• World Trace Center 47ème étage de Bruno Dellinger

    4ème de couverture : 

    "Soudain j'entends le vrombissement strident des moteurs de l'appareil qui s’approche à toute allure. A peine j'arrive à me retourner vers la fenêtre qu'un impact d'une extrême violence ébranle le batiment. Une seconde,, deux secondes, l'onde choc descend des étages, la tour oscille très violemment, des tableaux se renversent, une statuette en marbre vacille, mon fauteuil avance tout seul sur ses roulettes. Trois secondes, derrière la fenêtre un déluge sans fin de morceaux d'avion, de poutrelles d'aluminium, de verre, de débris, de kérosène, de feu, des corps peut être dégringolent devant mes yeux méduses....

    Bruno Dellinger avait sa société au 47ème étage de la tour numéro 1 du World Trde Center. Le 11 septembre 2001, comme celle de milliers d'Américains, sa vie va basculer dans l'horreur.

    Minute par minute, il déploie son talent d'écrivain et, avec un réalisme saisissant, raconte ici les évènements qui ont bouleversés sa vie et changé la face du monde.

    Mon avis : 

     Ce texte se découpe en 4 parties : la première raconte minute après minute l'attentat, l'incompréhension de ce qui se passe, l'évacuation, la panique, la poussière, les cris, les odeurs... ce n'est pas la plus interessante. 

    Dans les 3 autres parties, Bruno Dellinger raconte sa reconstruction mentale, mais aussi celle de son entreprise, la presse en charge de ses employés, la bagarre avec les assurances, les clients, les services informatiques et autres. Les abus des uns et des autres, les coups bas, et la solidarité. 

    C'est un beau témoignage de résilience mais aussi un texte social et politique qui donne un autre regard sur l'Amérique que celui des journalistes.

    World Trace Center 47ème étage de Bruno Dellinger

    World Trace Center 47ème étage de Bruno Dellinger n° 8 avril 2020

    Dans la catégorie LIEU (7)

    World Trace Center 47ème étage de Bruno Dellinger

    World Trace Center 47ème étage de Bruno Dellinger

     

     

     


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  • Le coma des mortels de Maxime Chattam

     

    4ème de couverture

    Qui est Pierre ?

    Et d'ailleurs, se nomme-t-il vraiment Pierre ?
    Un rêveur ?
    Un affabulateur ?
    Un assassin ?
    Une chose est certaine,
    on meurt beaucoup autour de lui.
    Et rarement de mort naturelle.
      
    Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant... Un livre aussi  fascinant que dérangeant, en quête d'une vérité des personnages qui se dérobe  sans cesse.
    Un roman noir virtuose dont l'univers singulier n'est pas sans évoquer celui d'un  cinéma où David Lynch filmerait Amélie Poulain.
     

    Mon avis

    Depuis le temps que l'on me dit de lire (ou d'écouter) Chattam voilà c'est chose faite et avec grand plaisir. 

    Le roman débute par une scène de crime, Pierre arrive chez lui et se retrouve face au coeur de son amie complètement dépecée, il est le premier suspect et est  donc interrogé. C'est un peu les tergiversations lors de son interrogatoires que nous suivons. Il va remonter le fil de sa vie, ses relations amoureuses, ses rencontres, son boulot .... pour que l'on comprenne enfin ce qui c'es passait pour en arriver là.

    J'ai bien aimé son écriture fluide, son humour, ses réflexions sur le genre humain (mâle en particulier) La construction étonnante qui commence par le dernier chapitre numériquement.   

    Le coma des mortels de Maxime Chattam

    dans la catégorie CRIME (4)

    Le coma des mortels de Maxime Chattam

     

     

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  • Celle qui a dit fuck de Anne -Sophie Lesage et Fanny Lesage

    Présentation

    Le journal d'une jeune imparfaite qui décide d'en finir avec les prises de tête : à travers ses chroniques pleines de piquant, de nombreuses pistes, des rituels express et des outils pour assumer une féminité décomplexée. Oser dire "Fuck", ça se travaille... Beyoncé ne s'est pas faite en un jour ! Moi, c'est Alice, jeune femme attachiante (si j'en crois mon entourage) qui a des rêves plein la tête. Pourtant, j'ai l'impression de subir ma vie plutôt que de la vivre vraiment ! J'ai une fâcheuse tendance à me mettre la pression, à être trop exigeante avec moi-même, à culpabiliser pour tout et surtout pour rien (#chargementale), et à courir après cette fucking perfection !

    Mon quotidien n'est plus que to-do lists et longues heures de réflexion sous la douche : Comment être à la fois la Caroline Ingalls de mon foyer et l'Oprah Winfrey de mon job ? Comment assurer le bien-être de ma future progéniture alors que j'ai laissé mon chat s'enfuir au bout de trois jours ? Comment garder le piquant de mon couple tout en m'enfilant le soir cinq épisodes de Game of Thrones... dans mon pyjama de la honte ? I have a dream : clore le bec à mes ruminations incessantes ! Moi, Alice, j'ai (enfin) décidé de me foutre la paix, de vivre ma vie et de partir en quête du graal : le lâcher-prise. Je veux être celle qui a dit fuck ! #imparfaiteetfieredeletre

    Je veux oser jusqu'au bout de mes socquettes ! #freeandwild. Il est temps... voilà pourquoi je commence mon journal !

    Mon avis

    Alice se donne un an pour changer sa vie, de se prendre en main pour vivre plutôt que de subir. Elle ouvre un journel et c'est celui ci qu'elle partage avec nous. 

    Ses réflexions, ses doutes, ses envies, ses changements, les pistes qu'elle suit, les résultats qu'elle obtient.... un sorte de grand catalogue de méthode de développement personnel présenté de façon ludique et dynamique. 

    Un roman quand lequel on va toute se retrouver à un moment ou à un autre. 

    Sabrina Marchese a su donner le ton pour faire de ce texte une petite pépite drôle et réconfortante, dynamique et décomplexante.  Par contre je ne pense pas que la version audio soit très judicieuse pour ce genre de sujet .... je 'n'ai qu'un envie c'est trouvé la version papier pour rendre des notes et mettre certains conseil en pratique ! 

    Celle qui a dit fuck de Anne -Sophie Lesage et Fanny Lesage

    Dans la catégorie GROS MOT (2)

    Celle qui a dit fuck de Anne -Sophie Lesage et Fanny Lesage

    Celle qui a dit fuck de Anne -Sophie Lesage et Fanny Lesage

     

     


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  • Oona et Salinger de Frederic Beigbeder

    Présentation :

    "Il arrive un moment, dans certains pays, à certaines époques, où les hommes semblent attendre un événement important et tragique qui permettrait de résoudre tous les problèmes. Ces périodes sont généralement nommées : avant-guerre. Elles sont assez mal choisies pour tomber amoureux. En 1940, à New York, un écrivain débutant nommé Jerry Salinger, vingt et un ans, rencontre Oona O'Neill, quinze ans, la fille du plus grand dramaturge américain. Leur idylle ne commencera vraiment que l'été suivant... quelques mois avant Pearl Harbor. Début 1942, Salinger est appelé pour combattre en Europe et Oona part tenter sa chance à Hollywood. Ils ne se marièrent jamais et n'eurent aucun enfant." F. B.

    Mon avis

    Beigbeder retrace la vie de Oona O'neill et Jérome Salinger, de leur première à leur dernière rencontre, de cet amour à sens unique, en nous faisant revivre cette époque à la fois libre et mouvementée. 

    Un roman fluide et bien documenté où les chapitres alternent la vie de l'un et de l'autre, des réflexions sur l'amour, le couple, la différence d'âge, la vie d'artistes, la création, mais aussi la grande histoire avec la guerre, les batailles ou encore des rencontres avec Truma Capote, Ernest Hemingway ou encore Charlie Chaplin. Quelques anecdotes allègent les propos parfois un peu trop académiques. 

    Pour une fois Frederic ne la ramène pas trop sur sa propre personne et si j'avais su j'aurai zappé le dernier chapitre qui me laisse une certaine amertume et a gâché mon plaisir d'écoute. 

    La lecture par Edouard Baer est agréable, vivante comme toujours. 

    Oona et Salinger de Frederic Beigbeder

    Oona et Salinger de Frederic Beigbeder n° 7 de mars

    Oona et Salinger de Frederic Beigbeder

     


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  • Certaines n'avaient pas vu la mer de Julie Otsuka

    Présentation

    Les voix et les vies que Julie Otsuka décrit ici sont celles de ces Japonaises venues, au début du XXe siècle, épouser, aux Etats-Unis, un de ces hommes qui font arriver par paquebots entiers ces femmes choisies "sur catalogue". D'eux, elles ne connaissent que des photos et des C.V. truqués, et se retrouvent souvent face à des maris brutaux qui les traitent en esclaves. Plutôt que de s'attacher à un destin unique emblématique des autres, Julie Otsuka opte pour de multiples voix qui racontent, tel un chœur antique, la tragédie de toutes et de chacune : leur misérable vie d'exilées, leur combat pour apprivoiser une langue inconnue, le racisme des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine... Puis le grand choc de la guerre. Et l'oubli. 

    Lectrice pour Audiolib du Journal d'Anne Frank, Irène Jacob a le goût des textes porteurs de sens, et de mémoire. Elle donne aujourd'hui une voix d'une rare densité à ces femmes qui évoquent dans le beau roman de Julie Otsuka leurs vies confisquées par l'Histoire.

    Mon avis

    Inspiré de faits réels (la vie l'immigrantes  japonaises arrivées à San Franscico au début du XXème siècle) ce roman retrace l'histoire de ces femmes, leurs difficultés à vivre dans ce pays auquel elles ne comprennent rien, avec une langue qu'elles ne parlent pas et mariées à des hommes qu'elles ne connaissent pas. C'est une vie bien loin de celle qu'elles imaginaient qui s'ouvre à elle : esclavage, viol, racisme, humiliation, ...

    Dans un style très impersonnel, on ne s'attache à aucun personnage car ils ne sont pas identifiés, l'auteure ne parle que du groupe, de ces femmes, ces maris, ces enfants sous forme de listes. C'est assez surprenant, mais particulièrement bien mis en valeur par Irène Jacob. 

    J'ai bien aimé découvrir ce pan de l'histoire que j'ignorais et alors qu'on aurait pu s'attendre à de la rage ou de la colère par rapport à tous ces faits, c'est une certaine poésie et douceur qui se dégage de ces mots. On en saisit une partie de cette culture japonaise, faite de soumission et tradition. 

    Certaines n'avaient pas vu la mer de Julie Otsuka

    Certaines n'avaient pas vu la mer de Julie Otsuka

    Dans la catégorie PLURIEL (4)

    Certaines n'avaient pas vu la mer de Julie Otsuka

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