• Kafka sur rivage de Haruki Murakami

     

    4ème de couverture : 

    Kafka Tamura, un jeune Tokyoïte de quinze ans, s'enfuit de chez lui pour échapper à la malédiction œdipienne que son père a prononcée contre lui. Il traverse le Japon pour rejoindre la petite île de Shikoku. Une nuit, le jeune garçon se réveille au milieu d'un bois, couvert d'un sang qui n'est pas le sien. Paniqué, Kafka trouve alors refuge dans une bibliothèque dirigée par une ex-star de la chanson et son assistant, Oshima, qui le prend sous sa protection. Dans un quartier de Tokyo, un vieil homme cherche un chat égaré. Nakata est un simple d'esprit. Dans son enfance, un accident inexplicable lui a fait perdre toutes ses capacités intellectuelles, mais gagner celle de deviser avec les chats. Un jour, il croise le chemin d'un effroyable personnage. Et la vie de Nakata bascule. Obéissant à une force obscure, il se met en route. Au cours de son voyage picaresque, Nakata fait la connaissance d'Hoshino, un jeune chauffeur routier qui, touché par le vieil homme, lui propose de l'accompagner. Dès lors, les itinéraires de Kafka et de Nakata convergent dangereusement, et le jeune garçon est loin de se douter qu'en s'efforçant de fuir son destin, il se précipite à sa rencontre.

     

    Mon avis : 

    Un roman étrange entre le monde réel et (peut être) celui des morts on ne sait pas trop ! 

    Une écriture qui peut être tantôt poétique tantôt cruelle mais qui reste agréable à lire. Un roman très visuel qui mériterait d'être porté à l'écran, mêlant aventure, fantastique, amour (sexe) mais aussi voyage initiatique et réalisation de soi. Des personnages fouillés et complexes. Un roman très riche mais qui me laisse pourtant perplexe, ne répondant pas à toutes les questions que l'auteur a lui même posées. J'ai fermé ce livre sans comprendre où il devait me mener et ce que je devais en retirer.


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  • Le café de l'Excelsior de Philippe Claudel

     

    4ème de ouverture : 

    Viens donc Jules, disait au bout d'un moment un buveur raisonnable, ne réveille pas les morts, ils ont bien trop de choses à faire, sers-nous donc une tournée. Et Grand-père quittait son piédestal, un peu tremblant, emporté sans doute par le souvenir de cette femme qu'il avait si peu connue, si peu étreinte, et dont la photographie jaunissait au-dessus d'un globe de verre enfermant une natte de cheveux tressés qui avaient été les siens, et quelques pétales de roses à demi tombés en poussière. Il saisissait une bouteille, prenait son vieux torchon à carreaux écossais et, lent comme une peine jamais surmontée, allait remplir les verres des clients.

    Mon avis : 

    C'est toujours avec un grand plaisir que je lis des romans qui racontent le lien entre un grand parent et son petit enfant. J'y retrouve toujours cette tendresse silencieuse réciproque que j'avais avec mon grand père et mon regard d'enfant qui détaille chaque geste, attitude, ride ...

    C'est donc avec délice que je me suis replongée dans ce livre découvert dans le colis de Sophie. L'écriture fluide et précise de Philippe Claudel fait de son roman une histoire bien ancrée dans le présent et la réalité avec des réflexions enfantines pleines de vérité.

     


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  • La garçonnière de Hélène Grémillon

     

    4ème de couverture : 

    Ce roman est inspiré d une histoire vraie. Les événements se déroulent en Argentine, à Buenos Aires. Nous sommes en août 1987. C est l hiver. Les saisons ne sont pas les mêmes partout.
    Les êtres humains, si.

    Mon avis : 

    Je ne sais pas vraiment quoi penser en refermant ce livre.

    Une bonne base, une bonne intrigue, des personnages intéressants, variés, blessés,  une base historique mais je reste sur ma faim, je trouve que tout est survolé on se sent entraîné vers quelque chose mais sans jamais avoir de certitude ni de surprise. Mis à part le final, je ne garderai sans doute pas grand souvenir de ce livre.

    L'avis de Gambadou

     

    La garçonnière de Hélène Grémillon

     


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  • La lettre qui devait changer le destin d'Harold Fry est arrivée un mardi de Rachel Joyce

    4ème de couverture : 

    Il était juste parti poster une lettre. 
    Mais c est mille kilomètres qu il va parcourir à pied. 
    Un roman inoubliable qui a conquis le monde entier.

    « Je suis en chemin. attends-moi. Je vais te sauver, tu verras. Je vais marcher, et tu vivras. »

    Harold Fry est bouleversé par la lettre qu il reçoit de Queenie Hennessy, une ancienne amie qui lui annonce qu elle va mourir.
    Alors que sa femme, Maureen, s affaire à l étage, indifférente à ce qui peut bien arriver à son mari, Harold quitte la maison pour poster sa réponse. Mais il passe devant la boîte aux lettres sans s arrêter, continue jusqu'au bureau de poste, sort de la ville et part durant quatre-vingt-sept jours, parcourant plus de mille kilomètres à pied, du sud de l Angleterre à la frontière écossaise. 
    Car tout ce qu Harold sait, c est qu il doit continuer à marcher.
    Pour Queenie. 
    Pour son épouse Maureen. 
    Pour son fils David. 
    Pour nous tous.

     

    Mon avis : 

    Le bilan d'une vie lors d'un pèlerinage au travers de l'Angleterre.

    Harold porté par on ne sait quelle force et sans même l'avoir décider se retrouve sur les routes il avance et laisse son esprit vagabonder, revivant des souvenirs avec sa femme, son fils et Queenie qui est mourante et qu'il espère naïvement sauvé grâce à cette marche.

    De belles rencontres, du soutien, des beaux paysages mais aussi des douleurs, quelques incompréhensions, des doutes ... Harold se débarrasse de ses valises qu'il traine depuis tant d'années, d'abord dans la solitude puis porté par un groupe qui le considère comme un guide, il avance à travers le pays mais aussi à travers sa vie.

    Un beau chemin où les protagonistes (Harold, sa femme et Queenie) finissent par se retrouver et régler leur problème pour une fin non pas heureuse mais disons apaisée.

     

    Traduit de l'anglais : 

     

    La lettre qui devait changer le destin d'Harold Fry est arrivée un mardi de Rachel Joyce

     

    Catégorie Objet 

    La lettre qui devait changer le destin d'Harold Fry est arrivée un mardi de Rachel Joyce

     


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  • Souviens toi de m'oublier de Régis Descott

     

    4ème de couverture : 

    Max était un crève-la-faim lorsqu il peignait Iris. Aujourd hui, ses tableaux s'arrachent à des prix auxquels il n aurait jamais osé rêver. Des tableaux de singes, cyniques, réalistes, grinçants. Fini les nus, fini les portraits d'enfants. Iris, journaliste politique, a passé ces deux dernières années à oublier son histoire avec Max, à se reconstruire auprès d Antoine, député aux dents de loup en passe d'obtenir un ministère. 
    Mais confrontée un soir à cet homme qu'elle a tant aimé autrefois, qui n'a peint qu'elle pendant quatre ans, Iris se heurte à une réalité terrifiante : Max ne la reconnaît pas. Vengeance ? Désespoir ? Amnésie ? Comment ont-ils pu devenir deux étrangers l'un pour l'autre, avec ces souvenirs qu'elle est désormais seule à partager ? 
    L'étrange trio va vite découvrir qu'on a parfois beaucoup à perdre à remuer le passé.

    Mon avis : 

    Quelle belle promesse avec ce roman: de l'art, de l'amour et une énigme ! Mais pas à la hauteur de mes attentes. Les personnages ne sont pas assez creusés du coup on a du mal à s'attacher. Le mystère de cette amnésie est un peu noyé dans les préoccupations politiques d'Antoine. L'affaire qui en révèle l'origine est à peine abordée et donc n'apparait que comme un prétexte. 

    Beaucoup de bonnes idées qui aurait pu faire un grand livre. Dommage.

     


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