluer et quand je suis arrivée à la fin j'en aurai voulu encore plus.

    Beaucoup de choses dans ce roman entre la quête désespérée pour la reconnaissance et le succès de Marina, et l'envie de vivre sa vie comme il l'entend de Andrea, les portraits des parents  bien trempés d'un coté comme de l'autre, les 2 copains toujours là qui encaissent et soutiennent malgré tout.

    La déception de cette Italie en crise où chacun essaie de se débrouiller comme il peut est très enrichissante. J'ai aussi beaucoup aimé cet attachement à la terre, au lieu où l'on a grandi ou l'on est né. 

    Oui au final je me suis retrouvé dans ce livre et j'ai aimé cette histoire.

    Merci à Marina Bellezza de Silvia Avallone et aux éditions Liana Levi

     

    traduit de l'italien

     

    Marina Bellezza de Silvia Avallone

     

    dans la catégorie PRENOM 

    Marina Bellezza de Silvia Avallone

    Un mois = une illustration : du gris

    Marina Bellezza de Silvia Avallone

    Marina Bellezza de Silvia Avallone N° du book jar d'Enna + 52 points dans le groupe des PAL'Listes !  


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  • La reine Margot de Alexandre Dumas

    4ème de couverture : 

    Le 18 août 1572, la Cour du roi Charles IX célèbre le mariage de Marguerite de Valois, la sœur du roi, avec Henri de Navarre, jeune roi protestant et futur Henri IV. Dans une France ensanglantée par les guerres de religion, ces « noces vermeilles » précipitent le cruel massacre de la Saint-Barthélemy. Le Louvre devient alors le théâtre des complots politiques, des vengeances, des trahisons, des empoisonnements et des duels à l’épée, mais il abrite aussi la passion secrète entre la belle reine Margot et le jeune comte de la Mole.

    Mon avis :

    A part la première partie sur l'horriblement célèbre nuit de la St Barthélémy, qui m'a à peu près intéressée j'avoue que je me suis plutôt ennuyée avec ce roman.

    J'avais l'impression que l'histoire n'avançait pas, par ses longs passages descriptifs, ses mensonges incessants dans lesquels je me suis perdue, ses nombreux personnages plutôt antipathiques.

    Définitivement les romans historiques classiques ne sont pas pour moi.

    Dans la catégorie PRENOM

    La reine Margot de Alexandre Dumas

     

    La reine Margot de Alexandre Dumas  

    La reine Margot de Alexandre DumasBook Jar de Février chez Enna

    et du groupe les PAListes (56 points)


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