• Lou Andréas Salomé de Dorian Astor

    4ème de couverture : 

    Romancière, essayiste, psychanalyste, Lou Andreas-Salomé (1861-1937) est avant tout un esprit libre. A vingt ans, elle fait le pari d'une amitié philosophique avec Nietzsche, et joue avec le feu de son amour. A trente, compagne de Rilke, elle le guide sur la voie de la création, et se dérobe à sa passion. A quarante, elle est accueillie par Freud comme sa disciple la plus intelligente, et lui fait accepter ses hérésies. Femme parmi les hommes, elle a rêvé d'un " monde de frères ", de mariage sans sexualité, de maternité sans procréation, d'inconscient sans pulsion de mort. Philosophie, poésie et psychanalyse ont été les instruments d'une seule grande affirmation : le lien indissoluble entre l'individu et la vie tout entière. Lou Andreas-Salomé n'aura eu qu'une obsession - qui est aussi le titre d'une de ses nouvelles : " le Retour au Tout ".

    Mon avis : 

    Dorian Astor tente de nous partager la vie de Lou Andréas - Salomé, je dis tente car noyé dans les anecdotes sur Nietzsche, Rilke, son mari et Freud on n'en apprend bien peu sur cette femme. 

    Je me suis profondément ennuyée pendant tout ce récit que l'auteur n'a pas su rendre vivant. je referme ce livre sans avoir pu me faire une idée sur cette femme avant gardiste tellement son portrait est noyé dans les portraits des hommes qui la cotoient. 

    L'écriture est celle d'un conférencier qui accumule les faits sans anecdote, sans sentiment ni autre réjouissance de la vie. J'en suis même venue à me demander si l'auteur connaissait vraiment son sujet tellement il tourne autour  sans réellement nous en apprendre.

    Très grosse déception. 

    Merci à Lou Andréas Salomé de Dorian Astor et Lou Andréas Salomé de Dorian Astor

    Lou Andréas Salomé de Dorian Astor

    Dans la catégorie PRENOM (6)

    Lou Andréas Salomé de Dorian Astor

    Lou Andréas Salomé de Dorian Astor

    365 p (16934 - 2428)

     


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  • Un grain de moutarde de Laila Ibrahim

    4ème de couverture : 

    Aux États-Unis, trois femmes confrontées au passé esclavagiste d'une plantation du Sud.

    États-Unis, 1868. Dix ans se sont écoulés depuis que Lisbeth Johnson a trahi sa famille et quitté la plantation de son enfance pour épouser un abolitionniste. Chaque jour, elle a espéré recevoir un signe de pardon – en vain. Jusqu'à cette fin d'après-midi où une lettre la convoque au chevet de son père mourant. Est-il enfin l'heure, alors que la guerre de Sécession a pris fin depuis trois ans déjà, de panser les plaies du passé ? Sans hésiter, Lisbeth entreprend le voyage vers son Sud natal.
    Mais à Fair Oaks, le temps semble s'être arrêté. Et lorsque Lisbeth croise le chemin de son ancienne nourrice, Mattie Freedman, elle-même de retour avec sa fille dans la plantation où elles ont connu l'esclavage, les trois femmes se retrouvent confrontées au racisme et à la violence qui ravagent toujours le sud du pays. Pour se libérer de leur passé, elles devront faire preuve d'une force et d'un courage extraordinaires..

     

    Mon avis

    C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé les personnages du crocus jaune. 10 ans se sont écoulés, Matty et Lisbeth se croisent tous les ans mais font leur vie chacune de leur coté. Par un concours de circonstance elles vont se retrouver à Fairs Oaks où elles seront à nouveau confronter au racisme et à la violence. 

    C'est à nouveau une page d'histoire des Etats Unis qui nous est proposé dans ce roman. Où comment même 3 ans après la fin de la guerre de Secession les mentalités n'ont pas changé ? C'est au travers des yeux des enfants de l'une et de l'autre qui n'ont jamais connu ça, que l'on découvre la violence et le racisme sont ancrés dans la vie des habitants du Sud. 

    C'est bien écrit, il y a beaucoup de rebondissements. Ces deux femmes sont toujours profondément engagées et font tout pour défendre leurs valeurs. C'est assez dur, l'amour qui unit ces familles adoucit un peu l'hsitoire. On ne s'ennuit pas une seconde. 

    Un grain de moutarde de Laila Ibrahim

    dans la catégorie COULEUR (6)

    Un grain de moutarde de Laila Ibrahim

    Un grain de moutarde de Laila Ibrahim

    336 p (16669 - 2063)


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  • L'axe du loup de Sylvain Tesson et Virgile Dureuil

    Présentation : 

    Vu d’Occident, la Sibérie évoque de vastes étendues gelées où les Soviétiques exilaient leurs prisonniers. Mais peut-on s’échapper d’une prison à ciel ouvert ? Voilà le point de départ de ce récit haletant : un improbable voyage qu’entreprend Sylvain Tesson sur les traces des évadés du goulag, depuis Iakoutsk jusqu’au Golfe du Bengle, 5 000 kilomètres plus au sud. Dans des conditions extrêmes, aux prises avec le froid, la faim et la soif, l’écrivain voyageur multiplie les rencontres en suivant la route du récit À marche forcée, de Slavomir Rawicz. Ce dernier a-t-il pu s’évader au début des années 1940 ? Ou bien a-t-il emprunté son histoire à un autre ? Entre mythe et réalité, récit de voyage et épreuve de force, Sylvain Tesson nous invite une nouvelle fois sur les chemins de la liberté.

    Mon avis : 

    Sylvain Tesson décide de voir par lui même s'il est possible, comme le raconte Slavomir Rawicz dans "A marche Forcée", que des hommes se soient évadés du goulag et aient parcourus plus de 5000 km, de la Sibérie au Golfe du Bengale. 

    Comme j'ai plusieurs fois été déçue par les écrits de Sylvain Tesson que je trouve trop nombriliste tout en admirant ces voyages, j'ai tenté la version BD qui m'a semblé plus digeste.

    Et c'est le cas, j'ai aimé suivre ses aventures et mesaventures, ses rencontres, les paysages qu'il a traversés. Les illustrations montrent, autant qu'il est possible, ces grands espaces déserts qu'il a du traversé. Un voyage dépaysant. 

    L'axe du loup de Sylvain Tesson et Virgile Dureuil

    dans la catégorie ANIMAL (5)

    L'axe du loup de Sylvain Tesson et Virgile Dureuil

    L'axe du loup de Sylvain Tesson et Virgile Dureuil

    128 p (16333 - 1727)


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  • Le mandala de l'être de Richard Moss  Le mandala de l'être de Richard Moss

    Mon avis :  

     Après une première partie sur la conscience, Richard Moss passe à la pratique et nous invite à explorer notre être profond et nos schémas répétifs.

    Dans un langage clair et précis, il décrit chacune des étapes, assez simples à mettre en oeuvre pour celui qui le veut vraiment. C'est un ouvrage passionnant, que j'avais déjà lu à sa sortie en 2008 et que j'ai redécouvert avec le même intéret cette année. 

    J'ai pu m'inspirer des outils qu'il propose pour construire des séances de Yoga Nidra qui ont été bien apprécié lors de lmon dernier stage de yoga. 

    Dans la catégorie OBJET (5)

    Le mandala de l'être de Richard Moss

    Le mandala de l'être de Richard Moss

    385 p (16205 - 1599)


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  • Pente douce de Rozenn Triolaire

    4ème de couverture : 

    Elsa, la quarantaine passée, jongle entre ses enfants, la pression toxique de sa manager et son couple qu’elle voit se déliter impuissante. Romain, tout juste sorti de l’adolescence, a sombré dans le mutisme à la suite d’un accident qui l’a rendu paraplégique.
    L’une se réfugie dans les livres et l’autre dans les jeux vidéo.
    Une rencontre, par l’intermédiaire d’une boîte à livres pour Elsa, et sur des skis pour Romain, leur permettra-t-elle à chacun de stimuler des sens endormis et de trouver un nouveau rebond ?
     

    Mon avis : 

    Elsa  mène de front sa carrière et sa vie de famille. Passionnée, de lecture elle profite de ses trajets à vélo pour s'arrêter dans une boite à livres dans lesquels elle va trouver des notes qui vont l'amener à une belle rencontre. 

    Romain est paraplégique suite à un accident, il se referme sur lui même et passe son temps à jouer aux jeux vidéo jsuqu'au jour où il part en vacances avec ses parents à la neige comme chaque année, séjour prendnat lequel il va lui aussi rencontrer une personne qui va lui redonner gout à la vie. 

    C'est un roman bien ancré dans le réel, et que je verrais bien être adapté au cinéma. On suit en parallèle la vie de ces deux personnages. J'ai trouvé Romain très juste mais Elsa un peu moins surtout dans sa relation du couple, qui a mon sens ne colle pas avec l'énergie qu'elle dégage dans les autres pans de sa vie. 

    C'est un roman agréable qui se lit rapidement à peine 200 pages et dont la fin aurait pu être un peu plus travaillée. Un roman idéal pour les vacances. 

    Merci Pente douce de Rozenn Triolaire et Pente douce de Rozenn Triolaire

    Pente douce de Rozenn Triolaire

    Pente douce de Rozenn Triolaire

    Dans la catégorie ADJECTIF (8)

    Pente douce de Rozenn Triolaire

    Pente douce de Rozenn Triolaire

    194 p (15820 - 1214)

     

     

     

     
     

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