• Le cercle des femmes de Sophie Brocas

     

    4ème de couverture :

    "Je rejoins Maman dans la maison fraîche. Elle poursuit son patient travail de tri : le tas des choses à jeter, le tas des choses à conserver, le tas des choses pour lesquelles on verra plus tard. Qu'est-ce qu'il m'a pris de me mettre à quatre pattes pour regarder sous la grande armoire ? Ma main a tiré à elle une énième boîte à chaussures. J'ai soufflé la pellicule de poussière qui recouvrait son couvercle avant de le soulever. "

    Réunies durant quelques jours à la campagne à l'occasion des funérailles de leur aïeule et amie, quatre générations de femmes partagent leur intimité et leur deuil. La jeune Lia découvre par inadvertance un secret de famille jalousement gardé pendant soixante ans. Ces révélations risquent-elles de déclencher un cataclysme au sein de cette tribu très attachante ? Roman initiatique, "Le Cercle des femmes" explore avec délicatesse les mécanismes inconscients de transmission de mères en filles et nous offre une galerie de personnages aussi touchants que fantasques.

    Mon avis : 

    Rien de bien extraordinaire avec ce livre qui tourne autour du secret de famille. La construction est agréable : un chapitre pour chacun des protagonistes, mais les personnages sont assez froids.

    J'ai eu du mal à compatir aux émotions de Lia j'étais plus proche d'Esther qui voulait la secouer et la sortir de ses pensées qui tournaient en rond. L'happy end est un peu facile, mais la boucle est bouclée.

    L'écriture est agérable même s'il y a quelques maladresses d'un premier roman.

    Puisqu'il faut donner une note pour la participation au match de la rentrée ce sera un

    13/20

     

    Je remercie Priceminister ainsi que les éditions Julliard pour l'envoi de ce livre.

    Le cercle des femmes de Sophie Brocas

     

    L'avis de Sariah'Lit


    6 commentaires
  • La femme au carnet rouge d'Antoine Laurain

    4ème de couverture : 

    Un soir à Paris, une jeune femme se fait voler son sac à main. Laurent le découvre le lendemain, abandonné dans la rue, tout près de sa librairie. S'il ne contient plus de papiers d'identité, il recèle encore une foule d'objets qui livrent autant d'indices sur leur propriétaire : photos, notes, flacon de parfum... Désireux de la retrouver, l'homme s'improvise détective. A mesure qu'il déchiffre le carnet rouge contenant les pensées secrètes de Laure, le jeu de piste se mue en une quête amoureuse qui va bouleverser leurs vies. Orchestrant avec humour coïncidences et retournements de situation, Antoine Laurain signe une délicieuse comédie romantique qui rend hommage au besoin de merveilleux sommeillant en chacun de nous.

    Mon avis : 

    J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture d'Antoine Laurain, dans cette histoire pleine de tendresse et de rebondissements. On mène l'enquête avec Laurent, tout comme lui on a envie de connaitre cette femme qui s'est fait dérobé son sac à main, on a envie de savoir ce qu'elle devient après cette agression et surtout (enfin moi) on a envie qu'ils se rencontrent ...

    Je n'en dirais pas plus, les personnages sont tous attachants et réalistes. Un petit roman qui se lit d'une traite, sans prise de tête.

    Une lecture plaisir et rafraîchissante.

     


    3 commentaires
  • Arlington Park de Rachel Cusk (30 novembre)

    4ème de couverture : 

    Les femmes d'Arlington Park - une banlieue résidentielle en Angleterre - ont tout pour être heureuses. En apparence. Car il n'en est rien. Derrière ces vies tirées au cordeau, frustrations, jalousies, déceptions règnent sans partage. Juliet Randall, Maisie Carrington, Amanda Clapp, Solly Keir-Leigh : chacune a le sentiment d'être passée à côté de sa vie. Chacune tente de se révolter, de résister à la banalité, au passage du temps qui émousse le désir, fane la beauté et affaiblit les êtres. Fille spirituelle de Virginia Woolf et de Nathalie Sarraute, Rachel Cusk raconte vingt-quatre heures de la vie de ces femmes. On entre dans leur cuisine, on les suit au supermarché, dans une cabine d'essayage. On pénètre aussi dans leur conscience et leurs pensées. Arlington Park dynamite les clichés sur la famille, le couple, la maternité, avec une lucidité dévastatrice. C'est un champ de bataille que Rachel Cusk nous montre, un monde "barbare jusqu'à la moelle".

     

    Mon avis : 

     Ce roman commence par la pluie et sera dans la grisaille tout du long. Des portraits de femmes, désœuvrées qui "errent" dans une banlieue privilégiée sans vraiment trouver leur place ou tout au moins en se posant la question sur leur place dans la vie.

    C'est assez triste, monotone et lent mais malgré tout bien écrit avec des moments poétiques sur la pluie qui tombe, les oiseaux morts dans une gouttière ... Chaque femme semble vivre dans une bulle à coté du monde.

    Dès le début j'ai reconnu le film "la vie domestique" de Isabel Cazjka avec Emmanuelle Devos, que j'ai vu récemment.

    Arlington Park de Rachel Cusk (30 novembre)

     On y retrouve la lenteur d'une journée qui s'écoule sans réel but, mais des rendez vous (école, club littéraire, sortie entre copines, repas avec des amis) que l'on suppose réguliers. Une ambiance lourde et pesante qui peut mettre mal à l'aise. Et surtout cette question, au moment du générique "Qu'est ce que la réalisatrice a voulu nous dire ?" 

     

    Cet article annonce le lancement d'un challenge que j'ai envie d’organiser depuis quelques mois : 

    UN LIVRE - UN FILM

    et pour lequel je reviendrai d'ici quelques jours pour les modalités

    (avis aux experts, je suis en quête d'un logo ... si le sujet vous inspire !)

     

    Challenge lire sous la contrainte de PhilippeD

    Arlington Park de Rachel Cusk

    Mais aussi traduit de l'anglais 

    Arlington Park de Rachel Cusk


    6 commentaires
  • Mr Gwyn de Alessendro Baricco

     

    4ème de couverture : 

    Romancier britannique dans la fleur de l'âge, Jasper Gwyn a à son actif trois romans qui lui ont valu un honnête succès public et critique. Pourtant, il publie dans The Guardian un article dans lequel il dresse la liste des cinquante-deux choses qu'il ne fera plus, la dernière étant : écrire un roman. Son agent, Tom Bruce Shepperd, prend cette déclaration pour une provocation, mais, lorsqu'il appelle l'écrivain, il comprend que ça n'en est pas une : Gwyn est tout à fait déterminé. Simplement, il ne sait pas ce qu'il va faire ensuite. Au terme d'une année sabbatique, il a trouvé : il veut réaliser des portraits, à la façon d'un peintre, mais des portraits écrits qui ne soient pas de banales descriptions. Dans ce but, il cherche un atelier, soigne la lumière, l'ambiance sonore et le décor, puis il se met en quête de modèles. C'est le début d'une expérience hors norme qui mettra l'écrivain repenti à rude épreuve. Qu'est-ce qu'un artiste ? s'interroge Alessandro Baricco, dans ce roman intrigant, brillant et formidablement élégant. Pour répondre à cette question, il nous invite à suivre le parcours de son Mr Gwyn, mi-jeu sophistiqué mi-aventure cocasse. Et, s'il nous livre la clé du mystère Gwyn, l'issue sera naturellement inattendue.

     

    Mon avis : 

    Toujours la belle écriture de Alessandro Baricco qui nous emporte dans la vie de cet écrivain qui ne veut plus faire de roman mais reste au final incapable de laisser sa plume. Il se crée alors un monde étrange pour écrire sans pour autant se trahir.

    Une belle idée que ces portraits en mots qui attisent notre curiosité tout au long du livre. Tous les personnages sont attachants : Mr Gwyn bien sur mais aussi Rébecca son assistante et Tom Bruce son agent. 

    Mr Gwyn de Alessandro Baricco

     

    Traduit de l'italien

    Mr Gwyn de Alessandro Baricco

     

     

    Merci Theoma de m'avoir tentée, un beau livre pour Gambadou


    4 commentaires
  • L'écrivain national de Serge Joncour

     

    4ème de couverture : 

    Le jour où il arrive en résidence d'écriture dans une petite ville du centre de la France, Serge découvre dans la gazette locale qu'un certain Commodore, vieux maraîcher à la retraite que tous disent richissime, a disparu sans laisser de traces. On soupçonne deux jeunes " néoruraux ", Aurélik et Dora, de l'avoir tué. Mais dans ce fait divers, ce qui fascine le plus l'écrivain, c'est une photo : celle de Dora dans le journal. Dès lors, sous le regard de plus en plus suspicieux des habitants de la ville, cet "écrivain national", comme l'appelle malicieusement monsieur le Maire, va enquêter à sa manière, celle d'un auteur qui recueille les confidences et échafaude des romans, dans l'espoir de se rapprocher de la magnétique Dora. Dans une atmosphère très chabrolienne, Serge Joncour déroule une histoire à haute tension : les quelques semaines de tranquillité que promettait ce séjour d'écriture se muent, lentement mais sûrement, en une inquiétante plongée dans nos peurs contemporaines.

    Mon avis : 

    Quel bonheur de retrouver Serge Joncour avec ce nouveau livre, 1ère lecture de la rentrée littéraire !

    Plaisir de retrouver son écriture, sa façon de raconter et cette anecdote emprunte de réel et d'imagination. Tout m'a enthousiasmée comme presque à chaque fois.

    J'ai aimé comme il se ridiculise par moment, comme il est hors du monde sur son nuage. J'ai aimé ce village de campagne si bien croqué. J'ai aimé ces aventures cocasses, j'ai aimé ces rencontres avec les lecteurs, oui je crois que j'ai tout aimé, car j'ai souvent souri et ce n'est pas si souvent en lisant.

     


    8 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique