• Ni d'Eve ni d'Adam de Amélie Nothomb

    4ème de couverture : 

    Stupeur et tremblements pourrait donner l’impression qu’au Japon, à l’âge adulte, j’ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d’ève ni d’Adam révélera qu’à la même époque et dans le même lieu, j’ai aussi été la fiancée d’un Tokyoïte très singulier.

    Mon avis :

     Il est vrai que ceux sont souvent les romans inspirés de sa vie personnel qui sont le plus intéressantes. Ici sont abordés les relations entre 2 jeunes adultes qui se rencontrent sous couvert de cours de français. 

    Des anecdotes intéressantes sur la vie d'un japonais, des réflexions sur la culture, les principes, la nourriture, les pèlerinages rendent ce récit vivant et drôle. Même si les propos peuvent paraitre parfois un peu sarcastiques on ressent à la lecture tout l'amour qu'Amélie Nothomb porte à ce pays.

    Les quelques révélations en fin de livre clorent ce recueil et nous permettent de comprendre l'auteure qu'elle est devenue.

    Ce roman a été adpété au cinéma en 2014 par Stefan Liberski. Je suis tombée dessus pas hasard et j'ai bien aimé. on sentait tout au long du film cette difficulté d'avancer au même rythme de par la différence de culture.

    Synopsis

    La tête pleine de rêves, Amélie, 20 ans, revient dans le Japon de son enfance. Elle propose des cours particuliers de français et rencontre Rinri, son premier et unique élève, un jeune Japonais qui devient bientôt son amant. A travers les surprises, bonheurs et déboires de ce choc culturel drôle et poétique, nous découvrons une Amélie toute en spontanéité et tendresse, qui allie la grâce d'un ikebana à l'espièglerie d'un personnage de manga.


    Tokyo Fiancée
    Tokyo Fiancée Bande-annonce VF

    Ni d'Eve ni d'Adam de Amélie Nothomb

    dans la catégorie PRENOM

    Ni d'Eve ni d'Adam de Amélie Nothomb

    d'un auteur belge

    Ni d'Eve ni d'Adam de Amélie Nothomb

    Ni d'Eve ni d'Adam de Amélie Nothomb


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  • Au bonheur des morts de Vinciane Despret

    4ème de couverture : 

    " Faire son deuil ", c'est l'impératif qui s'impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Mais se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s'il ne veut pas trop souffrir ? 
    Vinciane Despret a commencé par écouter. " Je disais : je mène une enquête sur la manière dont les morts entrent dans la vie des vivants ; je travaille sur l'inventivité des morts et des vivants dans leurs relations. " 
    Une histoire en a amené une autre. " J'ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu'elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil. À l'anniversaire de son épouse défunte, un de mes proches prépare le plat qu'elle préférait, etc. " 
    L'auteure s'est laissé instruire par les manières d'être qu'explorent les morts et les vivants, ensemble ; elle a appris de la façon dont les vivants qu'elle a croisés se rendent capables d'accueillir la présence des défunts. Chemin faisant, elle montre comment échapper au dilemme entre " cela relève de l'imagination " et " c'est tout simplement vrai et réel ". 
    Depuis un certain temps les morts s'étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd'hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts deviennent plus actifs. Ils réclament, proposent leur aide, soutiennent ou consolent... Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. 
    On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux ! 

    Mon avis

    Ce livre très documenté ne laisse à mon sens pas assez de place aux témoignages ou pas alors avec un manque de profondeur, contrairement à ce que l'on pourrait en attendre d'après le sous titre : "récits de ceux qui restent".

    Les cas les plus intéressants sont déjà en 4ème de couverture, d'autres témoignages sont évoqués mais survolés et sans entrer dans les détails de ce que ça a apporté aux "survivants". 

    En filigrane, une histoire qui court en inter-chapitre mais encore une fois on tourne en rond sans comprendre ce que l'auteur a voulu nous en dire, quel message elle a voulu nous faire passer.

    Un livre donc qui m'a interpelée mais qui m'a laissée avec plus de questions que de réponses.

     


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  • Le Paris de Zola de Alain Pages

    4ème de couverture : 

    Paris incarne, aux yeux d'Emile Zola, la complexité du monde moderne avec son immense drame. Les voix de la ville nourrissent son oeuvre romanesque et lui ont inspiré ses plus belles descriptions. En contemplant le spectacle de Paris, Zola est fasciné par un espace qu'il a découvert à l'âge de dix-huit ans, après la Provence de ses années de jeunesse. Cet ouvrage invite à découvrir les quartiers de Paris que l'écrivain a habités, des mansardes du Quartier latin aux rues du 9e arrondissement. Il nous dévoile les espaces auxquels sa fiction a donné vie - des Halles du Ventre de Paris aux faubourgs de L'Assommoir ou aux collines de Passy. Mais, pour Zola, Paris est aussi le lieu des engagements littéraires et politiques marqués par la bataille du naturalisme et les affrontements de l'affaire Dreyfus.

    Mon avis :

    Un document court et dense qui retrace la vie de Zola mais parle surtout la ville qu'il a si souvent mise au coeur de ces romans. Tous les passages sur le travail de préparation du roman à venir sont passionnants. 

    Nous nous replongeons aussi dans l'histoire même de la ville et la période des grandes modifications du Baron Haussmann. 

    Une idée originale pour faire plus ample connaissance avec un auteur. 

    Un plan de Paris aurait été un plus.

    Merci aux éditions Le Paris de Zola de Alain Pageset à Le Paris de Zola de Alain Pages

    dans la catégorie LIEU

    Le Paris de Zola de Alain Pages


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  • La médiation transgénérationnelle de Delphine

    4ème de couverture : 

    Ecrit sous forme de dialogue, cet ouvrage va et vient entre deux pratiques : la médiation et l'analyse transgénérationnelle, proposant une approche nouvelle dans l'accompagnement du deuil et de façon plus large, dans les relations humaines.Durant cette période délicate du deuil, les conflits familiaux peuvent surgir ou resurgir.

    Les auteurs abordent le processus de deuil, puis détaillent le deuil dans la famille, les rites, l'accompagnement en fin de vie, avec une place accordée aux deuils particulièrement difficiles, voire impossibles à terminer.

    Tout au long de ce livre, vous trouverez de nombreux exemples et témoignages, comme autant de pistes de réflexion. Durant cette période délicate du deuil, les conflits familiaux peuvent surgir ou resurgir. La Médiation Transgénérationnelle travaille sur le présent en revisitant le passé pour projeter la famille dans un futur plus serein...

    Mon avis : 

    Un document clair qui sous prétexte de parler de la médiation et de l'analyse transgénérationnelle est une  aide éclairante dans le processus de deuil et de la compréhension des différentes étapes. 

    Chaque des auteurs présentent sa pratique : les grandes lignes de la médiation, pratique qui ne demandent qu'à être développée tellement elle est apaisante lors des conflits (c'est l'expérience qui parle !!) et l'analyse transgénérationnelle qui est un peu survolée.

    Des exemples illustrent les bienfaits que peuvent apporter le recours à ces 2 techniques réunies mais ils ne m'ont pas paru très convaincants par manque de détails peut être.

    C'est surtout le processus de deuil qui m'a interpelé dans ce document, toutes les conséquences qu'il peut entrainer dans l'équilibre de la famille, les deuils précédents ou les conflits que la douleur de la perte fait remonter. Des passages très intéressants pour mieux comprendre ces moments que nous sommes tous amenés à vivre.

    Les explications sont claires, la présentation sous forme de dialogue rend le document vivant, la bibliographie et les contacts utiles invitent à aller plus loin dans la démarche si on le souhaite. 

    Un ouvrage de découverte à creuser de toute évidence.

    Merci à  La médiation transgénérationnelle de Delphine Guéry  et aux éditions  Médias et Médiations

    La médiation transgénérationnelle de Delphine Guéry

     

     

     


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  • Vous n'aurez pas ma haine de Antoine

    4ème de couverture : 

    Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume.
    À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment,
    malgré tout, la vie doit continuer.
    C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant.

    Mon avis : 

    "Ces moments les plus insignifiants, où il n'y a rien à montrer, rien à raconter, sont les plus beaux. Ce sont eux qui peuplent ma mémoire"

    et ceux sont ces moments que Antoine Lieris veut partager avec nous dans ce court mais intense recueil. 

    Comment reprendre le cours de sa vie après un tel événement, comment ne pas se laisser emporter par la colère et l'envie de se venger ? 

    " Je pensais que si un jour la lune disparaissait, la mer se retirerait pour qu'on ne la voie pas pleurer. Que les vents cesseraient de danser. Que le soleil ne voudrait plus se lever.

    Il n'en est rien. Le monde continue de tourner, les compteurs d'être relevés"

    D'une écriture fluide et poétique sans tirer sur la corde sensible, c'est au final un hymne à la vie à l'amour que l'auteur nous propose, tout ce là pour son fils.

    C'est tout simplement BEAU.

    Vous n'aurez pas ma haine de Antoine Lieris

    Vous n'aurez pas ma haine de Antoine

    Vous n'aurez pas ma haine de Antoine Lieris

    dans la catégorie PHRASE

    Vous n'aurez pas ma haine de Antoine


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