• L'assassin à la pomme verte de Christophe Carlier

     

    4ème de couverture : 

    Craig, fraîchement débarqué des États-Unis, et Elena , tout juste arrivée d’Italie. Tous deux se trouvent pour une semaine au Paradise : un palace, vrai monde en soi, où l’on croise parfois au bar d’étranges clients. Par exemple cet homme de Parme, mari volage et volubile, découvert assassiné au lendemain de leur arrivée. Entre Craig et Elena naît un sentiment obsédant, fait d’agacement et d’attirance, sous l’œil impitoyable du réceptionniste, auquel rien n’échappe. Ou presque. Dans cette envoûtante et spirituelle fiction à plusieurs voix, chacun prenant à son tour la parole, chacun observant l’autre, épiant son voisin, amour et meurtre tendent à se confondre. En émule d’Agatha Christie et de Marivaux, Christophe Carlier prouve avec maestria que l’accidentel, dans le shaker du grand hôtel, a partie liée avec l’imaginaire. Et qu’un assassin peut être aussi discret que l’homme à chapeau melon de Magritte, au visage dissimulé à jamais derrière une pomme verte.

    Mon avis : 

    J'ai eu beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman, assez court (157 pages) où les personnages racontent leur perception des événements à tour de rôle. L’écriture est fluide, sans fioriture. Le regard porté sur la France porte à sourire malgré ses vérités.

    " Les palaces forment une zone franche, où j'étais protégé par l’absurdité de mon acte, mon absence de liens avec la victime et l'incompétence proverbiale de la police française" p. 82

     

    L'avis de MHF


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  • Qui ? de Jacques Expert

     

     4ème de couverture : 

    1994, Carpentras, résidence pavillonnaire du Grand Chêne. Un lotissement où tout le monde connaît tout le monde, calme et sans histoires. Jusqu’à ce jour de mars, où la petite Laetitia Doussaint, est retrouvée violée et assassinée dans les bois alentours. Crime crapuleux dont l’auteur ne sera jamais identifié. 2013 : Quatre hommes s’apprêtent à regarder à la télé l’émission « Affaires non résolues », dont le thème, ce soir là, est le meurtre de Carpentras. Quatre hommes hantés par l’affaire depuis ce jour où ils ont retrouvé le corps de Laetitia. Tous étaient voisins à cette époque, tous habitaient la résidence du Grand Chêne. Durant l’heure que va durer l’émission, avec son lot de questions et de révélations, ceux-ci se souviennent. Leurs épouses également. Certains secrets reviennent à la surface, des suspicions anciennes, des non-dits. Au terme de l’heure que dure l’émission, le voile sera levé. L’un de nos quatre hommes est en effet bel et bien le coupable du viol et du meurtre de Laetitia. Mais qui ?

    Avec son nouveau roman, Jacques Expert nous offre un formidable jeu de piste et met à l’épreuve la perspicacité du lecteur. Celui-ci saura-t-il trouver avant la fin de l’émission, et du livre, qui est coupable ? Spécialiste depuis longtemps des affaires judiciaires françaises, l’auteur, qui a, en particulier, suivi comme journaliste l’affaire du petit Gregory, nous fait profiter d’une expérience qui confère à son récit un réalisme rare. 

     

    Mon avis : 

    Une construction étonnante où face à une émission de télé chacun revit ce crime horrible. Pas toujours facile à repositionner les personnages, on se laisse quand même prendre au jeu même si on croit connaitre le coupable on change d'avis sans arrêt, on a de nouveaux indices qui nous mènent dans une autre direction puis nous font revenir sur nos premières impressions ... presque 320 pages où l'on fait la girouette.

    Une communauté de personnages ambigus que le drame a fait éclater, des rancoeurs au sein de couple ou des familles, des vies brisées, tout ce là est bien rendu par une écriture précise aussi bien des faits que des sentiments.

    Un bon moment de lecture mais ne restera sans doute pas graver dans ma mémoire

     

     

     

     


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  • Nymphéas noires de Michel Bussi

     

    4ème de couverture :

    Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels.
    Au coeur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.

    Un étonnant roman policier dont chaque personnage est une énigme. 

     

    Mon avis :

    Une construction qui nous tient en haleine de bout en bout. Dès le premier chapitre où les 3 personnages principaux sont présentés, j'ai été happée par ce livre. Avec chacun des personnages je me suis baladée dans Giverny que je connais bien, j'ai retrouvé chaque maison, chaque rue, chaque paysage, chaque ambiance... Une enquête policière pour laquelle on n'arrive pas à se décider pour un ou l'autre suspect.

    Léger agacement sur les derniers chapitres structurés de la même manière : "j'ai trouvé mais ne dirais rien" ...

     

    Enfin tout est révélé dans les dernières pages et laisse quand même un très bon souvenir. 


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  • Angle Mort d'Ingrid Astier

     

    4ème de couverture : 

    «Les armes, c'est comme les femmes, on les aime quand on les touche.»
    Diego est braqueur, né à Barcelone. Il vit à Aubervilliers, dans une hacienda délabrée, avec son frère Archibaldo et des souvenirs. Leur soeur, Adriana, a fait d'autres choix. Artiste au cirque Moreno, elle rêve d'accro cher son trapèze à la tour Eiffel.
    À Paris, un braquage que la police surveillait pour obtenir le flagrant délit tourne au massacre. La traque est lancée, du quai des Orfèvres au canal Saint-Denis, du port de l'Arsenal aux replis secrets d'Aubervilliers. La brigade criminelle du 36 et le 2e DPJ enquêtent. Les commandants Desprez et Duchesne, aidés de la Fluviale, essaient de démêler les fils. Un nom finit par tomber : Diego. Entre flingages et virées nocturnes Diego garde toujours un temps d'avance. Comment piéger celui que rien n'arrête ?
    Tandis que l'enquête progresse, aussi implacable que le destin, des histoires cristallisent et les sentiments viennent bouleverser les liens de sang. Une tragédie effrénée, où rayonne le soleil noir de la liberté.

     

    Mon avis : 

    Un policier très policier.... une succession de chapitres : du coté des malfrats, du coté des flics... de temps en temps un apparté poétique avec un passage sur la soeur trapéziste. Un roman très (trop) documenté,  avec des descriptions d'armes assez techniques, la vie des différents service de police. Une série télé mise sur papier sans rien de bien original. Je ne me suis pas ennuyée mais ce livre ne laissera pas un grand souvenir non plus.


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  • L'étrange destin de Katherine Carr de Thomas H. Cook

     

    4ème  de couverture : 

    Cela fait sept ans que le corps de Teddy, le jeune fils de l'écrivain voyageur George Gates, a été repêché dans la rivière. Le meurtrier ravisseur n'a jamais été retrouvé. Depuis, Gates rédige des portraits de personnalités locales pour le journal de la petite ville de Winthrop où il s'est retiré. Quand un flic à la retraite, jadis spécialisé dans les personnes disparues, lui parle de Katherine Carr, poétesse vue pour la dernière fois, vingt ans plus tôt, près d'une grotte au bord de la rivière, il sort de sa torpeur. La lecture d'un texte où Katherine Carr raconte l'histoire d'une femme qui disparaît va le renvoyer à celle de son fils et à ses propres interrogations. Récit dans le récit dans le récit, où le surnaturel occupe une place importante, roman atmosphérique et ambigü : L'Etrange destin de Katherine Carr donne des frissons dans le dos.

    Mon avis : 

    Je m'étais dit : "un policier pour les vacances ça change" et "puis Thomas H. Cook, c'est un valeur sûre" et bien ce fut une mauvaise pioche... Ces histoires en poupée russe sont déconcertantes certes mais surtout complexes et fatigantes, elles desservent le roman plus qu'elles ne l'enrichissent.... je suis quand même allée jusqu'au bout mais quelle fin ! Non franchement, je regrette presque ces heures de lecture. 

    D'autres l'ont lu : Claude,


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