• Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives

    4ème de couverture : 

    Certains pensent que le divorce, ça ne sépare que les adultes. Années 80. Déferlante rose sur la

    France. Première grosse vague de divorces aussi. A la télé, Gainsbourg, Benny Hill et le Top 50. Un
    frère et une soeur sont éloignés. Vacances, calendriers, zone A, zone B. La séparation est vécue
    différemment par chacun. Chacun son film, sa version, le père, la mère, la soeur. Chacun sa chanson.
    Un seul se tait, le cadet. Lui, ne parle pas, il attend. Huit ans, neuf ans, dix ans…
    Dans les familles, les drames se jouent mais ne se disent pas. Huit ans, vingt ans trente ans…

    Que nos vies aient l’air d’un film parfait est un livre sur l’amour fraternel, celui qui seul permet de traverser ces années sauvages, ces plages d’enfance.

    Mon avis : 

    Déception avec ce livre .... je trouve le titre très beau très poétique et plein d'espoir et d'amour. Il n'en est rien dans ce roman. Je m'attendais à de l'amour fraternel je n'ai eu que de la culpabilité, je m'attendais à des anecdoctes d'enfants sur leurs souvenirs communs je n'ai eu que des mesquineries d'adultes. Un tableau que j'ai trouvé bien froid vu par les 4 membres d'une famille décomposée.


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  • La grâce des brigands de Véronique Ovaldé

     

    4ème de couverture : 

    Maria Cristina Väätonen a seize ans lorsqu'elle quitte la ville de son enfance, une bourgade située dans le grand Nord. Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère bigote et une soeur jalouse, pour s'installer à Santa Monica (Los Angeles). C'est le début des années 70 et des rêves libertaires. Elle n'a pas encore écrit le roman dans lequel elle réglera ses comptes avec sa famille, et qui la propulsera sur la scène littéraire.   
    Et elle n'est pas encore l'amante de Rafael Claramunt. Séducteur invétéré, cet excentrique a connu son heure de gloire et se consacre désormais à entretenir sa légende d'écrivain nobélisable. Est-il un pygmalion ou un imposteur qui cherche à s'approprier le talent de Maria Cristina Väätonen ?

     

    Mon avis : 

    L'écriture fluide de Véronique Ovaldé m'a fait oublié mon quotidien pour un voyage dans les temps au coté de Maria Cristina. J'ai tout vécu avec elle, la petite vie dans son village perdu de Laperousse, la vie étudiante , la découverte de la sexualité puis le succès, les rencontres avec ces personnages étranges mais qui vont grandir car ils ont souvent le mot juste et ce retour au passé.

     

    Je me suis démandé tout au long du roman mais pourquoi donc ce titre ... la réponse dans les dernières pages.

    Je n'avais pas encore lu cette auteure ce fut une belle découverte

     

     

    La grâce des brigands de Véronique Ovaldé 

    La grâce des brigands de Véronique Ovaldé

    Théoma l'a lu aussi, BSCnews qualifie  Véronique Ovalde de : " fantaisiste romancière"


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  • Ecoute la pluie de Michèle Lesbre

    4ème de couverture : 

    « Puis le ronflement sourd de la rame qui s’approchait à grande vitesse a provoqué un frémissement parmi les rares voyageurs. Le vieil homme s’est tourné vers moi avec toujours ce sourire limpide, j’ai cru qu’il allait me demander quelque chose, mais il a sauté sur les rails comme un enfant qui enjambe un buisson, avec la même légèreté. »

    Avant que le vieil homme ne se jette sur la voie en lui adressant son dernier sourire, la narratrice partait rejoindre l’homme qu’elle aime à l’hôtel des Embruns. Le choc a fait tout basculer. Plutôt que d’aller à la gare, elle s’enfonce dans les rues de Paris pour une longue errance nocturne sous l’orage. Revenue chez elle au petit matin, toujours incapable d’expliquer à son amant pourquoi elle n’était pas au rendez-vous, elle murmure à son intention le récit de sa nuit blanche. Lui, le photographe pour qui les mots ne sont jamais à la hauteur, sera-t-il capable de comprendre l’énigmatique message qu’elle finit par lui laisser : « Écoute la pluie » ?

    Avec ce roman dense et bouleversant, Michèle Lesbre poursuit une œuvre lumineuse qu’éclaire le sentiment du désir et de l’urgence de vivre.

     

    Mon avis :

    "j'étais terrassé par le pouvoir qu'avit le vieil homme du métro à faire surgir tout un passé, le nôtre, tout cequi avait jaloné la longue histoire qui n'en finissait pas de nous réunir et de nous séparer, de révéler ses failles et ses sursauts, de me faire douter d'elle." p. 69

    Une journée dans la vie d'une femme, oui mais une journée bourleversante par son retour sur le passé, les émotions, les doutes. Une journée pendant laquelle, avec la narratrice, on perd toute notion de temps, d'espace. Un hymne à la vie... 


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  • Madame Goerge de Noëlle Chatelet

     

    4ème de couverture : 

    Il y a ceux qui y croient et ceux qui n'y croient pas. La présence des morts en nous, communément appelée esprits, fantômes, apparitions, divise selon les sensibilités, les cultures, les religions. 
    Ces corps immatériels, Jean-Marc, médecin, psychiatre et psychanalyste, par principe rétif aux phénomènes occultes, les croise à contrecoeur. Prisonnier malgré lui des filets de sa «déraison», dans la maison de George Sand à Nohant, il bascule.
    Une expérience à la fois psychique et intellectuelle qui le rendra davantage à l'écoute de l'inconnu et de ses propres disparus.

     

    Mon avis : 

    Un petit roman bien sympathique qui se lit d'une traite. Le ton enlevé est vivant, le sujet original. On visite le chateau de Madame George Sand et on y retrouve l'ambiance pour ceux qui connaissent. Bien sur l'évolution de Jean Marc semble un peu rapide, ses convictions soit disant si profondément ancrées cèdent quand même facilement face aux coïncidences... mais bon ! Lecture divertissante.


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  • L'étranger de Albert Camus

     

    4ème de couverture : 

    Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lors-que j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...

    Mon avis : 

    En cette période d'anniversaire de la naissance de Camus comment ne pas se replonger dans son oeuvre ? Avec plaisir d'ailleurs ! 

    Comme beaucoup j'avais lu ce livre au lycée il y a quelques années (et oui une bonne vingtaine !!!) et n'en gardais aucun souvenir. J'aime ce style simple et fluide, cette histoire presque banale intemporelle, ce personnage "étranger " aux émotions, finalement condamné non pour avoir tué mais pour n'avoir pas eu l'attitude attendue lors du décès de sa mère.

    Un roman très actuel qui fait réfléchir sur notre vision des autres.

     

    L'étranger de Albert Camus

     


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