• Joë de Guillaume de Fonclare

     

    4ème de couverture : 

    « Durant des mois, je vous ai lu, j’ai vécu avec vous, et vous avez été l’objet de bien de mes pensées ; je savais que, quoi que m’eût apporté ma journée, le soir, bien calé sur mon lit et dans le creux de mon oreiller, je retrouverais l’atmosphère bienveillante de votre chambre, les lourdes tentures tirées devant la porte et les fenêtres aux volets fermés, le grésillement de votre pipe d’opium et les volutes bleutées s’élevant doucement vers le plafond, avec aux murs les tableaux de Dalí, Max Ernst, Dubuffet, veilleurs de vos songes étranges. Et pour peu que je doive, pour dormir un peu, prendre un cachet de morphine, j’aurais le sentiment de communier avec vous dans la bousculade de mes pensées ; les mots auraient un sens, et, pour une heure ou deux, je serais poète avec vous. »

    Dans la lignée du magnifique Dans ma peau, Guillaume de Fonclare propose un portrait subtilement croisé avec le poète Joë Bousquet, qui, paralysé durant la Grande Guerre, produisit une oeuvre intense et fulgurante.

     

    Mon avis : 

     

    Que dire en fermant ce livre ? Lu dans un souffle où la justesse des propos vous font dresser les poils le long du dos. J'avais beaucoup aimé "Dans ma peau " de cet auteur et je l'ai retrouvé avec délice. Son écriture est si précise que l'on ressent tout.

    En mettant en parallèle la vie de Joë Bousquet poète paralysé suite à une attaque pendant la grande guerre et sa propre histoire, Guillaume de Fonclare fait une belle déclaration à la vie. Celle qui est là malgré tout. Celle qui mérite d'être vécue pour chacun de ces petits bonheurs qu'elle offre malgré les douleurs, les souffrances et chacun d'eux en connait les profondeurs.

     

    Je serai bien incapable de citer un passage tellement chaque phrase est belle et pleine de vérité. Un livre à lire, à relire et surtout à partager. Un livre plein d'amour. 

     

    L'avis d'Aifelle

     

    Joë de Guillaume de Fonclare

    Dans la catégorie PRENOM

    Joë de Guillaume de Fonclare

     

    Coche 2 cases 

    une oeuvre non fictive

    un livre basé sur une histoire vraie

    (10/50)

    Joë de Guillaume de Fonclare


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  • Les heures souterraines de Delphine Le Vigan

    4ème de couverture : 

    Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu'au Vert-de-Maisons. Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains. Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l'attend plus. Car depuis quelques mois, sans que rien n'ait été dit, sans raison objective, Mathilde n'a plus rien à faire. Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu'elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte.
    Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l'attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l'immense solitude qu'elle abrite.
    Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d'eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s'arrête. Autour d'eux s'agite un monde privé de douceur.
    Les heures souterraines est un roman sur la violence silencieuse. Au cœur d'une ville sans cesse en mouvement, multipliée, où l'on risque de se perdre sans aucun bruit.

    Mon avis : 

    Un roman lucide sur le monde du travail, son épanouissement possible mais aussi et surtout ce ras le bol qui gagne peu à peu soit par la routine soit par un chef qui nous démonte.

    2 personnages attachants dans leur tristesse à un tournant de leur vie. Et cette ville qui les malmène. On découvre le monde des transports en commun en sous sol et les difficultés de circulation en surface.

    Et ces 2 vies en parallèle avec les mêmes paragraphes parce qu'ils ressentent les mêmes choses.

    Très beau roman qui, même si le sujet traité n'est pas gai, n'est pas plombant pour autant.

     

     


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  • Citation du dimanche #52

     

    Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut.

    Cicéron

    106 av JC - 43 av JC


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  • Mon interprétation du dernier défi du mercredi proposé par la Boite à Créer

    Fais de beaux rêves

     


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  • ...1 mois plus tard je voulais participer à cette grande rétrospective mise en forme par Galéa

    Mais j'ai envoyé ma photo trop tard ...

    Je suis Charlie

     

    Que d'émotions encore 


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