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Par Manika27 le 15 Décembre 2020 à 12:16
4ème de couverture :
Quand Jacques Soulniz embarque sa fille Rebecca à la découverte de l'Islande, c'est pour renouer avec elle, pas avec son passé de routard. Mais dès leur arrivée à l'aéroport de Keflavik, la trop belle mécanique des retrouvailles s'enraye. Mots anonymes sur le pare-brise de leur voiture, étrange présence d'un homme dans leur sillage, et ce vieux coupé SAAB qui les file à travers déserts de cendre et champs de lave... jusqu'à la disparition de Rebecca. Il devient dès lors impossible pour Soulniz de ne pas plonger dans ses souvenirs, lorsque, en juin 1973, il débarquait avec une bande de copains sur l'île d'Heimaey, terre de feu au milieu de l'océan.
Un trip initiatique trop vite enterré, des passions oubliées qui déchaînent des rancœurs inattendues, et un flic passionné de folklore islandais aux prises avec la mafia lituanienne : après l'inoubliable Mongolie de sa trilogie Yeruldelgger et le Brésil moite et étouffant de Mato Grosso, Ian Manook, écrivain nomade, nous fait découvrir une Islande lumineuse, à rebours des clichés, qui rend plus noire encore la tension qu'en maître du suspense il y distille.
Mon avis :
Je ne suis pas sure de lire cette série dans l'ordre mais peu importe ça se passe en Islande et chaque enquête est différente alors ...
Donc cette fois, un cadavre est trouvé dans un geyser, 2 kilos de drogue ont disparu lors d'un transfert, et un père et sa fille, venus en touristes, se retrouvent un peu pris au piège dans ces histoires en même que dans le passé du père.
C'est une nouvelle enquête pour Kornelius Jakobson, un peu rocambolesque parfois mais qui permet de voyager à travers l'Islande, et ça c'est que du bonheur.
Des bord de mer aux plages de sable noir au cratères volcaniques, des falaises au champs de lave, en passant par des petits chemins chaotiques ou des traversés en bateaux, nous n'avons que quelques minutes de répit pour se plonger dans des bains de sources chaudes.
C'est dépaysant, sauvage, tout ce que j'aime.
Dans al catégorie LIEU (12)
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Par Manika27 le 8 Décembre 2020 à 12:20
Présentation :
Policier du petit village de Lochdubh situé au beau milieu des Highlands en Écosse, Hamish Macbeth manque totalement d'ambition professionnelle mais il peut cependant compter sur son intuition naturelle pour mener à bien ses enquêtes. Ses qualités lui seront bien utiles quand le corps sans vie de Lady Jane Winters, langue de vipère notoire et participante au stage de pêche à la mouche du village, est retrouvé dans la rivière. Secondé par la délicieuse Priscilla Halburton-Smythe, Hamish s'immerge en eaux troubles pour démasquer l'assassin.
Vous aimez Agatha Raisin ? Vous allez adorer Hamish Macbeth ! Comme sa grande sœur Agatha, cet Hercule Poirot à la sauce écossaise entraîne le lecteur dans des aventures totalement déjantées sorties tout droit de l'imagination de M.C Beaton. Avec, en prime, le charme des lochs, des highlanders mystérieux et des châteaux hantés. Attention, fantômes !
Mon avis :
Voyant fleurir un peu partout de ces couvertures originales annonçant une lecture (ou une écoute) divertissante je me suis laissée tenter.
Nous voilà dans un petit village d'Ecosse, avec une petite dizaine de stagiaires venus s'initier à la pêche à la mouche.
Après avoir présenter longuement les personnages, nous entrons dans le vif du sujet ... c'est à dire enfin un cadavre et une enquête !!
J'ai dans un premier temps eu beaucoup de mal avec le ton et la voix du lecteur, François Delaive puis je me suis habituée. Je ne suis par contre pas du tout habitué au style de l'auteur à la fois désuet et so british ! J'ai malgré tout trouvé que les personnages manquaient de finesse, flirter avec le ridicule voire le grotesque à certain moment.
Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'intrigue, ni aux petites histoires parallèles. J'ai trouvé cette écoute pourtant d'après 6h très laborieuses.
d'une auteure écossaise
dans la catégorie ANIMAL (12)
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Par Manika27 le 30 Novembre 2020 à 12:35
Présentation :
Lambeau, subst. masc.
1. Morceau d'étoffe, de papier, de matière souple, déchiré ou arraché, détaché du tout ou y attenant en partie.
2. Par analogie : morceau de chair ou de peau arrachée volontairement ou accidentellement. Lambeau sanglant ; lambeaux de chair et de sang. "Juan, désespéré, le mordit à la joue, déchira un lambeau de chair qui découvrait sa mâchoire" (Borel, Champavert, 1833, p. 55).
3. Chirurgie : segment de parties molles conservées lors de l'amputation d'un membre pour recouvrir les parties osseuses et obtenir une cicatrice souple. "Il ne restait plus après l'amputation qu'à rabattre le lambeau de chair sur la plaie, ainsi qu'une épaulette à plat" (Zola, Débâcle, 1892, p. 338).
Mon avis :
Quelle écoute exigeante tant les propos tenus par Philippe Lançon sont précis, riches et érudits.
Philippe Lançon, victime de l'attentat de Charlie Hebdo, nous raconte cet événement ainsi que les soins et la convalescence qui en ont suivi.
On reconnaît bien le journaliste qui raconte avec précision les faits, sans pathos, avec clairvoyance et détachement. C'est à la fois ce qui fait l'interêt et la lassitude de ce livre.
Les souvenirs racontés avec un tel réalisme et une si grande netteté contrebalancent les citations et les références qui finissent par lasser et noyer le récit.
J'ai donc un avis mitigé quant à cette lecture qui m'a passionnée quand Philipe Lançon y raconte l'attentat, les soins, ses rapports avec le milieu médical... mais m'a lassée par son étalage de culture qui n'apporte pas grands choses au récit lui même.
dans la catégorie OBJET (10)
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Par Manika27 le 17 Novembre 2020 à 11:56
4ème de couverture :
Chez eux, il y a quatre chambres. Celle du frère, la sienne, celle des parents. Et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. Un prédateur en puissance. La mère est transparente, amibe craintive, soumise à ses humeurs.
Avec son frère, Gilles, elle tente de déjouer ce quotidien saumâtre. Ils jouent dans les carcasses des voitures de la casse en attendant la petite musique qui annoncera l'arrivée du marchand de glaces. Mais un jour, un violent accident vient faire bégayer le présent. Et rien ne sera plus jamais comme avant.
La Vraie Vie est un roman initiatique détonant où le réel vacille. De la plume drôle, acide et sans concession d'Adeline Dieudonné jaillissent des fulgurances. Elle campe des personnages sauvages, entiers. Un univers à la fois sombre et sensuel dont on ne sort pas indemne.
Mon avis :
C'est la vie d'une famille, assez rangée vivant dans un quartier assez impersonnel : le père autoritaire et chasseur de gros gibier, la mère plus qu'effacée et les 2 enfants qui essaient tant bien que mal de sortir de ce quotidien morose. Jusqu'au jour où un accident va les traumatiser, la vie ne sera jamais plus comme avant et tout va aller de mal en pis.
C'est toute une ambiance que ce roman. Adeline Dieudonné installe les personnages, l'environnement et l'on s'ennuie un peu, comme les personnages, jusqu'au moment où tout bascule. D'un accident qui pourrait n'être qu'une anecdote dramatique va s'en suivre toute une série de dérèglements où la jeune adolescente va tenter de sauver son frère et de vivre le plus normalement possible. De petits stratagèmes pour sortir de la vigilance de son père aux prises de décisions extrêmes, on est malgré tout dans le réel, dans la "c'est arrivé près de chez vous"
J'ai quitté mon casque mitigée, à la fois estomaquée par cette histoire qui ne laisse pas indifférent et mal à l'aise par cette ambiance qui ont en pression tout au long du roman.
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Par Manika27 le 10 Novembre 2020 à 12:29
4ème de couverture :
En arrivant au bureau un matin, Robin Ellacott trouve un colis, qu’elle ouvre sans se douter de la vision d’horreur qui l’attend : à l’intérieur, la jambe tranchée d’une femme.
Qui est la victime ? Qui est l’expéditeur de ce courrier macabre ? Et pourquoi l’a-t-il adressé personnellement à Robin ? Bouleversée, la jeune femme s’en remet à son patron, le détective privé Cormoran Strike, lequel voit alors ressurgir des fantômes de son propre passé. Quatre noms lui viennent aussitôt à l’esprit. Quatre individus capables, il le sait, des pires atrocités. Persuadés que la police fait fausse route, Strike et Robin vont se lancer dans une enquête périlleuse, traquant un tueur psychopathe et fétichiste aux motivations insoupçonnables…
La Carrière du mal, troisième volet des aventures du détective Cormoran Strike et de son assistante Robin, est un roman noir d’un réalisme saisissant, qui nous plonge dans les ténèbres des perversions les plus troublantes. Mais c’est aussi un roman d’une densité psychologique rare, mettant en scène un homme et une femme arrivés à la croisée des chemins. Car pour Strike et Robin, l’heure du choix, dans leur vie privée comme professionnelle, a sonné.
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé, autres que celles appartenant clairement au domaine public, ne saurait être que fortuite.
Mon avis :
Un premier colis contenant une jambe de femme va mettre en péril le cabinet de détective privé de Cormoran Strike. Peu confiant dans les directions que prennent la police, il va mener sa propre enquête avec l'aide de son assistante.
Un peu plus de 19h d'écoute passionnante, où l'on suit à la fois l'enquête et la vie privée de chacun de personnages principaux, mais aussi ce qui se passe dans la tête de l'assassin et ses différents passages à l'acte.
C'est un bel équilibre entre les scènes noires et celles plus légères de la préparation du mariage de Robin, même si ce n'est pas un fleuve tranquille.
Même si je découvre cette série, je n'ai pas eu l'impression d'avoir raté d'épisodes.
L'écriture est dynamique et réaliste, les personnages nombreux et riches. Lionel Bourguet porte bien ce roman et les interludes musicaux mettent bien dans l'ambiance.
D'une auteure anglaise
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