• inspirée des propositions du forum ...

    La carte du mois pour un anniversaire : 

     

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    Une carte proposée pour les voeux 2015

    Des cartes


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  • A la faveur de la nuit

     

    Se glisser dans ton ombre à la faveur de la nuit.
    Suivre tes pas, ton ombre à la fenêtre.
    Cette ombre à la fenêtre c'est toi, ce n'est pas une autre, c'est toi.
    N'ouvre pas cette fenêtre derrière les rideaux de laquelle tu bouges.
    Ferme les yeux.
    Je voudrais les fermer avec mes lèvres.
    Mais la fenêtre s'ouvre et le vent, le vent qui balance bizarrement
    la flamme et le drapeau entoure ma fuite de son manteau.
    La fenêtre s'ouvre : ce n'est pas toi.
    Je le savais bien.

     

    Robert Desnos (A la Mystérieuse, 1926)


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  • Se lever à nouveau de bonne heure de

    4ème de couverture :

    Paul O’Rourke est un dentiste hors-pair, un New-Yorkais qui entretient avec sa ville des rapports ambigus, un athée convaincu, un supporter désenchanté des Red Sox, et grand amateur de mokaccino. Et pourtant il est hors du monde moderne. Son métier, certes, occupe ses journées, mais ses nuits ne sont qu’une succession de regrets ; il ressasse les erreurs qu’il a commises avec Connie, son ex-petite amie (qui est également l’une de ses employées) et, tour à tour, vitupère ou s’émerveille devant l’optimisme du reste de l’humanité.
    Ainsi va sa vie, jusqu’à ce que quelqu’un se fasse passer pour lui sur le web. Impuissant, Paul O’Rourke voit, avec horreur, paraître en son nom un site internet, une page Facebook et un compte Twitter, qui semblent vouloir faire l’apologie d’une religion ancienne tombée dans l’oubli. Mais cette imposture on line, bientôt, ne se contente plus d’être une simple et odieuse atteinte sa vie privée. C’est son âme même qui se retrouve en danger, car son double numérique est peut-être bien meilleur que sa version de chair et de sang. Ce nouveau roman de Joshua Ferris, vertigineux d’inventions, emprunt d’un humour caustique, s’attaque aux trois fondamentaux de notre existence moderne : le sens de la vie, l’inéluctabilité de la mort, et la nécessité d’avoir une bonne hygiène dentaire.

    Mon avis : 

    Cela aurait pu être un bon thriller ou un roman initiatique, il n'en est rien, c'est juste un dentiste qui se fait avoir et rame à trouver sa place dans la vie. 

    En hygiène dentaire et base ball, pas grand chose à dire et quand enfin il se passe quelques choses : son identité est usurpé sur le net on tourne en rond autour de la religion, l'éternelle combat juif . catholique.

    C'est long, c'est long c'est long même pas sauvé par le final ! 

    Merci aux éditions  Se lever à nouveau de bonne heure de   et à Se lever à nouveau de bonne heure de

     

    1 mois = 1 illustration : une dominante de gris

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    Dans la catégorie LETTRE ISOLEE

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  • Celui qui entre par hasard 

    Celui qui entre par hasard dans la demeure d'un poète
    Ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur lui
    Que chaque nœud du bois renferme davantage
    De cris d'oiseaux que tout le cœur de la forêt
    II suffit qu'une lampe pose son cou de femme
    A la tombée du soir contre un angle verni
    Pour délivrer soudain mille peuples d'abeilles
    Et l'odeur de pain frais des cerisiers fleuris
    Car tel est le bonheur de cette solitude
    Qu'une caresse toute plate de la main
    Redonne à ces grands meubles noirs et taciturnes
    La légèreté d'un arbre dans le matin.
     

     

    René-Guy CADOU


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  • 5000 kilomètre par seconde de Manuele Fior

    Présentation : 

    L’histoire d’amour entre Piero et Lucia, que l’on retrouve à différents moments de leur vie dans Cinq mille kilomètres par seconde, se présente comme le portrait d’une certaine génération : celle qui, instable et sans repère, se trouve aujourd’hui dans la trentaine. Séduite par des milliers de modèles de vie possibles, elle ne sait en trouver un qui lui convienne. En le cherchant, elle s’aventure dans le monde, emprunte de nouveaux chemins, et s’égare. L’amour, idéalisé par l’éloignement, trompé par l’illusion de moyens de communication de plus en plus rapides, se transforme, s’épuise, et révèle alors la cruauté de son visage.
    Sous des auspices intimistes, "Cinq mille kilomètres par seconde" est un ouvrage ambitieux qui nous promène dans le monde et dans le temps. Cette fresque introspective est illuminée par les aquarelles à couper le souffle d’un Manuele Fior qui atteint ici une maturité graphique impressionnante. 

    Mon avis : 

    Cette première histoire d'amour que l'on oublie, qui traverse le temps, un souvenir toujours présent qui nous accompagne tout au long de notre vie : c'est ce que raconte cette belle histoire portée par des illustrations quasi monochromes très douces à la limite du flou comme ses images qui passent dans notre tête.

    Belle découverte, joli voyage au pays de nos souvenirs car ces personnages racontent bien un bout de nous.

    Dans la catégorie VOYAGE

    5000 kilomètre par seconde de Manuele Fior


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