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Présentation :
Lake Forest, Illinois. À 96 ans, la vieille dame à laquelle Jim Fergus rend visite semble bien inoffensive... Renée de Fontarce McCormick, sa grand-mère, est pourtant une femme de tête, au caractère entier, qui a connu un destin hors du commun. De son aristocratique France natale aux rives du Nouveau Monde en passant par les sables d'Égypte, Jim Fergus retrace son parcours et voit petit à petit apparaître le visage de sa propre mère, Marie-Blanche.
Mon avis :
J'avais beaucoup aimé la trilogie autour des 1000 femmes sauvages et c'est donc avec joie et envie que j'ai emprunté cet audiolivre à la bibliothèque.
Ici il nous raconte l'histoire de sa grand mère, une femme peu agréable qui a vécue une vie extraordinaire entre la France les US et l'Egypte.
J'ai vraiment eu du mal à suivre cette épopée que j'ai trouvée malsaine, le personnage de Renée de Fontarce McCormick n'est vraiment pas aimable et elle occulte tout de Marie Blanche dont ce livre porte pourtant le titre. J'ai aussi eu du mal à suivre les adoptions diverses, les qui est qui ... peut être aurait ce été plus simple en version papier.
J'ai malgré tout tenue jusqu'au bout avec une grande pitié pour Marie Blanche. C'est vraiment dommage car l'écriture est belle, dynamique et précise et la lectrice Caroline Maillard, porte bien cette oeuvre.
Dans la catégorie COULEUR (7)
16h23 (98h04 - 16h23)
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4ème de couverture :
Cette nuit-là, le jeune Éric Pinksterblom a bien du mal à s'endormir, angoissé par un devoir sur les insectes à rendre le lendemain. Il ne quitte pas des yeux les tableaux qui pendent aux murs de sa chambre. Soudain, les portraits de son grand-père se mettent à bouger, à lui parler, et il est plongé dans la Vallée industrieuse, le grand paysage fourmillant d'insectes. Ainsi commence pour Éric une aventure qu'il ne sera pas près d'oublier. Il ira de surprise en surprise dans ce monde fascinant, moins éloigné du nôtre qu'il y paraît.
Mon avis :
Ce roman a été offert à mon fils il y a bien longtemps, je crois qu'il ne l'a pas lu c'est en faisant du tri que je me suis dit que je pourrais quand même le lire avant de le donner.
Et ça a été un très belle surprise.
Eric étudie les insectes en classe et doit faire un exposé, il a du mal à s'endormir un peu stressé quand par margie il se retrouve dans le tableau qui représente un paysage avec beaucoup d'insectes qu'il va pouvoir rencontrer et vivre aec eux de belles aventures.
J'ai trouvé l'entrée en matière avec l'intervention des grand-parents assez maladroite mais j'ai vraiment aimé les rencontres avec les insectes. (abeilles, guêpes, escargots,chenilles, papillons,araignées, vers de terre...) chacun nous accueille dans son habitat avec sa famille. Il y a eu moultes polémiques sur la veracité de la vie décrite par l'auteur mais vrai ou pas on passe un bon moment et on est pris par ces histoires, le caractère de chacun et les rebondissements. C'est un bon roman d'aventures jeunesse dont il a été tiré un film en 2004, je vais voir si je le trouve.
C'est une vraiment belle découverte et un livre dont je vais parler autour de moi.
S'il a traversé les décennies c'est bien qu'il y a une raison, il a été édité pour la première fois aux Pays Bas en 1941! et reste toujours moderne dans son écriture.
N° 2 Mars 2024
Dans la catégorie ANIMAL (6)
286 p (17924 - 990)
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4ème de couverture :
"Je voulais garder l'image que j'avais d'elle : libre, fantasque, ne recevant d'ordre de personne et acceptant d'en payer le prix." Après des années à faire des ménages à Paris, Mariette hérite d'une vieille bâtisse en Normandie. Charmée par les lieux, elle y emménage et s'épanouit dans son jardin en friche, à l'écart du monde. Mais l'arrivée de Louise interrompt sa retraite : cette adolescente, en vacances dans la région, cherche un refuge à l'ennui et à la lourdeur familiale. Peu à peu, toutes deux nouent une complicité émerveillée autour du jardin sauvage. Le lien inattendu créé cet été-là bouleversera à jamais l'existence des deux femmes.
Mon avis :
Mariette hérite d'une petite maison en Normandie, elle décide de tout quitter pour venir s'y installer et prendre une retraite bien méritée. Meme si la vie est rude dans ce village réculé et dépeuplé, elle va trouve ses marques et couler une fin de vie heureuse.
Les parents de Louise possèdent une maison dans ce même village, Louise y vient quelques jours à chaque vacances, intriguée par Mariette elle va s'immiscer peu à peu dans sa vie.
Comme j'aime ces romans hors du temps, où la lenteur, le silence et la nature sont invités. J'aime aussi ces amitiés intergénérationnelles qui se créent dans les romans, elles ont une autre dimension et souvent beaucoup de poésie. C'est ce que j'ai retrouvé dans cette histoire où Louise apprivoise Mariette avec patience et respect, où Mariette s'émerveille des cadeaux de la nature comme une enfant, où une certaine sérénité dans la pleinitude de l'instant s'installe.
Un roman comme une parenthèse dans la vie quotidienne. Je remercie ma soeur qui m'a prêté ce livre.
Dans la catégorie CHIFFRE (8)
160 p (17638 - 704)
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Présentation :
Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre.En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître.
Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d'Édouard Roux gueule cassée de 14. Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art.
Mon avis :
Edouard vit reclus dans les montagne depuis qu'il est rentré de la guerre, la gueule cassée. Il reprend espoir quand il rencontre Jeanne Sauvage sculptrice, qui lui redonne un visage. Ensemble ils vont vivre une belle histoire dans le Vercors où est mort le dernier ours, dont Jeanne va s'inpirer pour réaliser son chef d'oeuvre.
J'ai aimé retrouvé les grands espaces montagnards de Rochette, comme dans Le loup. Et cette histoire du dernier ours, abattue sous les yeux d'Edouard enfant. Histoire qui va l'habiter jusqu'à la fin de sa vie.
L'ambiance postpremière guerre mondiale est bien représentée : les costumes, la mentalité misogyne, la méfiance envers ceux qui n'entrent pas dans le moule. J'aime beaucoup ces histoires qui délivre un message sur la défense de la nature tout en finesse.
Une très belle BD qui a remporté de nombreux prix.
Dans la catégorie PERSONNE PHYSIQUE (8)
240 p (17478 - 544)
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4ème de couverture :
Moyen-Âge. Les rats ont envahi la paisible bourgade d'Hamelin. Vous croyez connaître cette histoire ? Vous savez qu'un joueur de flûte va arriver, noyer les rats en musique, puis les enfants d'Hamelin ? Oubliez ces sornettes. La véritable histoire est bien pire, et c'est grâce à Mirella, une jeune fille de quinze ans, qu'on l'a enfin compris. Cette crève la-faim a un don ignoré de tous : elle voit ce que personne d'autre ne voit. Par exemple, elle a repéré cet homme en noir qui murmure à l'oreille de ceux qui vont mourir de la peste... Et ça lui donne une sacrée longueur d'avance. Y compris sur le plus célèbre dératiseur de tous les temps.
Mon avis :
C'est le conte des rats d'Hamelin qui est racontée ici, dans une tout autre vérité, où la role primordial d'une jeune femme est enfin révélé.
Ecrit dans un ancien français modernisé, ce roman nous plonge dan sla vie quotidienne du village d'Hamelin au moyen age. On nous y raconte l'organisation où chacun a sa place des artisans, commerçants, aubergistes, porteurs d'eau ou autres mendiants.On nous y dévolie les conditions de vie, la mise à l'écart des lépreux, et l'arrivée de la peste.
Mirella est porteuse d'eau. Il y a un secret qui pèse sur sa naissance et sa chevelure rousse lui confère une méfiance de la part de tous.
C'est un très agréable moment, passé la surprise du style qui au final va bien à cette histoire, on s'attache à ce personnage de Mirella, qui a grand coeur et des pouvoirs qui se révèlent au fur et à mesure de l'avancée dans l'histoire. J'ai aimé les descriptions de cette vie moyennageuse, le rythme, les rebondissements, les rencontres, les risques que prend Mirella au quotidien. Tout s'enchaine bien sous fond de ce conte d'Hamelin si connu.
304 p (17238 - 304)
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