• Le soleil à mes pieds de Delphine Bertholon

     

    4ème de couverture : 

    Deux sœurs, au cœur du printemps parisien. La petite,fragile et ravissante,  se protège du monde dans le cocon de sa chambre de bonne. La grande, elle, s'agite dans la ville. Nymphomane, tyrannique et machiavélique, elle tient sa cadette sous emprise. Liées par un terrible passé, les deux sœurs se démènent pour tenter d'exister, chacune à sa façon.

    Si le sort semblait avoir scellé leur destin, les rencontres parfois peuvent rebattre les cartes...

    Le Soleil à mes pieds est avant tout l'histoire d'une résurrection.

    Mon avis : 

    Une résurrection qui n'intervient qu'aux toutes dernières pages, en attendant on est pris dans un tourbillon de folie, de ressassements, de manipulations malsaines pour arriver à comprendre enfin au bon milieu du livre ce qui s'est passé pour que ces 2 jeunes femmes en arrivent là. 

    Un printemps triste autour d'une date anniversaire, le renouveau pour l'une d'entre elles mais dans un ambiance morbide et peu réjouissante.

    l'avis de Gambadou

    Le soleil à mes pieds de Delphine Bertholon

     


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  • Concerto pour la main morte de Olivier Bleys

    4ème de couverture : 

    A Mourava, village perdu de Sibérie centrale, le temps n'a pas vraiment d'importance. L' hiver approche, la neige commence à tomber. Quelques postes de télévision rattachent les hommes à la réalité du XXIe siècle. Mais personne ne les regardent, leur préférant l'alcool qui fait chanter et aide à oublier. Le seul à refuser les verres de vodka, c'est Vladimir Golovkine, homme des bois et éboueur, qui rêve de prendre un bateau pour Krasnoïarsk, la grande ville en amont du fleuve. Mais il n'a pas d'argent pour s'acheter un billet. Un jour débarque du bateau Colin Cherbaux, accompagné de son piano. Interprète raté, sa main droite refuse de lui obéir dès lors qu'il entame l'exécution du concerto n°2 en do mineur de Rachmaninov, une composition reconnue pour sa difficulté. Une amitié se noue entre les deux hommes. Vladimir, en bon géant, finit par conduire Colin chez Oleg, un ancien astronaute devenu ermite, guérisseur à ses heures et qui pratique l'hypnose...

     

    Mon avis : 

    Un séjour au pays du froid de l'alcool et de la crasse avec, pour adoucir le tout, un peu de musique. Les 2 personnages principaux sont 2 exclus de la vie, l'un pour son non-alcoolisme, l'autre pour la banalité de ses interprétations musicales. Ils se rencontrent dans un village perdu, village dans lequel le musicien se réfugie pour essayer de retrouver l'usage de l'une de ses mains qui se paralyse lors de l'exécution d'un concerto et que l'autre rêve de quitter.

    Une amitié se crée entre ces 2 personnages, la vie dans Maurava en devient moins lourde à porter. La musique apporte une émotion, un calme qui n'avait pas été ressenti depuis bien longtemps par les habitants.

    Une lecture agréable dépaysante avec de très beaux passages sur la musique. 

     

    Dans la catégorie MORT (roman)

    Concerto pour la main morte de Olivier Bleys


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  • Les heures souterraines de Delphine Le Vigan

    4ème de couverture : 

    Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu'au Vert-de-Maisons. Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains. Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l'attend plus. Car depuis quelques mois, sans que rien n'ait été dit, sans raison objective, Mathilde n'a plus rien à faire. Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu'elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte.
    Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l'attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l'immense solitude qu'elle abrite.
    Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d'eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s'arrête. Autour d'eux s'agite un monde privé de douceur.
    Les heures souterraines est un roman sur la violence silencieuse. Au cœur d'une ville sans cesse en mouvement, multipliée, où l'on risque de se perdre sans aucun bruit.

    Mon avis : 

    Un roman lucide sur le monde du travail, son épanouissement possible mais aussi et surtout ce ras le bol qui gagne peu à peu soit par la routine soit par un chef qui nous démonte.

    2 personnages attachants dans leur tristesse à un tournant de leur vie. Et cette ville qui les malmène. On découvre le monde des transports en commun en sous sol et les difficultés de circulation en surface.

    Et ces 2 vies en parallèle avec les mêmes paragraphes parce qu'ils ressentent les mêmes choses.

    Très beau roman qui, même si le sujet traité n'est pas gai, n'est pas plombant pour autant.

     

     


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  • Les lavandières de Brocéliande de Edouart Brasey 

    4ème de couverture : 

    En ce matin de la Toussaint 1943, la communauté des lavandières de Concoret, petit village en lisière de la forêt de Brocéliande, est saisie d’effroi quand Gwenn, une jeune orpheline, découvre l’une de ses consoeurs noyée dans le lavoir. Dahud, la doyenne et mère de la victime, incrimine les lavandières de la nuit, ces créatures surnaturelles qui, dans les légendes bretonnes, lavent les linges ensanglantés de leurs enfants mort-nés. Mais les soupçons se portent sur deux suspects bien réels : Philippe de Montfort, jeune noble à qui l’on prête une liaison avec la défunte, et Loïc, un pauvre charbonnier bossu méprisé de tous. Les deux hommes inspirent à Gwenn, élevée par Yann, un vieux sage vivant dans les bois, des sentiments contradictoires : amitié, admiration, pitié ou amour ? 
    Quand Loïc est pourchassé par les S.S. qui l’accusent de terrorisme, Gwenn le conduit au Val-sans-Retour où se sont réunis, comme de nouveaux chevaliers de la Table ronde, de jeunes résistants réfractaires au STO. Mais la malédiction continue de poursuivre les lavandières de Brocéliande…

    Dans ce roman haletant et envoûtant, Edouard Brasey nous entraîne sous les ombrages de la forêt de Brocéliande au coeur d’une Bretagne héroïque et mystérieuse.

     

    Mon avis : 

    Un roman du terroir sous fond de légendes, de sorcières, de malédictions et de secrets de famille.

    Une écriture fluide et riche qui fait référence à des faits historiques.

    Un bon moment de lecture qui change de ce que je lis habituellement et une fin surprenante.

     

    Catégorie Lieu Roman 

    Les lavandières de Brocéliande de Edouart Brasey

     


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  • Vie d'une libertine de Clara Bastech

     

    4ème de couverture : 

    Elle aime les rencontres, l’imprévu, le plaisir, la sexualité à plusieurs, en toute simplicité. Avec son compagnon et complice Norman, Clara explore le monde des soirées libertines, pratique l’échangisme, participe à des fêtes très libres dans de luxueux hôtels et multiplie les expériences avec des partenaires variés.

    D’une écriture vive et directe, sans aucune hypocrisie, elle décrit cette quête infinie de liberté et de jouissance, les nuits folles dans de somptueuses demeures, les joies de l’amour à trois, les scénarios beaucoup plus glauques, les incursions dans le milieu SM, les strip-tease en public, la prostitution pour les beaux yeux du ténébreux Flor…

    Un roman parfaitement amoral et stimulant.

     

    Mon avis : 

     Le premier tiers de ce livre m'a laissée plutôt froide ! Une fois que j'ai eu compris comment il était construit,  les "anecdotes" racontées m'ont paru plus cohérentes, mieux mises en scène et dont plus réalistes et excitantes. Le lien s'est fait entre les chapitres rendant la lecture plus fluide.

    Le cul c'est bien mais j'aime trouver une histoire autour, et pas seulement des scènes crues, hards, gores qui s’enchaînent à l'infini et font penser à un tas de viande plus ou moins bien traité.

    Même si les fantasmes racontés ne sont pas les miens j'ai pris du plaisir (au sens propre et figuré) avec certaines scènes décrites. J'aimerai pouvoir jouïr comme Clara à tous les coups, par tous les trous et plusieurs fois. Est ce fantasme ou réalité ? 

     

    Vie d'une libertine de Clara Bastech

     


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