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Par Manika27 le 12 Mai 2022 à 11:59
4ème de couverture :
« Il s’est trompé, il a appuyé sur la mauvaise touche, pensa aussitôt Ziad. Il ne va pas tarder à redescendre… Il se retint de crier : “Papa, tu fais quoi ? Papa ! Je suis là, je t’attends…” Pourquoi son père tardait il à réapparaître ? Les courroies élastiques de l’ascenseur s’étirèrent encore un peu, imitant de gigantesques chewing gums. Puis une porte s’ouvrit là haut, avec des rires étranges, chargés d’excitation, qu’on étouffait. Il va comprendre son erreur, se répéta Ziad, osant seulement grimper quelques marches, sans parvenir à capter d’autre son que celui des gosses qui jouaient encore dans la cour malgré l’heure tardive, et la voix exaspérée de la gardienne qui criait sur son chat.
Son père s’était volatilisé dans les derniers étages de l’immeuble, et ne semblait pas pressé d’en revenir. »
Ziad, 10 ans, ses parents, Anne et Bertrand, la voisine, Muriel, grandissent, chutent, traversent des tempêtes, s’éloignent pour mieux se retrouver. Comme les Indiens, ils se sont laissé surprendre ; comme eux, ils n’ont pas les bonnes armes. Leur imagination saura-t-elle changer le cours des choses ? La ronde vertigineuse d’êtres qui cherchent désespérément la lumière, saisie par l’œil sensible et poétique d’Isabelle Carré.Mon avis :
Ziad, 10 ans voit passer son père dans l'ascenseur, il l'attend pensant qu'il s'est trompé d'étage ... mas il va voir la voisine. Zaid essaie de comprendre le monde des adultes, et ce que peut bien faire son père.
Nous allons pendant ces quelques 350 pages passer de personnage en personnage, pour mieux les comprendre et constituer leur histoire. J'ai eu un peu de mal à saisir où voulait en venir l'autrice au début, puis je me suis laissée porter par son écriture fluide et douce, sans être pour autant convaincue par tous les sujets effleurés (le monde du cinéma, le harcèlement sexuel, le consentement, la maladie ...) mais jamais vraiment creusés encore moins affrontés.
Je referme ce livre sans conviction, et surtout sans avoir compris vraiment le message de l'actrice.
dans al catégorie GROS MOT (5)
352 p (10869 - 2248)
6 commentaires -
Par Manika27 le 11 Mai 2022 à 12:25
4ème de couverture :
"En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi."
Mon avis :
Les parents de Martin divorcent, il reste vivre avec son père (accessoiriste pour le cinéma) à Londres. Alors qu'il se trouve grâce à un drôle de concours de circonstance sur un plateau de tournage, il est accosté par le futur réalisateur de la saga Harry Potter. Il va passé le casting, et malgré de gros espoirs restera le numéro 2 celui qui ne sera pas pris.
Nous suivons Martin dans sa vie à partir de la séparation de ses parents en parallèle du succès grandissant de la saga Harry Potter.
La première partie est vraiment réjouissante, c'est un doux mélange entre imagination et réalité mais tout semble probable et on se laisse prendre au jeu, au suspens de savoir si Martin sera retenu ou pas.
La partie suivante traite plus de la manière dont Martin va vivre cet échec, et là j'avoue que j'ai trouvé un peu lourd. Le final rattrape un peu mais mon avis reste malgré tout mitigé.
Un roman assez léger dans son ensemble, dont l'écriture est fluide et vivante, qui se lit rapidement, mais qui ne me laissera sans doute pas un grand souvenir.
Dans la catégorie CHIFFRE (4)
240 p (10517 - 1996)
5 commentaires -
Par Manika27 le 10 Mai 2022 à 09:06
4ème de couverture : C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd. Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire.
Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.
La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Un livre magnifique et lumineux.Mon avis :
Dans un village des Cévennes, un troisième enfant nait dans une famille. Contre toute attente, il semble aveugle mais il s'avère qu'il sera bien plus lourdement handicapé que ça au fil des mois. C'est la vie de cet enfant qui est raconté par les pierres de la cour, à partir de 3 points de vue, celui de l'ainé, de la cadette et du dernier.
Un sujet peu traité en littérature. Il l'est ici sobrement mais finement de plusieurs points de vue et de manière plutôt juste. J'ai eu malgré tout du mal à m'attacher à ces personnages qui ne portent pas de nom et ne sont identifié que par leur place dans la fratrie. C'est assez factuel et sans grande émotion.
J'ai, malgré tout, aimé ces façons différentes de vivre la même réalité. L'ainé aux petits soins pour cet enfant diminué, la cadette qui l'ignore et essaie de reconstruire une vie de famille malgré sa colère et le dernier qui vit en imaginant ce que devait être la vie de cet enfant qu'il n'a pas connu.
Avec MHF
Dans la catégorie VERBE (6)
200 p ( 10277 - 1756)
5 commentaires -
Par Manika27 le 5 Mai 2022 à 12:50
4ème de couverture :
Vu de l'extérieur, Camille mène une vie parfaite, et pourtant son mariage s'épuise. Alors, quand le premier garçon qui a fait battre son coeur la recontacte après vingt-sept ans, elle se laisse emporter dans un tourbillon de sentiments. Stephen est bouquiniste et vit entre ses librairies, de Paris et de Londres. Lui n'a jamais cessé de l'aimer... et elle retombe sous le charme. Pourtant, elle met fin à leur relation. Quelques mois plus tard, Camille reçoit un manuscrit écrit par Stephen...
Mon avis :
Camille a une vie bien réglée, un peu trop bien réglée entre ses 2 enfants et son mari, qui l'aime mais ne lui montre aucune marque d'affection. Camille s'épuise et est à la limite du burn out. Grace à un concourt de circonstance que 'son décuivra lus tard, Camille est contacté par son premier amour, qu'elle n'a pas vu depuis 27 ans. Une parenthèse va alors s'ouvrir pour elle avec un terrible choix à faire.
J'ai besoin de légèreté en ce moment et ce roman répond encre une fois tout à fait à mes envies du moment. L'écriture est fluide, les personnages crédibles et l'histoire elle aussi réaliste, on se laisse porté par les émotions et les retrouvailles de ce couple.
Un roman sans prise de tête, idéal pour les vacances, avec un final plus surprenant que ce à quoi on pourrait s'attendre.
Dans la catégorie VERBE (5)
320 p ( 9693 - 1168)
5 commentaires -
Par Manika27 le 4 Mai 2022 à 11:33
4ème de couverture :
Généreux, émouvant et épicé, un roman qui questionne avec originalité et force la place des femmes orientales en Occident, leurs tiraillements entre traditions ancestrales et désir de liberté.
" Association sikhe recherche animatrice pour atelier d'écriture réservé aux femmes. " La bonne aubaine pour Nikki, Londonienne de vingt-deux ans, en quête désespérée d'un petit boulot.
Mais alors qu'elle pensait former des apprenties romancières, Nikki se retrouve face à un public inattendu : une dizaine d'Indiennes, de tous âges, majoritairement veuves, souvent analphabètes et dotées d'une imagination très, très fertile. Écrire ? Pensez-vous ! Elles, ce qu'elles veulent, c'est raconter : le choc culturel, la vie de famille, l'éducation des enfants. Raconter encore l'amour, le sexe et tous ces fantasmes enfiévrés qui leur traversent si souvent l'esprit. Raconter aussi la solitude, la soumission aux hommes, la violence, parfois.
Alors que la fréquentation de ce club débridé augmente de semaine en semaine, Nikki s'interroge : comment porter ces histoires au-delà des murs de la maison de quartier ? La jeune étudiante a une idée. Mais libérer la parole des femmes n'est jamais sans danger...Mon avis :
Nikki cherche désespérément à trouver un travail pour être totalement indépendante et ne pas la honte de revenir vivre chez ses parents. Alors qu'elle consulte les annonces pour trouver un mari à sa soeur, elle tombe sur une offre pour animer un club d'écriture. Loin d'imaginer qu'elle va se retrouver face à des femmes veuves, indiennes quasi illettrées, soumis au tradition ; ce club va prendre une tournure qu'elle était loin d'imaginer.
En voici un roman qui détend, drôle, enjoué qui nous fait prendre conscience du poids des traditions au delà des frontières, du regard de l'autre, du quand dira t on, des jugements mais aussi la solidarité.
L'écriture est fluide, vive et porte ce roman qui se lit avec entrain un sourire au coin des lèvres. Un livre qui libère la parole des femmes et laisse libre court à leur pensées les plus intimes, globalement dans la oie et la bonne humeur.
Un vrai bon moment de lecture.
Dans la catégorie ART (5)
352 p (9373 - 848)
4 commentaires
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