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Par Manika27 le 31 Mai 2022 à 12:09
4ème de couverture :
Dans la petite ville de Holt, Colorado, Addie, une septuagénaire veuve depuis des décennies, fait une étrange proposition à son voisin, Louis, également veuf : voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour parler, se tenir compagnie ? La solitude est parfois si dure...
Bravant les commérages, Louis se rend donc régulièrement chez Addie. Ainsi commence une très belle histoire d'amour, lente et paisible, faite de confidences chuchotées dans la nuit, de mots de réconfort et d'encouragement. Une nouvelle vie apaisée, toute teintée du bonheur de vieillir à deux.
Hymne à la tendresse et à la liberté parcouru d'un grand vent d'humour, Nos âmes la nuit est l'oeuvre qui a fait connaître Kent Haruf au grand public, quelques mois après sa mort. Ce livre-testament est aujourd'hui un film événement sur Netflix, avec Robert Redford et Jane Fonda dans les rôles principaux.
Mon avis :
Addie, veuve septuagénaire fait la proposition à son voisin veuf également, de venir passer la nuit avec elle de temps en temps, juste histoire de se tenir compagnie, de contrer les angoisses de la solitude. De ces rencontres font naitre une belle histoire d'amitié ou d'amour chacun se fera son idée mais ce ne sera pas du gout ni des voisins ni des enfants respectifs.
C'est une belle histoire pleine de tendresse, de surprises, de confidences, d'abandon que nous propose Kent Haruf, qui sait décrire les sentiments, les doutes, en toute simplicité et sans tabou, avec une pointe d'humour et de dérision et sans fausse pudeur sur les soucis liés à l'âge.
Tout est juste aussi bien dans ces sentiments naissants que dans les réactions de l'entourage, le quand dira t-on... même si j'ai trouvé la réaction du fils un peu exagérée ce roman sonne juste et l'on passe vraiment un bon moment.
Merci à
J'avais vu le film à sa sorite en 2017, et j'avais beaucoup aimé cette douceur entre Jane Fonda et Robert Redford, le film est très fidèle et porté par des acteurs réellement faits pour ces rôles.
195 (13229 - 4518)
4 commentaires -
Par Manika27 le 27 Mai 2022 à 11:52
4ème de couverture :
Depuis la mort de sa femme, Émile Sever mène avec son fils une existence recluse sur la ferme familiale, jusqu'au jour où il se résout à engager une domestique.
Celle qui se présente a un passé mystérieux, une volonté farouche de s'ancrer quelque part. Aussi Florian l'accueille-t-il avec hostilité. Son père, obsédé par la transmission de son patrimoine à sa descendance, se prend à imaginer qu'elle pourrait être la parfaite épouse. Florian se fait à l'idée, d'autant que cela lui permet de préserver son jardin secret.
Et l'enfant paraît.
Portrait d'un monde terrien, où les êtres se débattent avec leurs désirs, La Femme qui rit sonde les âmes qui vacillent sous le poids des traditions. Ce roman âpre et fascinant, poignant jusqu'au dénouement radical, confirme la voix singulière de cette autrice québécoise.Mon avis :
Emile fait appel à une domestique pour entretenir sa maison, elle vient s'installer, on ne saura rien de son passé, et elle va prendre sa place bien au delà que ce à quoi on l'attendait.
Je m'attendais au vu du titre à un roman joyeux, il n'en est rien : c'est gris, sale, âpre hors du temps et de l'espace. Un coin de campagne, le travail à la ferme où chacun joue son rôle dans la douleur et le silence, tout en préservant son jardin secret. De jolis moments de poésie malgré tout distillés avec parcimonie, des mots justes et précis, apportent à ce court roman une certaine grâce.
Dans la catégorie FAMILLE (5)
148 p ( 12560 - 3849)
1 commentaire -
Par Manika27 le 25 Mai 2022 à 11:48
Mon avis :
Au travers de la vie des habitants de Crosby, nous suivons la vie de Olive Kitteridge, la femme du pharmacien du village, mère de Christopher.
J'ai été déstabilisée par la construction de ce roman et j'ai eu eu bien du mal à rentrer dans cette histoire. Beaucoup de personnages qui ne font qu'une brève apparition au cours d'un chapitre, et que l'on ne croisera pour la plupart plus du tout, permettent de plus ou moins bien cerner Olive Kitteridge. Une femme imposante autant par sa carrure que par son caractère déterminé.
J'avoue que je me suis ennuyée, je suis restée totalement indifférente à la vie de cette femme. J'aurai préféré suivre celle de son mari, qui me semble plus souple.
avec MHF
Dans la catégorie PRENOM (6)
408 p (12422 - 3701)
8 commentaires -
Par Manika27 le 23 Mai 2022 à 18:44
4ème de couverture :
" L'homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n'aurais même pas soupçonné l'existence. L'hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n'étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d'errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu'incontrôlable ? "
Et si le pouvoir d'un lieu était d'écrire votre histoire ?
Mon avis :
Hermine, jeune SDF, est prise en charge par Jo, qui lui fait intégrer la Datcha, un hôtel qu'il tient avec sa femme depuis bien longtemps. Alors qu'elle pensait à peine y faire une saison elle va y rester une grande partie de sa vie.
Nous voilà à suivre la vie dans cet hôtel du Lubéron, et plus particulièrement des liens qui unissent Hermine, Jo et sa femme russe Macha. Lorsque Jo meurt Hermine et tout le personnel se demande bien à quelle sauce ils vont être mangé.
J'ai bien aimé me retrouver dans cette belle région où la nature tient une place importante. J'ai aussi bien aimé découvrir la vie dans une hôtel, la face cachée de l'organisation. Les personnages sont attachants, dynamiques réalistes et on se laisse prendre au jeu d'un été un peu mouvementée.
Un roman léger facile à lire dont le final n'est malgré tout pas celui que l'on pourrait attendre. Un roman comme j'aime pour les vacances.
Dans la catégorie LIEU (6)
338 p ( 12014 -3293)
4 commentaires -
Par Manika27 le 17 Mai 2022 à 11:44
4ème de couverture :
Après une énième dispute avec son père - un universitaire à la vie austère, Jeremy fugue et arpente un Londres ravagé par les bombardements nazis. Seul et fauché, révolté contre un monde qu'il juge étriqué, il survit grâce à sa passion pour la musique. Vissé à son piano dans un bar enfumé, Jeremy réchauffe les nuits glacées des êtres brisés tout en rêvant de devenir un grand pianiste. Un soir, il fait la connaissance de Percy, un jazzman noir américain. Un rencontre qui bouleverse son existence... mais cette existence sera-t-elle comprise par son père pétri de certitude ? Mené sur un rythme trépidant qui épouse la sensualité du jazz, ce roman interroge les tensions générationnelles avec un regard perçant et serein. Si chaque génération semble toujours perdue aux yeux de la précédente, une trêve est possible quand les pères et les fils reconnaissent qu'ils portent en eux un peu de la souffrance de l'autre.
Mon avis :
Jeremy, passionné de jazz en conflit avec son père éminent professeur de langue grecque, fugue presque malgré lui et finit par vivre la vie de ses rêves.
Il faut replacer ce roman dans son époque de l'entre deux guerres, d'où des principes d'éducations assez désuets et un manque d'ouverture flagrant de la part du père. La tante fait ce qu'elle peut pour maintenir le lien, mais malgré celà presque sans s'en rendre compte Jeremy fait une escapade à vélo un après midi au lieu d'aller au lycée, il ne reviendra plus chez lui et mener sa vie de musicien de jazz. Nous suivons en parallèle la vie de Jeremy mais aussi les réflexions de son père et de sa tante.
Après une mise en place qui m'a paru un peu longue et pendant laquelle je me suis demandé si j'allais pouvoir poursuivre ma lecture tant l'attitude du père m'tait insupportable et cette histoire vraiment trop datée, je me suis prise au jeu de suivre la vie de Jeremy, vie de bohème, de liberté, loin des exigences de la société.
Passionné de Jazz, Jeremy ne va plus vivre que pour ces moments qu'il passe sur scène et les belles rencontres qu'il va faire dans ces bas-fond de Londres.
C'est pour finir une belle histoire sur les passions, les amitiés, les incompréhensions générationnelles, les poids de l'éducation.
Une belle aventure humaine en plus de l'histoire de la musique subtilement distillée tout au long du récit.
D'un auteur Anglais
Dans la catégorie FAMILLE (5)
426 p (11295 - 2674)
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