• Du domaine des murmures de Carole Martinez

    4ème de couverture :

    En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire "oui" : elle veut faire respecter son voeu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe... Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte. Carole Martinez donne libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous entraîne dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein de sensualité.

    Mon avis : 

    Un roman d'une grande poésie qui se lit comme un souffle. 

    Une belle histoire de femme qui se bat pour ses convictions, envers et contre tous. Une histoire où la religion tient une place importante et mène le monde. 

    Enfermée dans sa cellule, Esclarmonde laisse venir la vie à elle avec les pèlerins ou des visions nocturnes, est un guide pour beaucoup, les protège malgré elle. Elle n'est pas épargné pour autant mais ne perd pas espoir malgré.

     

    Tirage au sort du Book Jar de Enna, le N°16 de ma PAL. et en prime son avis, et celui d'Aifelle

    Dans la catégorie LIEU

    Du domaine des murmures de Carole Martinez

     

    Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill de Jean Régnaud et Emile Bravo


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  • Petit traité des privilèges de l'homme mur et autres réflexions de Lemming Jensen

    4ème de couverture :

    Quelle chance d'être obligé de se lever la nuit pour des besoins purement physiologiques ! C'est l'occasion de donner libre cours à ses pensées sans risquer d'être dérangé. Si l'on n'est pas censé filer à la cuisine pour une collation nocturne, alors pourquoi les frigos sont-ils dotés d'une lampe qui s'allume ? Grâce au rituel qui s'installe, notre homme va désormais pouvoir philosopher en paix et régler pas mal de questions, de l'existence de Dieu à la guerre en Irak. Rien que ça.

    Mon avis : 

    Un petit livre drôle dans son premier tiers, qui décrit avec humour les moments de "méditation" lors de réveils nocturnes que les hommes rencontrent à partir d'un certain âge. 

    Des réflexions sur la vie, des retours sur le passé, des recettes pour ne pas se faire prendre. Quelques critiques de la société plut bien vu. Un bon moment de lecture avec quelques fous rires, assez rares pour être signalés !

    Lu dans la cadre d'Etranges lectures organisé par le réseau des bibliothèques de mon département.

    Petit traité des privilèges de l'homme mur et autres réflexions nocturnes de Flemming Jensen

    traduit du danois 

    Petit traité des privilèges de l'homme mur et autres réflexions nocturnes de Flemming Jensen

    dans la catégorie TAILLE

    Petit traité des privilèges de l'homme mur et autres réflexions nocturnes de Flemming Jensen

     

    Les vieux fourneaux T2 de Wilfrid Lugano et Paul Cauuet


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  • Six jours de Ryan Gattis

    4ème de couverture : 

    29 avril-4 mai 1992.
    Pendant six jours, l’acquittement des policiers coupables d’avoir passé à tabac Rodney King met Los Angeles à feu et à sang.
    Pendant six jours, dix-sept personnes sont prises dans le chaos.
    Pendant six jours, Los Angeles a montré au monde ce qui se passe quand les lois n’ont plus cours.
    Le premier jour des émeutes, en plein territoire revendiqué par un gang, le massacre d’un innocent, Ernesto Vera, déclenche une succession d’événements qui vont traverser la ville.
    Dans les rues de Lynwood, un quartier éloigné du foyer central des émeutes, qui attirent toutes les forces de police et les caméras de télévision, les tensions s’exacerbent. Les membres de gangs chicanos profitent de la désertion des représentants de l’ordre pour piller, vandaliser et régler leurs comptes.
    Au cœur de ce théâtre de guerre urbaine se croisent sapeurs pompiers, infirmières, ambulanciers et graffeurs, autant de personnages dont la vie est bouleversée par ces journées de confusion et de chaos.

    Six jours est un roman choral magistral, une sorte de The Wire (Sur Écoute) transposé sur la côte Ouest, un texte provocant à la croisée de Short Cuts et Boyz N the Hood.

    Un récit épique fascinant, une histoire de violence, de vengeance et de loyautés.

    Mon avis : 

    Une lecture qui n'a pas été facile. Au delà des faits relatés qui sont d'une grande violence, c'est aussi le style de l'auteur qui complique la lecture.

    En effet, chaque partie du livre donne la parole à un personnage qui raconte sa vie et plus particulièrement ses actions lors de ces terribles émeutes, à la première personne et dans un langage quasi parlé. De plus, certains mots sont en "argot" et traduits dans un glossaire à la fin du livre, ce qui apporte un frein de plus à la fluidité de la lecture. 

    Sinon ce "roman / documentaire" relate les émeutes de 1992 qui ont mis à feu et à sang (et là ce n'est pas seulement une expression) toute la ville de L. A. 

    Des passages très réels et toujours d'actualité 

    p.199 : Un hélicoptère vole au dessus de nos têtes - on dirait Channel 7 -  braque un projecteur sur nous, comme si on était tout au fond d'un gouffre, plongé dans l'obscurité. Les habitants d'ici savent ce que ça fait réellement. Ils savent à quel point la vie peut être moche. Tous les autres, ceux qui sont installés chez eux à regarder les évènements à la télévision, n'en ont pas la moindre idée. Ceux là sont choqués des émeutes. Ils ne peuvent pas comprendre, parce qu'ils ne comprennent  pas  ce qui arrive aux gens sans argent qui résident dans un quartier où le crime est réellement un choix de carrière viable, quand il n y' a pas d'autres opportunités. 

    des constats ahurissants

    p.201 ce soir j'ai l'impression d'avoir vu plus de chevrotines dans la rue que de lignes blanches. C'est le volume qui me stupéfie. Combien d'armes à feu circulent dans la ville de L.A. ? au bas mot ? Trois cent soixante mille ? ça fait en gros un pour cent, moins d'une arme pour cent habitants. Faites moi confiance, il n y' a aucune chance que les propriétaires d'armes, légales et illégales, soient aussi peu nombreux, mais disons qu'il s'agit d'une estimation basse. Disons que largement dix pour cent de ces armes ont été utilisiaées au moins une fois au cours  des dernières quarante huit heures. Donc on arrive au nombre de trente six mille armes ayant été utilisées durant la pire conflagration que L.A. ait jamais connue, pire que Watts. 

    P. 310 Ce qu'il y a à Los Angeles c'est un maligne particulièrement toxiques citoyens aux histoires culturelles et aux systèmes de croyances singulièrement disparates, mais ce qu'il y a par dessus tout c'est une population affiliée à des gens hautement fragmentés, dont le nombres est évalué à cent deux  mille individus. Rein qu'en 1991, on a pu imputé à cette frange de la population, sept cent soixante onze meurtres en ville - plus de deux par jour.

    Une lecture que je ne suis pas prête d'oublier 

    Un mois = une illustration : CIEL

    Six jours de Ryan Gattis

    Six jours de Ryan Gattis


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  • D'après une histoire vraie de Delphine Le Vigan

    4ème de couverture : 

    « Tu sais parfois, je me demande s'il n y a pas quelqu'un qui prend possession de toi. »

     

    Mon avis : 

    D'abord un grand merci à Delphine le Vigan qui m'a offert un fou rire alors rien que pour ça BRAVO !

    Je me suis laissée porté par cette histoire d'amitié entre 2 femmes, sans chercher à savoir ce qui était vrai ou ce qui ne l'était pas. Je me suis amusée de ces anecdotes sur François, son compagnon, ses enfants et cette fameuse L.

    J'ai effectivement trouvé ce roman très réel, très actuel, moderne et dans l'air du temps. J'ai aimé toutes ces réflexions sur l'écriture, la recherche de l'inspiration, le rôle de la littérature (d'ailleurs je partagerai avec vous plusieurs citations dans les semaines à venir).

    J'ai aimé ce style fluide, dynamique, et j'ai imaginé Delphine et son amie dans chacune des scènes qu'elle décrit. 

    Et refermant ce livre, j'ai encore dit Bravo pour cette figure de style qui est une bonne réponse à toutes les critiques de l'auteure a pu avoir suite à son précédent roman. Car pour moi cet opus est et restera un roman avec toute la manipulation dont un bon auteur est capable.

     

    En LC avec Enna

    D'après une histoire vraie de Delphine Le Vigan

    D'après une histoire vraie de Delphine Le Vigan


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  • J'aime ton mari de Sylvie Bourgeois

    4ème de couverture : 

    Emma, mathématicienne au CNRS, vilain petit canard de sa famille, préférant sauver l'Amazonie que soigner son apparence, se rend au Cap d'Antibes au luxueux mariage de sa demi-soeur âgée de 20 ans. Mal à l'aise dans ce monde d'argent éloigné de ses valeurs, elle découvre que ni André, son séduisant nouveau beau-frère, ni Léonard, le mari taciturne de sa soeur aînée, ne correspondent à l'image qu'elle s'en faisait. Coachée par Fred, coiffeur des stars qui la transforme en bombe sexuelle, et Charlotte, experte en conseils amoureux, notre cendrillon va faire tourner la tête de tous les invités.

    Mon avis : 

    Une lecture que je qualifie de kleenex, idéal pour un trajet en transport en commun. Exactement ce à quoi il m'a servi : passer le temps sans me prendre la tête, mais sans me passionner non plus.

    Beaucoup de clichés, pas d'humour ou trop terre à terre, même pas de quoi en tirer le scénario d'une petit comédie sympathique.

    Beaucoup de personnages qui n'apportent pas grand chose à l'histoire, si ce n'est des anecdotes sur des sexualités débridées.

    J'ai fermé ce livre à la limite de l'agacement mais arrivé à bon port sans m'en rendre compte.

    dans la catégorie PRONOM PERSONNEL

     

    J'aime ton mari de Sylvie Bourgeois

     


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