• Un amour de cochon de Matt Whyman

    4ème de couverture :

    Une histoire vraie, cocasse et tendre, à la manière de Maley et moi

    Entourés de quatre enfants, d'un berger canadien, d'un chat, de quatre lapins, et de poule… les Whyman décident de quitter Londres pour s’installer dans un village et mener une vie bien tranquille… jusqu’au jour où Emma, la mère, annonce l’arrivée de deux nouveaux pensionnaires, des cochons nains.

    Savez-vous que ces adorables créatures sont si minuscules qu’elles tiennent dans une tasse à thé ? Que leur intelligence est proche de celle des dauphins ? 
    Quand Butch et Roxi débarquent avec leur air inoffensif et leurs petits cris effarouchés, la famille s’extasie. Mais elle n’a encore rien vu…véritables mini-tornades sur pattes, ces petites bêtes réservent aux Whyman bien des surprises… et beaucoup de déboires !
     

    Mon avis : 

    Un témoignage sur comment le fait d'adopter des cochons nains peut changer l'équilibre d'une famille.

    Le sujet est original et léger, c'est drole et cocasse, ça parait pu m'agacer mais l'auteur rend son témoignage tellement vivant et réaliste que je me suis laissé emporter avec bonheur dans cette famille plutôt mal mené par 2 petits êtres au départ si craquant.

    Et si malgré tout ce que Matt Wyman nous raconte vous avez envie de vous lancer dans l'aventure, ce document fourmille de conseils he

    traduit de l'Anglais

    Un amour de cochon de Matt Whyman

    Un mois = une illustration : CIEL

    Un amour de cochon de Matt Whyman

    dans la catégorie ANIMAL

    Un amour de cochon de Matt Whyman

    Tic tac PAL -10

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  • Citation du dimanche #95

    Publiée le 2015-11-04 07:20:05 par marina53

    Voilà ce que lecteur attend des romanciers : qu'ils mettent leurs tripes sur la table. L'écrivain doit questionner sans relâche sa manière d'être au monde, son éducation, ses valeurs, il doit remettre sans cesse en question la façon dont il pratique la langue qui lui vient de ses parents, celle qui lui a été enseigné à l'école et celle que parlent ses enfants. Il doit créer une langue qui lui est propre, aux inflexions singulières, une langue qui le relie à son passé, à son histoire.

    Delphine Le Vigan

    1966-

    D'après une histoire vraie p. 115


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  • Six jours de Ryan Gattis

    4ème de couverture : 

    29 avril-4 mai 1992.
    Pendant six jours, l’acquittement des policiers coupables d’avoir passé à tabac Rodney King met Los Angeles à feu et à sang.
    Pendant six jours, dix-sept personnes sont prises dans le chaos.
    Pendant six jours, Los Angeles a montré au monde ce qui se passe quand les lois n’ont plus cours.
    Le premier jour des émeutes, en plein territoire revendiqué par un gang, le massacre d’un innocent, Ernesto Vera, déclenche une succession d’événements qui vont traverser la ville.
    Dans les rues de Lynwood, un quartier éloigné du foyer central des émeutes, qui attirent toutes les forces de police et les caméras de télévision, les tensions s’exacerbent. Les membres de gangs chicanos profitent de la désertion des représentants de l’ordre pour piller, vandaliser et régler leurs comptes.
    Au cœur de ce théâtre de guerre urbaine se croisent sapeurs pompiers, infirmières, ambulanciers et graffeurs, autant de personnages dont la vie est bouleversée par ces journées de confusion et de chaos.

    Six jours est un roman choral magistral, une sorte de The Wire (Sur Écoute) transposé sur la côte Ouest, un texte provocant à la croisée de Short Cuts et Boyz N the Hood.

    Un récit épique fascinant, une histoire de violence, de vengeance et de loyautés.

    Mon avis : 

    Une lecture qui n'a pas été facile. Au delà des faits relatés qui sont d'une grande violence, c'est aussi le style de l'auteur qui complique la lecture.

    En effet, chaque partie du livre donne la parole à un personnage qui raconte sa vie et plus particulièrement ses actions lors de ces terribles émeutes, à la première personne et dans un langage quasi parlé. De plus, certains mots sont en "argot" et traduits dans un glossaire à la fin du livre, ce qui apporte un frein de plus à la fluidité de la lecture. 

    Sinon ce "roman / documentaire" relate les émeutes de 1992 qui ont mis à feu et à sang (et là ce n'est pas seulement une expression) toute la ville de L. A. 

    Des passages très réels et toujours d'actualité 

    p.199 : Un hélicoptère vole au dessus de nos têtes - on dirait Channel 7 -  braque un projecteur sur nous, comme si on était tout au fond d'un gouffre, plongé dans l'obscurité. Les habitants d'ici savent ce que ça fait réellement. Ils savent à quel point la vie peut être moche. Tous les autres, ceux qui sont installés chez eux à regarder les évènements à la télévision, n'en ont pas la moindre idée. Ceux là sont choqués des émeutes. Ils ne peuvent pas comprendre, parce qu'ils ne comprennent  pas  ce qui arrive aux gens sans argent qui résident dans un quartier où le crime est réellement un choix de carrière viable, quand il n y' a pas d'autres opportunités. 

    des constats ahurissants

    p.201 ce soir j'ai l'impression d'avoir vu plus de chevrotines dans la rue que de lignes blanches. C'est le volume qui me stupéfie. Combien d'armes à feu circulent dans la ville de L.A. ? au bas mot ? Trois cent soixante mille ? ça fait en gros un pour cent, moins d'une arme pour cent habitants. Faites moi confiance, il n y' a aucune chance que les propriétaires d'armes, légales et illégales, soient aussi peu nombreux, mais disons qu'il s'agit d'une estimation basse. Disons que largement dix pour cent de ces armes ont été utilisiaées au moins une fois au cours  des dernières quarante huit heures. Donc on arrive au nombre de trente six mille armes ayant été utilisées durant la pire conflagration que L.A. ait jamais connue, pire que Watts. 

    P. 310 Ce qu'il y a à Los Angeles c'est un maligne particulièrement toxiques citoyens aux histoires culturelles et aux systèmes de croyances singulièrement disparates, mais ce qu'il y a par dessus tout c'est une population affiliée à des gens hautement fragmentés, dont le nombres est évalué à cent deux  mille individus. Rein qu'en 1991, on a pu imputé à cette frange de la population, sept cent soixante onze meurtres en ville - plus de deux par jour.

    Une lecture que je ne suis pas prête d'oublier 

    Un mois = une illustration : CIEL

    Six jours de Ryan Gattis

    Six jours de Ryan Gattis


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  • La fille qui n'iamait pas les fins de  Yaël Hassan

    4ème de couverture :

    Maya est une amoureuse des livres. Elle en a déjà cent trente-quatre ! Sa mère, qui ne peut pas lui acheter tous les livres de la terre, l'inscrit contre son gré à la bibliothèque. Dans ce lieu paisible et studieux, Maya va faire la rencontre d'un vieux monsieur plein de fantaisie, qui l'intrigue beaucoup et dont elle se sent proche. Qui est réellement le mystérieux Manuelo ? La plus belle des surprises est au bout de l'histoire...

    Mon avis : 

    Une ado, un vieil homme, des livres : une histoire qui ne pouvait que me plaire.

    Ecriture facile, fluide et vivante.

    L'avis de CapôCapesDoc et PhilippeD

     

    Dans la catégorie MORT

    La fille qui n'aimait pas les fins de  Yaël Hassan

    Tic tac PAL - 9

    La fille qui n'aimait pas les fins de  Yaël Hassan


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  • Malefico de Donato Carrisi

    4ème de couverture : 

    Marcus est un pénitencier. Un prêtre capable de déceler le mal enfoui en nous. Mais il ne peut pas toujours lui faire barrage. Sandra est enquêtrice photo pour la police. Elle photographie les scènes de crime. Et ferme parfois les yeux. Face à la psychose qui s'empare de Rome ils vont unir leurs talents pour traquer un monstre. Ses victimes : des couples. Une balle dans la nuque pour lui. Une longue séance de torture pour elle.

    Quel est l'être maléfique qui ne tue que des jeunes amoureux ?

    Mon avis : 

    Entre coulisse du Vatican et enquête dans Rome, c'est encore une aventure rondement menée avec des scènes de crime spectaculaires comme Donati Carrisi sait les faire.

    Des personnages secondaires étranges viennent raconter leur histoire, on ne sait pas trop pourquoi mais tout se met en place petit à petit et rien n'est laissé au hasard.

    Cette enquête est complétée par des références historiques qui valent  bien un guide touristique de Rome !

    J'ai apprécié l'aparté finale de l'auteur qui nous explique les recherches qu'il a menées et nous aide à démêler le vrai du faux.

    Malefico de Donato Carrisi

     

    Traduit de l'italien

    Malefico de Donato Carrisi

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