• Frangine de Marion Brunet

    4ème de couverture : 

    "Il faut que je vous dise... J'aimerais annoncer que je suis le héros de cette histoire, mais ce serait faux. Je ne suis qu'un morceau du gâteau, même pas la cerise. Je suis un bout du tout, un quart de ma famille. Laquelle est mon nid, mon univers depuis l'enfance, et mes racines, même coupées. Tandis que ma frangine découvrait le monde le cruel le normal et la guerre, ma mère et ma mère, chacune pour soi mais ensemble, vivaient de leur côté des heures délicates. C'est à moi qu'il revient de conter nos quatre chemins. Comment comprendre, sinon ?"

    Mon avis : 

    Une écriture fluide et agréable, une histoire bien ancrée dans la vie des jeunes avec leur problématique et un regard très réaliste sur le monde en particulier celui du lycée.

    La famille pour refuge même si les parents sont du même sexe, le frère comme confident jusqu'à un certain point, l'envie de s'en sortir seule même si c'est difficile. Et les autres, qui sont "bêtes et méchants" par manque de réflexion, les adultes qui voient mais qui se taisent pour certains.

    Un roman malgré tout très positif sur les capacités du jeune à s'imposer, l'importance de la présence des parents qui se détachent peu à peu pour les laisser s'envoler.

    Frangine de Marion Brunet

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  • Yankov de Rachel

    4ème de couverture :

    Yankov est un des rescapés des camps de la mort, avec d'autres comme lui ils sont recueillis dans une maison d'enfants. Mais comment redevenir un enfant quand on a vécu l'horreur ? L'écriture poétique incantatoire de l'auteur restitue avec acuité les pensées et les émotions de ces enfants rendus sauvages qui ont presque tout oublié de la tendresse, de la tranquillité, et qu'une faim constante dévore.

    Mon avis

    Quel texte ! Quelle poésie malgré le sujet plutôt grave... Rachel Hausfater nous fait sortir de l'enfer, nous fait traverser la frontière pour nous emmener au pays de l'espoir.

    Et nous sommes avec Yankov, nous ressentons dans notre chaire, la faim, la tristesse, la solitude et peu à peu avec lui nous reprenons gout à la vie.

    Merci à toi Enna pour cette découverte

    Yankov de Rachel Hausfater

    dans la

    Yankov de Rachel Hausfater

     catégorie PRENOM

     


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  • Les larmes de l'assassin de Anne Laure Bondoux

    4ème de couverture : 

    L'homme et la femme Poloverdo avaient un enfant qui poussait comme le reste sur cette terre, c'est-à-dire pas très bien. Il passait ses journées à courir après les serpents. Il avait de la terre sous les ongles, les oreilles décollées à force d'être rabattues par les rafales de vent, et s'appelait Paolo. Paolo Poloverdo.
    C'est lui qui vit venir l'homme, là-bas, sur le chemin, par un jour chaud de janvier. Cette fois-là, ce n'était ni un géologue, ni un marchand de voyages, et encore moins un poète. C'était Angel Allegria. Un truand, un escroc, un assassin.

    Mon avis : 

    L'amour plus fort que tout ou comment s'attacher au meurtrier de ses parents et en faire son modèle ? Voilà l'histoire qui nous est racontée ici. D'une écriture pleine de douceur et de poésie, Anne Laure Bondoux nous embarque dans cette région désolée pour un voyage au coeur de l'être face à ses remords.

    Tous les personnage sont décrits avec une grande justesse conscients de leurs faiblesse, voire de leurs pires pulsions. L'enfant Paolo, dans ce monde d'adultes malmenés par la vie, apporte son innocence réparatrice. Un livre sur ces rencontres qui font basculées la vie et le terrible poids de la réputation.

    Les larmes de l'assassin de Anne Laure Bondoux

    Dans la catégorie GROS MOT

    Les larmes de l'assassin de Anne Laure Bondoux


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  • Blog de Jean Philippe Blondel

    4ème de couverture : 

    Révolté par cette trahison, par ce " viol virtuel ", le narrateur décide de ne plus adresser la parole à son père. Pour se racheter, ce dernier lui fait un don... une plongée dans le passé qui ne sera pas sans conséquence. Un roman de la filiation et de l'écriture intime.

    Mon avis : 

    Un roman court et fort sur le lien de filiation, les secrets de famille et le passage de l'enfance à l'adolescence.

    Même si le narrateur m'a un peu agacé au début à tourner autour de son nombril avec cette trahison que j'ai trouvé un peu exagérée, j'ai vite été rattrapée par la plongée dans la "boite de Pandore" et suivie avec plaisir cette découverte qui permet de relier le dialogue avec le père.

    Comme d'habitude un très bon moment avec les mots de Blondel.

     


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  • Virtuosité de Jessica Martinez

    4ème de couverture : 

    Carmen, 17 ans, mène une vie passionnante. Considérée comme l’une des meilleurs violonistes de sa génération, elle vient de gagner un Grammy. Poussée par sa mère, ancienne chanteuse d’opéra à la carrière brisée, elle travaille sans relâche pour gagner le prix Guarneri, un concours de violon dont le vainqueur remporte une tournée mondiale. La pression de ce coach maternel impitoyable, le stress de la compétition, l’abus de bêtabloquants pour éviter le trac sur scène… Carmen est au bord du « burnout ». Sans compter que la partie va être difficile avec pour rival l’énigmatique Jeremy King.

    Mon avis : 

    Un roman qui nous fait découvrir le monde des concours dans les hautes sphères musicales (d'un peu loin à mon avis) Rivalité, trucage, amour tout y est pour rendre ce moment la lecture agréable.

    Je me suis laissée prendre au jeu même si dans les premières pages ce n'était pas gagné. 

    dans la catégorie MUSIQUE

     

     

    Virtuosité de Jessica Martinez

     


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