• Grands boulevards de Tony Behar

    4ème de couverture : 

    Suite à une rupture sentimentale, Doria, ravissante comédienne de 28 ans, toujours en attente d’un rôle mais sans cesse débordée, s’installe chez son père Max, amateur de poker et de femmes, irrésistible mais léger comme la fumée de ses cigares, locataire dans un immeuble des grands boulevards. 
    C’est là, au 19 bis boulevard Montmartre, entre la Madeleine et la Bastille, près du Grand Rex, de l’Olympia, des théâtres et des bars, que tout se joue. La Banque Générale, propriétaire de l’immeuble, a décidé de le vendre à la découpe. Tous les locataires risquent l’expulsion. 
    De Karim, sympathique patron du Broadway Boulevards, à Manuela, qui vend des sex-toys dans sa boutique nichée au fond de la cour, en passant par Sacha Bellamy, le beau gosse du 5e, Mira, la gardienne mélomane, ou Léo Klein, le mystérieux designer… une poignée de locataires atypiques vont s’unir contre la puissante Banque Générale. 
    Avec sa cour carrée et ses appartements qui se font face, escalier A contre escalier B, l’immeuble se transforme en théâtre. On s’espionne d’une fenêtre à l’autre, on se fait la guerre et l’amour, on se cache dans les placards et on se met en scène sur la page Facebook de l’immeuble, dans l’espoir de faire plier la Banque…

    Mon avis : 

    Un roman sans prétention très agréable qui raconte la vie d'une microsociété, en fait les habitants d'un même immeuble amené à être vendu. D'un même combat nait une grande solidarité.

    Un livre plein d'humanité, d'espoir, qui rassemble les générations et prouvent que l'on a tous besoin les uns des autres. Un roman qui fait chaud au coeur.

    L'écriture est fluide. La vie dans ces quartiers parisiens est parfaitement bien rendue avec leur esprit et leurs habitudes si particuliers. La gardienne et ses secrets, les artistes, le féru de poker, le cafetier, la bourgeoise, l'artiste, l'étudiant sont décrit tour à tour avec charme et simplicité. 

    On suit en particulier la vie de Donia qui arrive là au moment où tout peut basculer : ses problèmes de travail, ses envies amoureux, elle cherche une place dans la vie et arrive à un tournant.

    Vous l'avez compris un très agréable moment de lecture.

    L'avis d'Enna et merci à 

    Grands boulevards de Tony Behar

     

    Dans la catégorie TAILLE

    Grands boulevards de Tony Behar


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  • La couleur des sentiments de Kathryn Stockett

    4ème de couverture :

    Jackson, Mississippi, 1962.
    Lorsqu’elle rentre chez elle, Aibileen, seule dans sa bicoque du quartier noir de Jackson, dîne modestement, écrit ses prières dans un carnet, pense à son fils disparu et écoute du gospel, du blues ou le sermon du Pasteur à la radio. Nurse et bonne au service de familles blanches depuis quarante ans, Aibileen n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort. Elle vit pour “ses enfants” – les petits Blancs dont elle s’occupe jusqu’à l’âge où ils changent –, les aime tendrement et met un point d’honneur à leur transmettre l’estime de soi, luttant comme elle le peut contre les idées racistes que leurs parents leur enfonceront bientôt dans le crâne. Aibileen est une âme généreuse, dotée d’une grande sagesse et d’une bonhommie attendrissante. Elle a la vitalité, la douceur et la rondeur d’Ella Fitzgerald.
    Dans les pires moments, elle peut compter sur sa meilleure amie, Minny, bonne et cuisinière chez les Blancs depuis son plus jeune âge elle aussi, une forte tête qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Entre un mari alcoolique à la main lourde et cinq enfants à éduquer, son quotidien s’apparente à une lutte de survie. Ainsi dissimule-t-elle sa sensibilité sous les traits d’une maîtresse-femme à la langue bien pendue, ce qui lui a valu d’être maintes fois renvoyée. D’ailleurs, sa nouvelle patronne, pin-up désœuvrée au comportement étrange, lui donne déjà du fil à retordre. 
    C’est alors qu’arrive Skeeter Phelan. Vingt-deux ans et fraîchement diplômée, elle est de retour à Jackson où elle retrouve ses anciennes amies. Contrairement à elles, Skeeter n’a pas encore la bague au doigt, attache peu d’importance à ses tenues et sa coiffure, possède un esprit plus ouvert que la moyenne et souhaite plus que tout devenir écrivain. Lorsqu’on lui confie la rubrique ménagère du journal local, elle demande à Aibileen de lui donner des tuyaux. Elle apprend à la connaître et comprend bientôt qu’elle tient son sujet : il y a peu, une certaine Rosa Parks a refusé de céder sa place à un Blanc dans un bus ; un certain Martin Luther King se rend de ville en ville pour défendre la cause des droits civiques ; elle, Skeeter Phelan, va donner la parole aux bonnes de Jackson, leur demander de raconter ce que c’est qu’être une bonne noire au service d’une famille blanche du Mississippi, recueillir leurs témoignages et en faire un livre. Elle y tient d’autant plus que Constantine, la bonne qui l’a élevée et qu’elle aime profondément, a été congédiée par ses parents pour des raisons obscures. 
    Ce projet fou auquel se rallient Aibileen et Minny va les mettre en danger et changer à jamais le cours de leur vie. 


    Mon avis : 

    Flash back sur mes lectures pour participer au challenge 

    La couleur des sentiments de Kathryn Stockett

     

    ouvert en continu cher Enna

    C'est un livre attachant de par ses personnages mais aussi par l'histoire qui est bien loin de nous, car il ne fait pas partie de notre culture, mais qui nous touchent quand même. L'histoire se passe dans le début des années 60 mais retrouve bien des échos dans ce qui se passe aujourd'hui encore dans notre quotidien.
    Un peu d'humour, beaucoup de tendresse et un combat de chaque jour pour se faire accepter d'un coté et pour changer des esprits de l' autre. Une amitié improbable et pourtant au final si forte ! 
    Un très beau livre, devenu un film en 2011. 

    L'histoire est plutôt fidèle mais j'ai vraiment trouvé dommage que toute la partie  moqueuse de ces bourgeoises américaines soit occulté, cela aurait apporter un peu de légèreté au film qui prend du coup un ton grave qui n'est pas du tout présent dans le roman.


    La Couleur des sentiments

    La couleur des sentiments de Kathryn Stockett


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  • Ma vie palpitante de Ae-ren Kim

    4ème de couverture : 

    Mes parents avaient seize ans quand ils m'ont eu.

    J ai eu seize ans cette année.

    Je ne sais pas si je vivrai jusqu'à mes dix-huit ans. Je ne suis sûr que d'une chose : il me reste peu de temps. Pendant que les autres enfants grandissent, moi, je vieillis. Pour moi, chaque heure compte comme un jour. Chaque mois, comme une année. Aujourd hui, je suis plus vieux que mon père.

    Seize ans est-il un bon âge pour avoir un enfant ? Trente-deux ans est-il un bon âge pour le perdre ?

    Ceci est l'histoire de très jeunes parents et de leur très vieil enfant.
     

    Mon avis : 

    Un thème original une écriture belle et poétique qui rende ce roman assez léger malgré la gravité du sujet. 

    Aerum est un enfant vraiment attachant qui a grandi trop vite (forcément) mais porte un regard sur la vie très juste. Il s'interroge et interroge son entourage pour mieux comprendre la vie, apprend dans les livres. Des moments légers, des sentiments mais sans tirer sur la corde sensible, des passages sur la nature et en particulier le vent très beau.

    Un roman d'une grand douceur.

    Ma vie palpitante de Ae-ran Kim

     

    en rapport avec le bonheur

    Ma vie palpitante de Ae-ran Kim

     


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  • L'enfer de Church Street de Jake Hinkson

    4ème de couverture : 

    Geoffrey Webb est en train de se faire braquer sur un parking. Et cette situation lui convient bien, il en redemanderait même. À son agresseur, il propose un marché : empocher les trois mille dollars qui se trouvent dans son portefeuille, le dépouiller de tout s'il le faut, en échange de cinq heures de voiture jusqu'à Little Rock, en Arkansas. Webb a besoin de se confesser. Ce braquage et ce pistolet pointé sur lui, il les mérite. Et il est prêt à expliquer pourquoi.

    Mon avis : 

    ça démarre presque par un fait divers anodin, Paul a besoin d'argent , il braque Geoffrey qui est prêt à tout lui offrir. Bien mal lui a pris, il va plonger dans l'horreur de plus en plus profondément et nous avec lui. 

    Geoffrey va lui raconter sa vie pendant 5 heures en voiture, une vie de misère entre mauvais parent, religion amour et manipulation. Un enchainement d'événements incroyables tellement plus horribles les uns que les autres qu'on finit par sourire de cette malchance qui s'accumule sur ce pauvre ado.

    Un roman haletant. 

    L'avis de Noctenbulle et Jerome

    L'enfer de Church Street de Jake Hinkson

    Dans la catégorie MORT

    L'enfer de Church Street de Jake Hinkson


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  • La dernière valse de Mathilda de Tamara Mc Kinley

     

    4ème de couverture : 

    Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un der­nier hommage à cette femme courageuse.

    Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant...

    Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda. À mesure que progresse sa lecture, l'angoisse l'assaille... A-t-elle bien fait de venir s'installer à Churinga ?

    Par son atmosphère envoûtante, la force de ses person­nages, cette saga australienne s'inscrit dans la lignée des chefs-d'oeuvre de Colleen McCullough.

    Mon avis : 

    Une saga sur plusieurs générations, avec secrets de famille, amour, aventures dans de superbes paysages australiens.

    Des femmes au caractère bien trempé qui mènent la danse et se défendent bec et ongles dans le monde macho de l'élevage de moutons.

    L'écriture est belle, les descriptions de paysage nous dépaysent totalement. Une histoire à la "Out of Africa" ! 

    Un bon moment de lecture, divertissant idéal pour l'été.

    Des rebondissements un peu tirés par les cheveux et qui donnent une impression de "too much" et un final qui couve depuis la moitié du roman, un peu baclé dans la dernière page seront les seuls bémols pour ce titre.

    Dans la catégorie MUSIQUE

    La dernière valse de Mathilda de Tamara McKinley


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