• La maison atlantique de Philippe Besson

    4ème couverture : 

    « J'ai souvent repensé à la mise en place du piège qui allait se refermer sur nous. À cet étrange ballet à quatre, dans lequel parfois s'immisçait un étranger. À ces va-et-vient d'une maison à l'autre, du jardin à la chambre, de la fraîcheur de la véranda à la chaleur de la plage ; ces déplacements infimes que nous accomplissions et qui tissaient à leur manière une toile ou nous allions nous empêtrer. À cette langueur de juillet, lorsqu'on succombe à la paresse et que le désir s'insinue. À ces abandons progressifs : de la morale, du discernement, du sens commun.

    Nous aurions pu facilement tout empêcher mais aucun d'entre nous n'a pris la décision d'arrêter la machine folle. Aucun d'entre nous n'y a songé. »

    Lu par Karim M'ribah - Robin

    Mon avis : 

    3 semaines passées avec le narrateur, 3 semaines pendant lesquelles il se retrouve avec son père, 3 semaines pour faire le tour de leur relation, 3 semaines qui vont changé sa vie à tout jamais.

    Mais ces 3 semaines ne m'ont pas vraiment passionnée, j'ai eu du mal à m'attacher à ce personnage assez plaintif même s'il n'a pas été gâté par la vie entre une mère qui s'est effacée et un père absent. 

    Son histoire est assez banale, le lieu pas vraiment décrit, les personnages secondaires peu approfondis.

     

     

    Dans la catégorie LIEU

    La maison atlantique de Philippe Besson


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  • Thérèse Raquin de Emile Zola

    4ème de couverture : 

    "Votre œuvre est remarquable, consciencieuse, et, à certains égards même, elle peut faire époque dans l'histoire du roman contemporain. Selon moi, cependant, elle dépasse les limites, elle sort des conditions de l'art à quelque point de vue qu'on l'envisage ; et, en réduisant l'art à n'être que la seule et simple vérité, elle me paraît hors de cette vérité." 
    Lorsque le critique Sainte-Beuve adresse ces observations à Zola dans une lettre de juin 1868, il ne croit pas si bien dire. Dès sa parution, en 1856, le premier grand roman de Zola excède la réalité, le réalisme et même le naturalisme dont précisément Thérèse Raquin ouvre les portes. Il se hausse au fantastique sans quitter le clinique et c'est précisément ce qui empoigne l'auditeur d'aujourd'hui devant ce très noir tableau des passions humaines. 

    L'interprétation de Myriam Boyer, surprenante et attachante convient à merveille à cet ouvrage où se mêlent réalisme poignant et fantastique.

    Version abrégée

    Dès sa parution, en 1856, le premier grand roman de Zola excède la réalité, le réalisme et même le naturalisme dont précisément "Thérèse Raquin" ouvre les portes. Il se hausse au fantastique sans quitter le clinique et c'est précisément ce qui empoigne l'auditeur d'aujourd'hui devant ce très noir tableau des passions 

     

    Mon avis : 

    Après le temps d'adaptation à la voix de Myriam Boyer, j'avoue m'être laissée porter par cette histoire encore tellement vibrante de réalisme, tant dans les émotions des personnages que dans les descriptions. 

    J'avais déjà lu ce livre quand j'étais ado et j'avais un vague souvenir de l'histoire, je me suis régalée de cette replongée dans l'univers de Zola. 

    Ecrit il y a 160 ans, il n'en reste pas pour autant d'une étrange modernité dans les propos comme dans l'écriture qui tut en étant d'une grande richesse, n'a pas pris une ride.

    EC avec Enna  et d'autres ...

    Un classique de la littérature

    Thérèse Raquin de Emile Zola

    dans la catégorie PRENOM

    Thérèse Raquin de Emile Zola

     


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  • 06h41 de Jean Philippe Blondel

    4ème de couverture : 

    Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef-d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.

    Mon avis : 

    3h35 d'écoute de la vie de Cécile et de Philippe ou comment 27 ans plus tard une amourette de quelques mois peut faire remonter à la surface des souvenirs que l'on s'était donné un mal fou à enfouir.

    Chacun enfermé dans son silence, c'est dans leur tête que le petit vélo se met en marche, et c'est donc dans leur tête que nous sommes et partageons avec chacun d'eux les commentaires, les souvenirs, les impressions, les tentatives d'explication ... Un voyage immobile mais non sans bouleversement.

    Un sujet original raconté par la belle écriture de Jean Philippe Blondel, et parfaitement bien interprété par les 2 lecteurs.

     


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  • Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir

    Un livre audio lu par David Manet et Thierry Janssen

    4ème de couverture : 

    « De tous mes livres de philosophie et de spiritualité, celui-ci est (…) sans doute aussi le plus utile. Car (…) je cherche à transmettre une connaissance pratique, la plus essentielle qui soit : comment mener une vie bonne, heureuse, en harmonie avec soi-même et avec les autres. (…)
    Mon témoignage personnel importerait peu s’il n’était éclairé par la pensée des philosophes et des sages de l’humanité qui ont marqué ma vie : le Bouddha, Confucius, Socrate, Aristote, Épicure, Épictète, Jésus, Montaigne, Spinoza, Schopenhauer, Lévinas parmi d’autres.
    Exister est un fait, vivre est un art. Tout le chemin de la vie, c’est passer de l’ignorance à la connaissance, de la peur à l’amour. »

    Frédéric Lenoir

    Clarté, simplicité, chaleur humaine : telles sont les qualités qui marquent la lecture de David Manet – et qui sont précisément celles du livre.

    Mon avis : 

    Le mélange de références philosophiques et témoignages personnels donne du dynamisme à ce traité qui aurait pu être trop théorique. Entre bon sens et conseil, il y a une évolution progressive dans les thèmes abordés qui amène le lecteur à se questionner de sa vie sociale à sa vie intérieure.

    Un livre qui a, à mon sens, plus d'intérêt en version papier qu'en version audio car je trouve qu'il est plus facile de consulter un livre que de retrouver un passage audio (pour l'anecdote j'ai remarqué une phrase qui a résonné en moi lors de l'écoute et que je n'ai pas été capable de retrouver pour la noter quand j'en ai eu la possibilité)

    Pour finir la lecture de David Manet et Thierry Jansenn est agréable et vivante.

     

    carte blanche 

    Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir

    Dans la catégorie TAILLE

    Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir

    1 mois = 1 illustration : ciel

    Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir

     

    "Le bonheur est de continuer à désirer ce qu'on possède"

    St Augustin

     

     

     

     


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  • Waed Bouhassoun

       était en concert Au rocher du Palmier à Bordeaux samedi soir et nous étions dans la salle !

     

    Waed Bouhassoun est l'âme du luth, instrument aux parfums d'Orient qui la rattache à sa terre natale, la Syrie. Dialogue émouvant d'une expatriée.


    Waed Bouhassoun chante des poèmes d'amour mystique et profane, de cette voix qui rappelle les grands noms de la chanson arabe des années 30. Adonis, Al Hallaj, Wallada… elle puise dans le vaste répertoire de la poésie arabe de la période pré-islamique à nos jours, pour parler d'amour. Et de son pays la Syrie. Pour s'accompagner, elle a composé toutes les musiques au oud (luth oriental). Elle y met son âme à nu, les concevant comme l'expression de son identité, de sa culture, dans laquelle elle puise son inspiration et sa spiritualité. Elle y exprime ses joies et ses peines, et la nostalgie d'un pays qu'elle aime inconditionnellement.

    Les textes (dont la traduction nous a été donnée à l'entrée) d'une grande beauté portés par une voix envoutante et accompagnés par des mélodies orientales nous ont littéralement amenés dans un voyage de l'âme et du coeur. 

    Cette soirée programmée suite à la lecture de l'article paru dans Télérama a donné une couleur emplie de douceur à tout notre weekend.


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