• Citation du dimanche #82

    L'écriture n'est pas un remède miracle, mais elle nous aide peut être à accepter les déceptions avec un certains recul 

    Ae Ran Kim

    1980-

    Ma vie palpitante p.210


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  • La couleur des sentiments de Kathryn Stockett

    4ème de couverture :

    Jackson, Mississippi, 1962.
    Lorsqu’elle rentre chez elle, Aibileen, seule dans sa bicoque du quartier noir de Jackson, dîne modestement, écrit ses prières dans un carnet, pense à son fils disparu et écoute du gospel, du blues ou le sermon du Pasteur à la radio. Nurse et bonne au service de familles blanches depuis quarante ans, Aibileen n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort. Elle vit pour “ses enfants” – les petits Blancs dont elle s’occupe jusqu’à l’âge où ils changent –, les aime tendrement et met un point d’honneur à leur transmettre l’estime de soi, luttant comme elle le peut contre les idées racistes que leurs parents leur enfonceront bientôt dans le crâne. Aibileen est une âme généreuse, dotée d’une grande sagesse et d’une bonhommie attendrissante. Elle a la vitalité, la douceur et la rondeur d’Ella Fitzgerald.
    Dans les pires moments, elle peut compter sur sa meilleure amie, Minny, bonne et cuisinière chez les Blancs depuis son plus jeune âge elle aussi, une forte tête qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Entre un mari alcoolique à la main lourde et cinq enfants à éduquer, son quotidien s’apparente à une lutte de survie. Ainsi dissimule-t-elle sa sensibilité sous les traits d’une maîtresse-femme à la langue bien pendue, ce qui lui a valu d’être maintes fois renvoyée. D’ailleurs, sa nouvelle patronne, pin-up désœuvrée au comportement étrange, lui donne déjà du fil à retordre. 
    C’est alors qu’arrive Skeeter Phelan. Vingt-deux ans et fraîchement diplômée, elle est de retour à Jackson où elle retrouve ses anciennes amies. Contrairement à elles, Skeeter n’a pas encore la bague au doigt, attache peu d’importance à ses tenues et sa coiffure, possède un esprit plus ouvert que la moyenne et souhaite plus que tout devenir écrivain. Lorsqu’on lui confie la rubrique ménagère du journal local, elle demande à Aibileen de lui donner des tuyaux. Elle apprend à la connaître et comprend bientôt qu’elle tient son sujet : il y a peu, une certaine Rosa Parks a refusé de céder sa place à un Blanc dans un bus ; un certain Martin Luther King se rend de ville en ville pour défendre la cause des droits civiques ; elle, Skeeter Phelan, va donner la parole aux bonnes de Jackson, leur demander de raconter ce que c’est qu’être une bonne noire au service d’une famille blanche du Mississippi, recueillir leurs témoignages et en faire un livre. Elle y tient d’autant plus que Constantine, la bonne qui l’a élevée et qu’elle aime profondément, a été congédiée par ses parents pour des raisons obscures. 
    Ce projet fou auquel se rallient Aibileen et Minny va les mettre en danger et changer à jamais le cours de leur vie. 


    Mon avis : 

    Flash back sur mes lectures pour participer au challenge 

    La couleur des sentiments de Kathryn Stockett

     

    ouvert en continu cher Enna

    C'est un livre attachant de par ses personnages mais aussi par l'histoire qui est bien loin de nous, car il ne fait pas partie de notre culture, mais qui nous touchent quand même. L'histoire se passe dans le début des années 60 mais retrouve bien des échos dans ce qui se passe aujourd'hui encore dans notre quotidien.
    Un peu d'humour, beaucoup de tendresse et un combat de chaque jour pour se faire accepter d'un coté et pour changer des esprits de l' autre. Une amitié improbable et pourtant au final si forte ! 
    Un très beau livre, devenu un film en 2011. 

    L'histoire est plutôt fidèle mais j'ai vraiment trouvé dommage que toute la partie  moqueuse de ces bourgeoises américaines soit occulté, cela aurait apporter un peu de légèreté au film qui prend du coup un ton grave qui n'est pas du tout présent dans le roman.


    La Couleur des sentiments

    La couleur des sentiments de Kathryn Stockett


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  • Madame Zola de Evelyne Bloch Dano

    4ème de couverture : 

    La vie d'Alexandrine-Gabrielle Meley (1839-1925) aurait pu être écrite par Emile Zola. Née dans le Paris des petits métiers, cette grisette sans le sou canote sur les bords de Seine et pose pour les Impressionnistes. Un jour, elle rencontre un Aixois travailleur. Ce sera l?unique passion de sa vie. Le couple qu'Alexandrine forme avec Emile Zola va symboliser le succès bourgeois du Second Empire. Dans leur propriété de Médan, l'ancienne cousette, aux accents de « poissarde », selon Edmond de Goncourt, reçoit l'élite de l'art, de Flaubert à Maupassant. Un vulgaire bonheur ? Une muse en cuisine ? Vive, altière, généreuse, Alexandrine ne cesse jamais de se battre. Elle est à la fois forte et fragile, matrone et moderne, mère et fille. Sans doute a-t-elle construit sa vie autour d'un secret profondément enfoui et qui est révélé ici pour la première fois. Cette biographie de Madame Zola, entraînante et précise, riche de correspondances inédites, évoque différentes époques : de l'affaire Dreyfus à la Grande Guerre, de la locomotive à vapeur aux années folles. On y voit l'intimité d'un écrivain. On y voit une anticonformiste entrer au Panthéon au côté de Jeanne Rozerot, qui fut la maîtresse de Zola et la mère de ses enfants. Alexandrine fut, sous les traits de l'éternelle épouse, une femme libre.Madame Zola a reçu le Grand Prix des lectrices de Elle en 1998.

    Mon avis : 

    Une bio qui se lit comme un BON roman, même si le début avec toutes les adresses d'Alexandrine est un peu long, une fois ce passage lu c'est dans une vie riche passionnante que nous entraine Evelyne Bloch Dano. 

    Alexandrine Zola est une femme éperdument moderne qui traverse la vie au coté de cet homme illustre en le soutenant jusqu'au bout et en s'oubliant soi même.

    Une biographie dans laquelle on ne s'ennuie pas et qui reste en mémoire longtemps après refermer ce livre.

    A nouveau flash back sur mes anciennes lectures pour participer au challenge d'Enna.

    Madame Zola de Evelyne Bloch Dano

     


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  • Ce qui fait l'interêt de ce château du XIIème pour un enfant est sans contexte les 70 jeux historiques grandeur nature qui l'animent...

    Dans le parc, la cour ou les écuries, on peut s'essayer au tir à l'arc ou à l'arbalète. Jeux de plateaux, de réflexe, de rôle, d'adresse, de construction, d'écriture, jeux de stratégie ou médiévaux, jeux de l'oie ou d'échec géants , il y en a pour tous les gouts. Et nous sommes restés tout l'après midi sans le voir passer mais surtout sans remarque impatiente de notre Chevalier !

    Chateau de Bridoire

     

    Nous avons quand même fait un pause pour visiter librement le château : une douzaine de pièces ont été rénovées et meublées depuis l'acquisition par le couple Guyot en septembre 2011, après de nombreuses péripéties que vous pourrez découvrir en vous rendant sur le site.

    Sous le porche une rétrospective en images raconte la remise en état des différentes pièces, la bonne idée est en avoir laissé une en état pour que nous nous rendions mieux compte des travaux effectués.

    Se succèdent une belle cuisine et ses cuivres, des gravures et tentures, des tapis et quelques meubles d'époque, une lingerie, la traditionnelle Chapelle, et bien sûr la cave et sa prison, ainsi que de belles surprises.

    Je ne vous en dévoilerai pas plus mais vous invite si vous passez par là à prendre une journée pour profiter au maximum de ce site.

     

    A votre disposition une buvette, des tables et chaises longues sous auvent ou parasol. En saison, des paniers pique nique à base de produits du terroir sont proposés ainsi que diverses animations (casse croute campagnard dans la cour du château en soirée, visite aux chandelles,...)

     

    Chateau de Bridoire


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  • Temps mort de Harlan Coben

     

    4ème de couverture : 

    A priori Myron Bolitar n'a aucune envie de jouer les baby-sitters auprès de Brenda Slaughter, sublime espoir du basket féminin menacée par des coups de fil anonymes. Mais ni le charme électrique de Brenda, ni sa terrible histoire ne laissent Myron indifférent : elle n'avait que 5 ans quand sa mère a mystérieusement disparu, et voilà que son père Horace se voltaire à son tour...

    Une belle femme en péril et un vieil ami disparu - Horace a en effet joué un rôle décisif dans la carrière de Myron - il n'en faut pas plus pour que l'agent sportif se lance dans l'enquête, le jugement peut être un brin altéré par ses sentiments. Mais l'entreprise s'avère délicate : la destinée de la famille Slaughter est inextricablement liée à celle de la dynastie Bradford, et personne ne se risquerait à évoquer ce qui s'est passé 20 ans plus tôt dans le manoir où la mère de Brenda était employée. Encore moins au moment où Arthur Bradford se présente au poste de gouverneur.

    Personne ... A part les morts eux mêmes...

    Lu par José Heuzé et Véronique Groux de Miéri

     

    Mon avis : 

    Un roman riche, complexe avec moult détails qui m'ont plus noyée qu'intéressée. Beaucoup de personnages (au moins 2 nouveaux à chaque chapitre) et à chaque fois des descriptions à n'en plus finir qui n'apportent pas grand choses à l'histoire si ce n'est une image tellement précise qu'il ne reste aucune place à l'imagination personnelle.

    J'avoue ne pas m'être non plus attachée aux personnages qui sont vus et revus. J'avoue plus l'impression de lire un livre sur la mafia qu'un polar.

    Le style répétitif m'a également gênée. Je voulais découvrir cet auteur qui est un quasi Dieu  de l'édition prolifique et beaucoup traduit, je suis restée sur ma faim.

    Ecoutons un livre d'un auteur américain 

    Temps mort de Harlan Coben

     

    Temps mort de Harlan Coben

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