• Viviane Elisabeth Fauville de Julia Deck

    4ème de couverture : 

    Vous êtes Viviane Elisabeth Fauville. Vous avez quarante-deux ans, une enfant, un mari, mais il vient de vous quitter. Et puis hier, vous avez tué votre psychanalyste. Vous auriez sans doute mieux fait de vous abstenir. Heureusement, je suis là pour reprendre la situation en main.

    Mon avis : 

    Quel univers étrange décrit dans ce livre, cette pauvre Viviane Elisabeth ne sait plus trop où elle en est. A t elle tué son psychologue ou pas ? Si ça y est elle s'en souvient ... mais ...

    L'enquête commence, elle est convoquée, rencontre des témoins, les suit, essaie de comprendre .. Avec elle, on part en filature, on erre dans la ville, on s'occupe un peu de sa fille, on trimbale des couteaux, on observe, on discute ... jusqu'au chapitre final, inattendu.

    Dans un style parfois sec, souvent fou, l'auteure nous ballade dans la vie de cette femme quand même un peu dérangée mais surtout complètement perdue.

     

    dans la catégorie PRENOM

    Viviane Elisabeth Fauville de Julia Deck


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  • Buvard de Julia Kerninon

     

    4ème de couverture : 

    Cela ressemble à quoi, un écrivain ? Quand Lou passe pour la première fois la porte de Caroline N. Spacek, il ne connaît d'elle que ses livres. D'ailleurs, il ne comprend pas pourquoi elle a accepté de le recevoir, lui, le simple étudiant. À 39 ans, Caroline N. Spacek vit recluse dans la campagne anglaise, après avoir connu une gloire précoce et scandaleuse. Enfant terrible de la littérature, ses premiers romans ont choqué par la violence de leur univers et la perfection de leur style. Issue d'un milieu marginal, elle a appris très jeune à combattre, elle a aussi appris à fuir.
    Mais Lou va l'apprivoiser. Alors ensemble, durant un été torride, ils vont reconstruire une trajectoire minée de secrets.

    Mon avis : 

    Un roman très factuel sans émotion qui m'interroge : faut il vraiment être si troussé pour devenir un écrivain ? Faut il vraiment vivre de grands drames pour écrire de grands livres ?

    2 personnages qui vont passer 2 mois ensemble : 1 seul lien : le dictaphone ! Caroline est tellement dans son monde qu'elle en est inaccessible du coup très froide et peu attachante, Lou est là un peu paumé à essayer de la comprendre, son admiration pour cette auteure géniale ne suffit pas à réchauffer l'atmosphère. Et ce n'est pas la campagne anglaise qui va nous apporter un peu de chaleur.

    L'écriture est belle mais elle aussi assez froide.  La 4ème me semblait prometteuse je me suis plutôt ennuyée.

    L'avis enthousiaste de Gambadou, plus mitigé de Sandrine

    Dans la catégorie OBJET

    Buvard de Julia Kerninon


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  • La pendue de Londres de Didier Decoin

    4ème de couverture : 

    Allemagne 1945 , l'exécuteur en chef du royaume britannique, envoyé en mission pend la gardienne des camps nazis Irma Grese . Même s'il étpurve un certain dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur de la corde, un expert dans le minutage de la mise à mort. Pourtant le reste du temps, c'est un hommre comme un autre, époux et citoyen.

    Londres , Immédiatement après-guerre, Rtuh Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elles plait aux hommes et sans doute les choisit elles fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache t elle ?Dans la Londres charbonneux de l'après Blitz, d’entraîneuse, Ruth devient prostituée. Un jour, malheureuse, jalouse, violentée mais toujours belle, elle tue son amant à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau fais ton oeuvre ! et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait à supprimer une innocnete aux boucles blondes ? 

    Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de "fog" et de pluie, théâtres de vices cachés de la société bien pensante, Didier Decoin alterne le chant du bourreau et celui de la victime. Saisissant.

    Mon avis : 

    Inspirée d'un fait réel, cette histoire nous plonge dans le Londres de l'après guerre où la femme reste objet : un moyen de s'en sortir (non sans douleur) et où l'on découvre  la peine de mort par pendaison.

    Nous suivons donc la vie en parallèle de Ruth Ellis, jolie jeune femme qui vit de ces charmes et de Albert Pierrepoint l'un des derniers exécuteurs. 

    D'un coté, avec Ruth nous sommes plongés dans la vie de Londres, les quartiers qui se redressent non sans mal, les hommes qui abusent de leur pouvoirs et cette femme qui essaie de s'en sortir coute que coute. Elle est d'ailleurs plutôt attachante et l'on voudrait bien qu'elle tombe enfin sur un homme qui ne la batte pas ! 

    De l'autre la vie plus tranquille de Albert avec sa femme Annie discrète mais présente qui accepte la part secrète que son mari lui a longtemps caché, celle d'exécuteur pour le royaume britannique.

    On découvre les coulisses d'une exécution mais aussi toutes les interrogations de conscience que se posent de plus en plus souvent Albert. 

    J'ai trouvé quelques longueurs par moment car tout est dit ou presque dans la quatrième mais c'était quand même bon moment de lecture, instructif.

     

    Un mois = une illustration : Bouche

    La pendue de Londres de Didier Decoin

    Dans la catégorie MORT

    La pendue de Londres de Didier Decoin


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  • L'été des lucioles de Gilles Paris

     

    4ème de couverture : 

    " J’ai deux mamans et un papa qui ne veut pas grandir. " Ainsi commence l’histoire de Victor, qui vient d’arriver dans la villégiature familiale du Cap-Martin. Cet été caniculaire s’annonce sous le signe de l’étrange avec une invasion de lucioles, des pluies sèches et des orages aussi soudains que violents. Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes. C’est parce que François n’ouvre pas son courrier qui s’amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble. C’est parce que Claire et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu’elles sont heureuses ensemble. Et c’est parce que les adultes n’aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu’il a rencontré son meilleur ami Gaspard. Pourtant, de nombreuses questions restent sans réponse. Pourquoi François refuse-t-il de grandir ? Pourquoi Alicia, son aînée, fugue-t-elle sans arrêt ? Qui était Félicité, la sœur de son père dont on ne parle jamais ? Sur l’étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte et relie Cap-Martin à Monaco, Victor rencontrera deux jumeaux, Tom et Nathan, qui lui ouvriront les portes d’un monde imaginaire et feront émerger des secrets de famille trop longtemps ensevelis. Gilles Paris brosse les portraits de personnages attachants – une ado nonchalante, une maman libraire, un père-enfant – et décrit avec tendresse l’univers poétique du petit Victor. Un roman d’apprentissage sensible et drôle.

    Mon avis : 

    Comme il a fallu du temps pour renter dans l'histoire et en venir au fait : c'est vers la page 170 que j'ai commencé à m'intéresser à la vie de Victor sur 220 ça fait à peine 50 pages de plaisir c'est un peu juste.

    Je crois que c'est surtout le style qui m'a gêné, effectivement c'est l'écriture d'un enfant de 9 ans, l'âge de Victor, mais du coup les phrases sont peu travaillées, il y a beaucoup de répétitions, et c'est un peu brouillons de temps en temps dans la chronologie. Tout cela m'a gênée et empêchée de me laisser porter par l'histoire.

    Dans le positif, il y a une amourette très juste entre des enfants, des personnages bien vus, ce mystère autour des jumeaux, ces visites de maisons.

    J'avais très envie de lire ce livre après tous les posts que j'ai lu sur la blogo je ne cache pas que je suis un peu déçue.

    dans la catégorie ANIMAL

    L'été des lucioles de Gilles Paris

     

    Tic tac ... PAL - 5

    L'été des lucioles de Gilles Paris


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  • L'art d'écouter les battements de coeur de Jan Philipp Senker

    4ème de couverture :

    Orphelin originaire de Birmanie, Tin Win est un garçon hors du commun : il est capable de déchiffrer l’âme des gens en écoutant leurs battements de coeur. Grâce à ce don, il va connaitre un amour immense, contrarié par bine des obstacles.

    C'est  cette histoire fabuleuse que va découvrir, des années plus tard, sa fille Julia, jeune avocate à New York. Déterminée à percer le mystère qui entoure le passé de son père, Julia retourne en Birmanie dans le village où il a grandi et pénètre dans un univers dont elle ne soupçonnait pas la richesse.

    Mon avis : 

    Que de délicatesse dans ce roman et quelle belle histoire que celle que nous raconte Jan Philipp Sendker. 

    Après un voyage livresque en Inde il y a quelques semaines c'est dans un petit village de montagne en Birmanie que je me retrouve. Je me mets dans la peau de Julia et écoute avec grand bonheur U Saw  me raconter l'histoire de son père. Et quelle histoire, quelle leçon de vie de patience, de persévérance et de tolérance.

    Un roman hors du temps qui reste très actuel une petit parenthèse dans le stress de la vie quotidienne, j'ai retrouvé avec plaisir le sentiment de paix que j'avais ressenti en lisant "rosa Candida"

    L'avis de Gwenaëlle

    L'art d'écouter les battements de coeur de Jan Philipp Sendker

    auteur allemand

    L'art d'écouter les battements de coeur de Jan Philipp Sendker


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