• La pendue de Londres de Didier Decoin

    La pendue de Londres de Didier Decoin

    4ème de couverture : 

    Allemagne 1945 , l'exécuteur en chef du royaume britannique, envoyé en mission pend la gardienne des camps nazis Irma Grese . Même s'il étpurve un certain dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur de la corde, un expert dans le minutage de la mise à mort. Pourtant le reste du temps, c'est un hommre comme un autre, époux et citoyen.

    Londres , Immédiatement après-guerre, Rtuh Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elles plait aux hommes et sans doute les choisit elles fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache t elle ?Dans la Londres charbonneux de l'après Blitz, d’entraîneuse, Ruth devient prostituée. Un jour, malheureuse, jalouse, violentée mais toujours belle, elle tue son amant à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau fais ton oeuvre ! et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait à supprimer une innocnete aux boucles blondes ? 

    Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de "fog" et de pluie, théâtres de vices cachés de la société bien pensante, Didier Decoin alterne le chant du bourreau et celui de la victime. Saisissant.

    Mon avis : 

    Inspirée d'un fait réel, cette histoire nous plonge dans le Londres de l'après guerre où la femme reste objet : un moyen de s'en sortir (non sans douleur) et où l'on découvre  la peine de mort par pendaison.

    Nous suivons donc la vie en parallèle de Ruth Ellis, jolie jeune femme qui vit de ces charmes et de Albert Pierrepoint l'un des derniers exécuteurs. 

    D'un coté, avec Ruth nous sommes plongés dans la vie de Londres, les quartiers qui se redressent non sans mal, les hommes qui abusent de leur pouvoirs et cette femme qui essaie de s'en sortir coute que coute. Elle est d'ailleurs plutôt attachante et l'on voudrait bien qu'elle tombe enfin sur un homme qui ne la batte pas ! 

    De l'autre la vie plus tranquille de Albert avec sa femme Annie discrète mais présente qui accepte la part secrète que son mari lui a longtemps caché, celle d'exécuteur pour le royaume britannique.

    On découvre les coulisses d'une exécution mais aussi toutes les interrogations de conscience que se posent de plus en plus souvent Albert. 

    J'ai trouvé quelques longueurs par moment car tout est dit ou presque dans la quatrième mais c'était quand même bon moment de lecture, instructif.

     

    Un mois = une illustration : Bouche

    La pendue de Londres de Didier Decoin

    Dans la catégorie MORT

    La pendue de Londres de Didier Decoin

    « Territoires de Olivier NorekRevoir Paris de Schuiten et Peeters »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    1
    Samedi 25 Juillet 2015 à 06:13
    Aifelle

    Je vais vérifier, mais je crois que je l'ai dans ma PAL !

    2
    Samedi 25 Juillet 2015 à 17:00

    @ Aifelle : Vérifies yes

    3
    Dimanche 4 Octobre 2015 à 19:12

    Un sujet qui m'intéresse particulièrement, en tout cas, cette période de l'histoire. Je vais très vite le découvrir. Merci pour ce partage et ta participation à mon challenge. Je profite pour te laisser le lien pour la nouvelle session: http://amis-lecteurs.blog4ever.com/un-mois-une-illustration-session-10

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :