• Kilomètre zéro de Maud

    4ème de couverture : 

    Maëlle, directrice financière d'une start-up en pleine expansion, n'a tout simplement pas le temps pour les rêves. Mais quand sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service - question de vie ou de mort -, elle accepte malgré elle de rejoindre le Népal. Elle ignore que l'ascension des Annapurnas qu'elle s'apprête à faire sera aussi le début d'un véritable parcours initiatique. Au cours d'expériences et de rencontres bouleversantes, Maëlle va apprendre les secrets du bonheur profond et transformer sa vie. Mais réussira-t-elle à sauver son amie ? Passionnée par les relations humaines, Maud Ankaoua signe un premier roman riche d'enseignements et rempli d'espoir. Il changera pour toujours notre compréhension des autres et nous rappelle l'essentiel de la vie.

    Mon avis :

    Maëlle est une worker girl, à fond dans son travail, pour ne pas souffrir elle s'interdit de vivre et d'aimer ... Romane une de ses amies  en jouant un peu sur la corde sensible réussit à l'envoyer au Nepal chercher un mystérieux carnet qui enferme la recette de la guérison. Maëlle accepte presque à contre coeur mais ce sera pour elle un voyage à la rencontre d'elle même.

    Entre voyage d'aventure et conte initiatique, ce roman se lit comme une fleur. On se laisse prendre au jeu de cette quête pour un carnet précieux dont on s'image rapidement  qu'il n'est qu'un prétexte à faire prendre conscience à Maëlle qu'elle passe un peu à cet des belles choses de la vie. Tout au long de son périple, elle ne va faire que de belles rencontres qui vont l'amener à se changer en profondeur et à s'autoriser à aimer à nouveau.

    Alors oui c'est un peu cousu de fils blancs, amis il y a de beaux passages, conseils, qui permettent de réfléchir sur sa propre vision de sa vie.

    J'étais très enthousiaste en refermant ce livre mais j'avoue aujourd'hui que mon élan c'est un peu émoussé. 

    Dans la catégorie NOMBRE (3)

    Kilomètre zéro de Maud

    Kilomètre zéro de Maud

    Kilomètre zéro de Maud

    384 p ( 5192 - 532)

     


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  • La carte postale de Anne Berest

    4ème de couverture : 

    C’était en janvier 2003.

    Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
    Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
    L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
    Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
    Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
    J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
    Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque. L'emballage peut varier.

    Mon avis : 

    Anne décide un jour de mener l'enquête sur une carte anonyme ayant pour seul texte les prénoms des grands parents, oncle et tante de sa mère. 

    Nous voilà revenus un siècle en arrière sur les traces de cette famille juive de Russie, qui a fui son pays et s'est retrouvée en France après avoir vécu en Lettonie puis en Palestine. 

    Une vraie saga familiale qui fait remonter des souvenirs parfois douloureux de cette famille meurtrie et déchirée, qui revient sur les rafles, les déportations, les voyage et le camps mais aussi la résistance, la collaboration, les pillages ... 

    Malgré tout ce livre n'est pas triste, l'auteure a su dosé dans sa narration, la quête et les révélation qui fait que ce roman se lit comme un polar, où l'on mène l'enquête sans s'éterniser que ce qui fait mal. On s'interroge aussi sur ce que veut dire être juif aujourd'hui. 

    Un très beau roman. 

    La carte postale de Anne Berest

    La carte postale de Anne Berest

     

    Dans la catégorie OBJET (2)

     

    La carte postale de Anne Berest

     

    La carte postale de Anne Berest

    512 (4660 - 2172)


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  • Toucher les étoiles de Denis Flageul

    4ème de couverture : 

    Ce livre est un road trip rock, le chemin d'une tournée d'un groupe inspiré du groupe Casse-Pipe dont Denis Flageul fut un des paroliers et Tonio le batteur. Ce récit est entrecoupé de passages scandés et d'extraits de textes de chansons.

    Mon avis : 

    On suit le narrateur pendant quelques semaines sur la tournée de Casse Pipe. 

    4 dates, une rencontre, de la musique, de la poésie, de la vie du désespoir, du rock, de l'amitié, des bières et des kilomètres. C'est court, vivant, dynamique. 

    Illustré de peintures de Tonio Marinescu et entrecoupé de textes de chansons, cette histoire est une parenthèse dans le quotidien. 

     

    Je remercie Toucher les étoiles de Denis Flageul   et Toucher les étoiles de Denis Flageul  

    Toucher les étoiles de Denis Flageul

     

    Toucher les étoiles de Denis Flageul

     

    Dans la catégorie VERBE (2)

    Toucher les étoiles de Denis Flageul

     

    Toucher les étoiles de Denis Flageul

     

    96 p ( 4158 - 1660)


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  • Play Boy de Constance Debré

    4ème de couverture : 

    L' autobiographie sans filtre de Constance Debré. Le play-boy, c'est elle, une femme qui met sa vie sur papier sans épargner personne.

    " J'ai même pas osé mettre la langue la première fois que j'ai embrassé une fille. C'était après Laurent. Avant je savais mais c'était théorique. J'ai fait un effort pour la deuxième. Je lui ai roulé une vraie pelle. Ça m'avait flattée comme un mec qu'elle soit mannequin. On progressait. J'avais toujours peur, mais moins. Sauf qu'à chaque fois on en était restées là. Ou plutôt elles en étaient restées là avec moi. Des hétéros qui se posaient vaguement la question et qui avaient calé. Des filles plus jeunes que moi, mais des filles comme moi. "

     

    Mon avis : 

     

    Après une quinzaine d'années de mariage et un garçon, la narratrice se tourne vers les femmes, Comment elle les abordent comme elle franchit le pas et comment ces nouvelles histoires se construisent. 

    J'avais lu ou entendu une belle critique sur ce livre et sur la façon dont le désir y est traitée. Quelle déception ! Où est la fulgurance ? Le plaisir ? Où sont les émotions ? Noyés dans des propos cyniques et coléreux, moroses et dépriment. Un roman autobiographique où l'actrice se cherche et nous perd dans les hauts et ses bas.

    Un roman où les relations entre femmes sont traitées de manière phallocratiques, comme un produit de consommation. 

    Le style est percutant voire provocant, pourquoi pas mais le fond une misère. 

     

    Play Boy de Constance Debré

    Dans l catégorie GROS MOT (1)

    Play Boy de Constance Debré

    Play Boy de Constance Debré

    168p (3926 - 1428)


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  • A la première étoile de Andrew Meehan

    4ème de couverture :

    C'est l'été à Paris. Une jeune fille revient à elle dans la cuisine du restaurant où elle travaille. Amnésie : elle ne se souvient plus de rien, et son accent irlandais est le seul indice qu'elle possède. Commence un jeu de piste dans lequel elle tente de retrouver son identité, lorsque tout à coup elle voit surgir un homme au visage familier à la sortie d'une boulangerie. Elle va alors essayer de retrouver cet homme mystérieux. Cessant de se rendre au travail, elle se met dans des situations absurdes, tantôt cocasses et tantôt plus délicates, pendant que sont révélées au lecteur des scènes de la vie qu'elle a oubliée. L'histoire est construite à la manière d'un puzzle, et l'intrigue se resserre à mesure que l'héroïne perd pied...

    Mon avis : 

    Eva est retrouvée dans une arrière salle d'un restaurant, totalement amnésique, elle ne sait ni ce qu'elle fait là ni comment elle y est arrivée. Sego va prendre soin d'elle en lui offrant un boulot de plongeuse, Daniel va peu à peu la ramener vers son passé. Elle va croiser Jérome, qu'elle est persuadée de reconnaitre mais il va ne faire que la fuir. 

    Eva, Irlandaise, perdue dans Paris et amnésique, a un caractère bien trempé. Elle semble se complaire dans cette amnésie et en profite pour vivre en totale liberté, se moquant éperdument des autres. On a donc bien du mal à s'attacher à elle et à comment elle va s'en sortir.

    Peu à peu des bribes de son passé apparaissent mais de manière tellement décousue que l'on se perd dans les méandres de cette histoire construite comme un labyrinthe.

    Je suis malgré tout allée jusqu'au bout espérant au moins comprendre pourquoi ce titre. Mais je reste perplexe. 

    A la première étoile de Andrew Meehan n°3 de janvier 

    D'un auteur Irlandais 

    A la première étoile de Andrew Meehan

    A la première étoile de Andrew Meehan

    Dans la catégorie CHIFFRE (1)

    A la première étoile de Andrew Meehan

    A la première étoile de Andrew Meehan

    A la première étoile de Andrew Meehan

    320 p (3758 - 1260)

     


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