• Le club des veuves qui aimaient la littérature érotiques de Balli Kaur Jaswal

    4ème de couverture : 

    Généreux, émouvant et épicé, un roman qui questionne avec originalité et force la place des femmes orientales en Occident, leurs tiraillements entre traditions ancestrales et désir de liberté. 

    " Association sikhe recherche animatrice pour atelier d'écriture réservé aux femmes. " La bonne aubaine pour Nikki, Londonienne de vingt-deux ans, en quête désespérée d'un petit boulot. 

    Mais alors qu'elle pensait former des apprenties romancières, Nikki se retrouve face à un public inattendu : une dizaine d'Indiennes, de tous âges, majoritairement veuves, souvent analphabètes et dotées d'une imagination très, très fertile. Écrire ? Pensez-vous ! Elles, ce qu'elles veulent, c'est raconter : le choc culturel, la vie de famille, l'éducation des enfants. Raconter encore l'amour, le sexe et tous ces fantasmes enfiévrés qui leur traversent si souvent l'esprit. Raconter aussi la solitude, la soumission aux hommes, la violence, parfois. 

    Alors que la fréquentation de ce club débridé augmente de semaine en semaine, Nikki s'interroge : comment porter ces histoires au-delà des murs de la maison de quartier ? La jeune étudiante a une idée. Mais libérer la parole des femmes n'est jamais sans danger... 

     

    Mon avis : 

     

    Nikki cherche désespérément à trouver un travail pour être totalement indépendante et ne pas la honte de revenir vivre chez ses parents. Alors qu'elle consulte les annonces pour trouver un mari à sa soeur, elle tombe sur une offre pour animer un club d'écriture. Loin d'imaginer qu'elle va se retrouver face à des femmes veuves, indiennes quasi illettrées, soumis au tradition ; ce club va prendre une tournure qu'elle était loin d'imaginer. 

     

    En voici un roman qui détend, drôle, enjoué qui nous fait prendre conscience du poids des traditions au delà des frontières, du regard de l'autre, du quand dira t on, des jugements mais aussi la solidarité. 

     

    L'écriture est fluide, vive et porte ce roman qui se lit avec entrain un sourire au coin des lèvres. Un livre qui libère la parole des femmes et laisse libre court à leur pensées les plus intimes, globalement dans la oie et la bonne humeur. 

     

    Un vrai bon moment de lecture. 

     

    Le club des veuves qui aimaient la littérature érotiques de Balli Kaur Jaswal

     

    Dans la catégorie ART (5)

    Le club des veuves qui aimaient la littérature érotiques de Balli Kaur Jaswal

     

    Le club des veuves qui aimaient la littérature érotiques de Balli Kaur Jaswal

    352 p (9373 - 848)


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  • Murène de Valentine Goby  Murène de Valentine Goby

    Mon avis : 

    François, 22 ans, promis à un bel avenir avec son amour et l'atelier de couture de la famille, se voir amputé des 2 bras suite à un accident malheureux. Il va lui falloir accepter, reprendre gout à la vie. Difficile jusqu'à ce qu'il entre dans un groupe de mutilés de guerre. 

    Houa quel roman ! Quelle force de vie. Après cette accident et le suivi de cette remontée, sans grand espoir, on voit François reprendre vie, une nouvelle vie puisque rien de ce qu'il avait prévu avant son accident ne sera désormais possible. 

    Une fois de plus Valentine Goby mêle la petite et la grande histoire, celle d'un mutilé avec la naissance des handisports. D'une écriture fine et sans fioriture, elle sait décrire l'attente, des doutes des médecins, les inquiétudes de la famille, l'esprit et le surine sans faille de la soeur, les états d'âme de François, les rencontres, la vie qui se reconstruit. Passionnant roman, aussi fort de Kinderzimmer.

    Murène de Valentine Goby

    Dans la catégorie ANIMAL (4)

    Murène de Valentine Goby

    Murène de Valentine Goby

    384 p (8909 - 384)


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  • Les victorieuses de Laetitia Colombani

    4ème de couverture : 

    À 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d’avocate  : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s’effondre. C’est la dépression, le burn-out.

    Pour l'aider à reprendre pied, son médecin lui conseille de se tourner vers le bénévolat. Peu convaincue, Solène tombe sur une petite annonce qui éveille sa curiosité  : «  cherche volontaire pour mission d’écrivain public  ». Elle décide d'y répondre.
    Envoyée dans un foyer pour femmes en difficulté, elle ne tarde pas à déchanter. Dans le vaste Palais de la Femme, elle a du mal à trouver ses marques. Les résidentes se montrent distantes, méfiantes, insaisissables. A la faveur d'une tasse de thé, d'une lettre à la Reine Elizabeth ou d'un cours de zumba, Solène découvre des personnalités singulières, venues du monde entier. Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les autres, elle va peu à peu gagner sa place, et se révéler étonnamment vivante. Elle va aussi comprendre le sens de sa vocation : l’écriture.

    Près d’un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Cheffe de l'Armée du Salut en France, elle rêve d'offrir un toit à toutes les exclues de la société. Elle se lance dans un projet fou  : leur construire un Palais.

    Le Palais de la Femme existe. Laetitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs drames et leur misère, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur générosité.

    Mon avis : 

    Solène, suite à un burn out, se reconstruit en faisant du bénévolat au Palais des femmes. Alors qu'elle doute de ce que cette action va lui apporter, elle découvre les femmes qui vivent dans ce foyer de l'Armée du Salut et vont lui redonner gout à la vie, en ses capacités et sa vraie place dans la société.

    Une écriture fluide et vivante décrit les doutes, les joies et les petites actions qui vont changer petit à petit la vie de Solène. On y découvre tout un pan de la société, celui qu'on ignore, que l'on cache et que l'on ne veut pas voir, ses femmes qui vivent dans la rue, avec ou sans enfants. L'auteure nous y dévoile certaines histoires sans misérabilisme, ni tabou, en toute pudeur.

    En parallèle, on suit le parcours pour ne pas dire le combat de Blanche Peyron, qui a fait que ce lieu est né et existe encore aujourd'hui. 

    Un beau roman bien équilibré, toute en sensibilité, où l'on découvre, comme dans la tresse, des parcours et des vies de femmes dont on parle peu. 

    Les victorieuses de Laetitia Colombani

    Avec Marie Hélène

    Les victorieuses de Laetitia Colombani

    Les victorieuses de Laetitia Colombani

    215 p (8095 - 710)


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  • La première fois qu'on m'a embrassée, je suis morte de Colleen Oakley

    4ème de couverture : 

    Si j’ai appris une chose, c’est que l’amour est chaotique. Il ne nous est pas livré dans un joli paquet cadeau. Il ressemble plutôt au cadeau d’un enfant, tout froissé et gribouillé au crayon. Imparfait. Mais toujours un cadeau. Seulement, tous les cadeaux ne sont pas faits pour durer éternellement.

    Jubilee Jenkins souffre d’un mal extrêmement rare : elle est allergique au contact humain. Après avoir été embrassée par un garçon au lycée, elle se retrouve aux urgences à la suite d’un choc anaphylactique. Dès lors, elle décide de ne plus sortir de chez elle pendant des années. Mais à la mort de sa mère, Jubilee doit affronter le monde et les gens. Un jour, à la bibliothèque, elle fait la connaissance d’Éric Keegan et de son fils adoptif, un petit génie perturbé. Bien qu’Éric ne comprenne pas pourquoi Jubilee le tient à distance, il est sous le charme... De manière inattendue, leur rencontre va permettre à ce trio irrésistible de s’ouvrir à la vie et à l’amour.

    Mon avis : 

    Jubilee, suite au décès de sa mère et après être restée enfermée chez elle pendant 9 ans, doit subvenir à ses besoins et se confronter au monde malgré sa maladie rare et potentiellement mortelle : une allergie au contact humain. 

    Eric lui est en mission avec son fils adoptif pour quelques mois. Il est un peu paumé et essaie de reprendre contact avec sa fille restée avec sa mère, après avoir lu son journal de lecture, il se rend à la bibliothèque où il fait la connaissance de Jubilee. 

    On suit les histoires de Jubilee et d'Eric en parallèle, tout au long du livre ils vont se partager la narration de chapitre en chapitre. J'ai bien aimé cette construction même si elle m'a un pue perturbé au début. Les personnages sont bien décrits, on se met aussi bien à la place de Jubilee que dans celle d'Eric, qui voient l'un et l'autre grandir leur sentiment sans pour autant comprendre les réactions de l'autre et être vraiment sur de ce qu'il ressent. 

    C'est assez léger, malgré les difficultés que traversent les personnages. C'est un peu une lecture cocoon pas désagréable en ce moment.

     

    Dans la catégorie PONCTUATION (3)

    La première fois qu'on m'a embrassée, je suis morte de Colleen Oakley

    La première fois qu'on m'a embrassée, je suis morte de Colleen Oakley

    367 p ( 7752 - 367)

     

     


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  • Sciences de la vie de Joy Sorman

    4ème de couverture :

    Le corps de Ninon est une bombe prête à exploser, son détonateur un ADN malade, une série de mutations génétiques qui assombrit le destin des filles aînées de la famille. Depuis le Moyen Âge, chaque génération est frappée par une pathologie étrange, et le poison se transmet. Lorsque le mal se déclare, Ninon décide de contrarier cette histoire maudite et de s'en remettre à la science, ou au désenvoûtement...

    Mon avis : 

    Ninon ne coupera pas à la malédiction qui frappe les premières nées de sa famille depuis le Moyen Age, c'est à dire une maladie inexplicable qui les frappe, une maladie plus ou moins grave et invalidante mais surtout qui isole et souvent incurable. Ninon va tout faire pour sortir de ce cercle vicieux. 

    Nous découvrons Ninon qui vit avec sa mère Esther, au moment où une douleur insupportable envahit ces 2 bras. Baignant depuis toute petite dans cette malédiction qui frappe les femmes de sa famille, elle va malgré tout tout faire pour trouver quel est ce mal et comment le guérir. Nous voilà donc parti dans son parcours médical, dans un premier temps puis moins conventionnel par la suite, entrecoupé de l'historique des maladie ayant frappée ses ancêtres. 

    Alors que j'ai trouvé le début assez original, je me suis rapidement lassée de cette quête qui se répète de page en page, tant est si bien qu'à certains moments je n'étais pas sure de ne pas déjà avoir lu ce passage ! C'est un peu plus vivant lorsqu'elle aborde les médecine parallèle et le final est assez surprenant mais je n'aurai pas été conquise par ce texte comme je l'ai été par la peau de l'ours

    Sciences de la vie de Joy Sorman n°3 de janvier 2022

    Sciences de la vie de Joy Sorman

    Sciences de la vie de Joy Sorman

    Sciences de la vie de Joy Sorman

    240 p (7058 - 2398)

     


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