• Les vieilles de Pascale Gautier

     

    4ème de couverture : 

    Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect. Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu'elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n'est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez le coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s'offusquer de l'évolution des mœurs... Elles savent que le monde bouge, et qu'elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge ? Aussi, l'arrivée de Nicole, une "jeunesse" qui entame tout juste sa retraite, et l'annonce d'une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien. Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse. On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes. 

     

    Mon avis : 

    Je suis rentrée pleine d'enthousiasme dans ce livre, la vie de ces petites vieilles m'a amusée, j'ai trouvé bien vu leurs petites habitudes, leur travers, leur regard sur le monde, leur peur...

    J'ai aimé aussi les répétitions du  texte qui rappelle la répétition dans leur vie. 

    Mais rapidement je me suis lassée, 

    "C'est un jour bleu, comme tous les jours bleus. Pas un nuage à l'horizon. Un ciel net, pur, sec. Une lumière coupante comme une yatagan. Pour la première fois, elle se dit que les nuages ont leur charme. On n'imagine pas, finalement, à quel point le beau temps est constant. Comme la vision de nuages, gros petit moyen blanc gris noir, est bonne pour le moral."

    Oui il aurait été bon de mettre quelques nuages dans ce roman même si l'arrivée de Nicole a un peu changé les choses et cette catastrophe annoncée bouleversé cette petite ville, je n'y ai pas cru, l'humour s'est tarie avec l'avancée de l'histoire. 

     


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  • Je vais tuer mon mari ... de Claire Fourier

     

    4ème de couverture : 

    Une crise. Une femme obstinée à sourire à la vie se révolte contre son austère mari et s'enfuit. Dans son bagage, un cahier, un crayon, la préméditation d'un crime. Seule dans un studio, elle tient le journal de sa fugue. Mon mari, je vais le tuer ! Pourquoi, comment, quand ? Au fil des jours l'exaspération refluant, et la mère mêlant son grain de sel, la volonté s'amollit. Si je me tuais plutôt ? Oui, mais. Il y a eu un amant, un jardin, des instants lumineux ; il pourrait y en avoir encore. Si je mettais à mort l'écriture ? Dans un mouvement pendulaire, Anna fait le tour de son malheur - celui de bien des femmes. Et rentre au bercail, exorcisée. Elle n'a pas rendu à l'homme un coup de couteau pour les milliers de coups d'épingle. Le crime est consommé mentalement. La fugue fut saine. Anna revient détendue et fraîche. Enjouement dans le désespoir, gentillesse dans l'alacrité. A tout prix danser, chanter. S'entendre avec son malheur, en faire une paradoxale force d'amour : c'est la loi d'Anna. Sa bonté, sa fantaisie et son endurance donnent à ce journal une drôlerie, un élan tonique qui transforment la pulsion meurtrière en ballon d'oxygène. 

    Mon avis : 

    Comment se faire avoir avec une 4ème de couverture ! Là où je pensais trouver effectivement de la drôlerie, de la fantaisie je n'ai ressenti qu'agacement face à cette femme qui ressasse sans rien faire les défauts de son mari, prévoit de le tuer, tourne en rond sur ses amants dans de longues tirades interminables et sans ponctuation qui m'ont fait perdre le souffle. A aucun moment je n'ai compris pourquoi elle ne partait pas définitivement, pourquoi elle n'arrivait pas à renouer le dialogue avec cet ours. Lui lui lui jamais de remise en question de sa part ! 

    Mauvaise pioche !


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  • Bonjour Tristesse de Françoise Sagan

     

    4ème de couverture : 

    " Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. C'est un sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd’hui quelques choses se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres.

     

    Mon avis : 

    En hommage à l'auteur dont on célèbre aujourd'hui les 10 ans de la mort et pour les 60 ans de son roman culte, j'ai voulu me replonger dans ce livre lu comme beaucoup quand j'étais une jeune adulte. Un souvenir vague qui m'est revenu au fil des pages.

    Ce roman reste très moderne d'un coté avec la vie de cette jeune fille libérée qui sort et boit du whisky à 17 ans et à la fois désuet par le vouvoiement entre les personnages.

    Une écriture agréable et une description précise  des sentiments ressentis  font que l'on retrouve dans ce livre : les questionnements de l'adolescence, l'exclusivité des sentiments, la jalousie, la fascination pour certains adultes qui nous servent de modèles...

    Je comprends que ce livre est fait un tollé à sa sortie, il sortirait aujourd’hui je pense qu'il serait noyé dans la masse et passerait peut même inaperçu.

     L'avis de Laurie

    Bonjour Tristesse de Françoise Sagan

     


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  •  

    Attentat de Amélie Nothomb

     

    4ème de couverture : 

    La première fois que je me vis dans un miroir, je ris : je ne croyais pas que c'était moi. À présent, quand je regarde mon reflet, je ris : je sais que c'est moi. Et tant de hideur a quelque chose de drôle.A. N.Épiphane Otos serait-il condamné par sa laideur à vivre exclu de la société des hommes et interdit d'amour ? Devenu la star paradoxale d'une agence de top models, Épiphane sera tour à tour martyr et bourreau, ambassadeur de la monstruosité internationale et amoureux de la divine Éthel, une jeune comédienne émue par sa hideur.Sur un thème éternel, l'auteur d'Hygiène de l'assassin et des Catilinaires nous offre un conte cruel et drôle.

    Mon avis : 

    Alors comment dire ?  Je n'ai vraiment pas été passionnée par ce nouvel opus d'Amélie Nothomb. J'ai trouvé les personnages grossiers et invraisemblables, les événements peu crédibles, que l'histoire tournait en rond et pour finir l'impression que Amélie ne savait plus trop comment finir.

    Attentat de Amélie Nothomb

     


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  • Le chapeau de Mitterand de Antoine Laurain

     

    4ème de couverture : 

    Daniel Mercier dîne seul dans une fameuse brasserie parisienne quand - il n'en croit pas ses yeux - un illustre convive s'installe à la table voisine : François Mitterrand. Son repas achevé, le Président oublie son chapeau, que Daniel décide de s'approprier en souvenir. Tel un talisman, le feutre noir ne tarde pas à transformer sa vie. Daniel aurait-il percé le mystère du pouvoir suprême ? Hélas, il perd à son tour le précieux couvre-chef qui poursuit de tête en tête sa promenade savoureuse, bouleversant le destin de personnages pittoresques et brossant, sous la forme d'une fable, un tableau de la France des années quatre-vingt.

    Mon avis : 

    A l'heure où la rentrée littéraire fait rage, je me contente de me tourner vers ma PAL !! avec succès avec le périple du chapeau de Mitterrand qui passe de main en main au hasard des oublis en changeant la vie de ceux qui le trouvent. 

    Une écriture fluide, des personnages attachants, l'espoir qui revient, les problèmes qui se règlent facilement font de ce roman une pépite de bonheur.

    Très bonne pioche ! 

     

     L'avis de Laure


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