• L'ile des oubliés de Victoria Hislop

    4ème de couverture : 

    L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète.

    Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux... et son arrière-grand-mère y aurait péri.

    Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d'Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...

    Bouleversant plaidoyer contre l'exclusion, L'Île des oubliés, traduit dans vingt-cinq pays et vendu à plus de deux millions d'exemplaires, a conquis le monde entier.

    Mon avis : 

    C'est un voyage dans le temps et dans l'espace que nous offre Victoria Hislop avec ce roman. Elle nous entraine avec Alexis dans la découverte de cette ile de Crète où étaient exilés les lépreux encore au siècle dernier.

    "A quoi bon examiner les vestiges de civilisations disparues quand elle pouvait se nourrir de sa propre histoire. p 37"

    Vraie saga familiale, on suit l'histoire passionnante de cette jeune institutrice qui se retrouve coupée de sa famille sur une ile qui fait peur à toute une population. Basée sur des faits réels avec moults détails sur ce qu'a dû être la vie sur cette ile, l'histoire se lit comme un roman d'aventures : guerre, révolte, amour, maladie, solidarité, jalousie ... tous les ingrédients sont là pour nous tenir en haleine.

    Les personnages de femmes sont attachants, le père un peu effacé reste malgré tout le pilier de l'histoire. 

    Le préambule un peu convenu et the "happy end" sont vite oubliés par la richesse du coeur du livre.

     

    L'ile des oubliés de Victoria Hislop

    Traduit de l'anglais

    L'ile des oubliés de Victoria Hislop

     

    dans la catégorie VOYAGE

    L'ile des oubliés de Victoria Hislop

     


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  • 1Q84 de Haruki Murakami

    4ème de couverture :

    Entre l'an 1984 et le monde hypnotique de 1Q84, les ombres se reflètent et se confondent. Unies par un pacte secret, les existences de Tengo et d'Aomamé sont mystérieusement nouées au seuil de deux univers, de deux ères... Une odyssée initiatique qui embrasse fantastique, thriller et roman d'amour, composant l'œuvre la plus ambitieuse de Murakami.

    Mon avis : 

     Voilà des années, peut être même depuis sa sortie que je suis intriguée par cette trilogie, je franchis le pas cet été ! 

    Le roman commence par les 2 histoires parallèles de Tengo et Aomamé qui prennent la parole alternativement, on sent rapidement qu'ils vont se croiser et c'est sans doute ce qui tient en haleine. 

    J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture précise et poétique de l'auteur et je me suis laissée porter en douceur vers son univers fantastique et intrigant. J'ai quand même trouvé quelques longueurs dans la répétition de l'histoire des parents Aomamé. 

    "Le flot s'écoulait lentement et sur les terrains sableux poussaient des saules pleureurs. On distinguait les silhouettes élégantes des truites. Les feuillages d'un vert éclatant retombaient gracieusement à la surface de l'eau. C'était un paysage qui ressemblait à une gravure sur une assiette chinoise." p.92

    Comme souvent j'apprécie le regard que les auteurs portent sur la création littéraire et j'ai noté quelques citations que vous découvrirez au fil des dimanches à venir.

    1Q84 de Haruki Murakami

    1Q84 de Haruki Murakami

     

    Dans la catégorie UNE LETTRE ISOLEE

    1Q84 de Haruki Murakami

     

     


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  • En attendant Bojangles de Olivier Bour

    4ème de couverture : 

    Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
    Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
    Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
    L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.

    Mon avis :

    C'est avec un peu d'appréhension que j'ai ouvert ce livre, après tous les éloges lus sur les blogs et les prix remportés, j'avais un peu peur d'en savoir trop et ne pas prendre de plaisir à la lecture.

    Il n'en a rien été, j'ai aimé le style fluide de l'auteur et le regard de l'enfant qui ne comprend pas toujours ce qui se passe entre ses 2 parents extravagants. 

    Une belle histoire d'amour sous le regard innocent de l'enfant qui se laisse porter jusqu'au pire.

    Un roman court qui doit sans doute tout son succès à la fraicheur et la légèreté qu'il raconte mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire.

     

    En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut

    En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut

    dans la catégorie SPECTACLE

    En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut


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  • Le peigne de Cléopatre de Maria Ernestam

    4ème de couverture : 

    Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Chacun apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d'intérieur ou en comptabilité... et la PME se développe avec succès.
    Chacun patauge quelque peu dans sa propre existence, en quête d'identité ou d'âme soeur, et trouve un réconfort non négligeable dans l'idée de venir en aide à autrui.
    Jusqu'au jour où une vieille dame se présente avec une étrange requête : elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari.
    Difficile de résister à un filon qui promet d'être lucratif, et les candidats se bousculent bientôt au portillon.

    Mon avis : 

    Alors que le début était prometteur, avec un premier chapitre enlevé sur le licenciement de Maria, je me suis globalement ennuyée avec ce roman : j'ai trouvé les personnages d'une profonde tristesse, englués dans leur lourd passé. 

    Le style de l'auteur m' a aussi déstabilisée, entre impressions, flash back et réalité j'ai souvent pataugé, suis remontée dans ma lecture, n'étant plus sûre de ce que j'avais lu ou compris !! 

    Je n'ai pas vraiment saisi l'interêt du personnage de la fille de Mickaël. Pour conclure j'ai trouvé cette histoire brouillonne.

     Mais pour ne pas rester sur une touche trop négative, il y a de beaux passages sur l'amitié, des réflexions sur l'entraide et la place que nous avons sur la terre.

    traduit du suédois

    Le peigne de Cléopatre de Maria Ernestam

     

    dans la catégorie OBJET 

    Le peigne de Cléopatre de Maria Ernestam

     


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  • L'exception de

    Presentation de l'éditeur : 

    "Tu seras toujours la femme de ma vie". Dans le vacarme d'un réveillon de nouvel an, Maria n'entend pas ce que Floki, son mari, lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos. Heureusement, dans la nuit de l'hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d'à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale, qui surgit à tout moment de son appartement de l'entresol pour secourir fort à propos la belle délaissée... Ni Perla la naine surdouée, ni Maria l'épouse idéale démunie devant une orientation sexuelle désormais incompatible, ni les autres acteurs de cette comédie dramatique à l'islandaise adorables bambins, belles-familles consternées ou complices, père génétique inattendu ne détournent le lecteur d'une alerte cocasserie de ton, d'une sorte d'enjouement tendre, de brio ininterrompu qui font de l'Exception un grand roman de la déconstruction et de la reconstruction narcissique à la portée du commun des mortels.

    Mon avis : 

    Même si je n'ai pas retrouvé le bonheur ressenti lors de la lecture de "Rosa candida" j'ai aimé me plonger dans cette histoire de vie tout simple et assez banale mais tellement calmement raconté.

    Maria sous le choc de l'annonce de son mari avance dans cette nouvelle année malgré tout. Elle se débrouille comme elle peut soutenue par sa voisine naine, refait le film de sa vie en essayant de voir si elle aurait pu s'y attendre, mais sans s'appesantir pour autant.

    J'ai trouvé beaucoup de choses qui font écho à ma propre vie et sans rentrer dans les détails ça m'a apaisé. 

    Un roman qui a frôlé le coup de coeur.

    Traduit de l'Islandais 

    L'exception de Audur Ava Olafsdottir

     


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