• Citation du dimanche #135


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  • Riquet à la Houpe de AnmélieNothomb

    4ème de couverture

    L'art a une tendance naturelle à privilégier l'extraordinaire. 

    Mon avis

    Quand elle ne nous raconte pas sa vie Amélie revient souvent sur les thèmes de la laideur et / ou beauté, les sentiments, la solitude. 

    C'est exactement ce que nous retrouvons dans ce dernier opus. 2 vies en parallèle : un laid / une beauté, un intelligent / une soit disant bête. Deux personnages qui se révèlent plutôt merveilleux et attachants.

    "Là sévissait l'amour, qui n'était jamais aussi bon que dans cette solitude. Ce déferlement ne s'adressait à personne en particulier: cet amour sans objet ne s'encombrait d'aucune préoccupation autre et le livrait à la volupté la plus colossale qui se puisse concevoir. il suffisait de se précipiter dans ce flux et il était emporté là où il n'y avait ni temps, ni espace, rien que l'infini du plaisir."

    Même si l'histoire est assez convenue et prévisible, elle se lit d'un trait, est riche de rebondissements, tantôt drôle tantôt poétique.

    Agréable moment de lecture.

    Riquet à la Houpe de AnmélieNothomb

    Riquet à la Houpe de AnmélieNothomb

    Dans la catégorie LETTRE ISOLEE

    Riquet à la Houpe de AnmélieNothomb

     

     

     


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  • Etre ici est une splendeur de Marie Darrieussecq

    4ème de couverture : 

     Paula Modersohn-Becker, née le 8 février 1876 à Dresde et morte le 21 novembre 1907 (à 31 ans) à Worpswede, est une artiste peintre allemande, et l'une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste dans son pays. Originaire de Dresde, Paula Becker s'engagea dans des études de peinture et rejoignit les artistes indépendants réunis dans le village de Worpswede, non loin de Brême, qui prônaient un retour à la nature et aux valeurs simples de la paysannerie. Elle y épousa le peintre Otto Modersohn. Le manque d'audace des peintres worpswediens, toutefois, la poussa à s'ouvrir aux inspirations extérieures et à effectuer des séjours répétés à Paris, auprès de l'avant-garde artistique. Les quatorze courtes années durant lesquelles Paula Modersohn-Becker exerça son art lui permirent de réaliser pas moins de sept cent cinquante toiles, treize estampes et environ un millier de dessins. Son style, particulièrement original, est le fruit d'influences multiples, aux confins de la tradition et de la modernité. Sa peinture présente des aspects mêlant l'impressionnisme de Cézanne, van Gogh ou Gauguin, le cubisme de Picasso, le fauvisme, l'art japonais ou encore l'art de la Renaissance allemande. La force expressive de son oeuvre résume à elle seule les principaux aspects de l'art au début du XXe siècle. Elle mourut prématurément à trente-et-un ans, des suites d'un accouchement. Jusqu'à aujourd'hui, elle reste assez peu connue au-delà des pays germanophones. " Ce qui précède, c'est la fiche Wikipédia consacrée à l'héroïne du nouveau livre de Marie Darrieussecq. Bien sûr, cette biographie (nouveau territoire pour l'auteur de Il faut beaucoup aimer les hommes) reprend tous les éléments qui marquent la courte vie de Paula. Mais elle les éclaire d'un jour à la fois féminin et littéraire. Elle montre, avec vivacité et empathie, la lutte de cette femme parmi les hommes et les artistes de son temps, ses amitiés (notamment avec Rainer Maria Rilke), son désir d'expression et d'indépendance sur lesquels elle insiste particulièrement.

     

    Mon avis

    J'ai été surprise lors des premiers chapitres par l'enchainement des événements, des voyages, des rencontres qui arrivaient un pue comme une liste sans lien. Puis peu à peu le récit s'est construit et j'ai découvert une femme peintre avant-gardiste.

    "Ces gens sur les tableaux : ils ont été là. Des vies qui traversent, se croisent. Ce qu'elle leur a donné, ce qu'ils lui ont donnée. Les temps d'une pose c'est long. "Mon cul; est devenu aveugle" lui dit un de ses vieux modèles. Des visages, des corps, apparus sur fond de lande puis enfouis dans l tourbe de Worpswede"

    On sent la sensibilité de cette artiste, son envie de se sortir de son village étriqué et sclérosant, sa frénésie de peinture, de découverte mais aussi sa grande humanité son envie profonde de peindre la réalité brute sans pudeur sans faux semblant.

    "Une femme de vingt cinq peint une fille qui devient femme. Une jeune mariée peint une très jeune mariée. Ce qu'elles partagent est silencieux. Le temps pulse. Le soleil est toujours voilé sur ces tableaux. A cet endroit du monde, dehors, dans les bois et les champs, c'est la présence cotonneuse, assourdie mais puissante, de jeunes humaines debout sur la terre. Non pas à quoi rêvent les jeunes filles, mais ce qu'elles pensent."

     

    Une couverture colorée

    Etre ici est une splendeur de Marie Darrieussecq


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  • Anna en cavale de Lucie Lomova et Anna Rihova

    4ème de couverture : 

    Anna est une jeune femme qui vit à Prague, et qui s'ennuie dans son couple. Son histoire familiale est compliquée et l'a éloignée de sa soeur jumelle. Sa vie s'emballe brusquement le jour où, confondue avec elle, elle se retrouve à fuir à travers la Bohème en compagnie d'un jeune homme dont elle ignore tout, prise en chasse par des tueurs de la mafia russe.
    Lucie Lomova, dessinatrice tchèque dont c'est le premier roman graphique pour adultes, signe un scénario digne d'Hitchcock, truffé d'humour, d'émotion et de rebondissements. Son graphisme «ligne claire» en sert parfaitement toutes les nuances.

    Anna en cavale est de la BD d'aventures à grand spectacle, menée tambour battant et traversée de nombreux personnages secondaires pittoresques. Une révélation !

    Mon avis : 

    Bonne pioche à la bibliothèque avec cette BD qui mélangent aventure, famille, suspens, mafia... Cette histoire digne des scénarios de polar va de rebondissements en rencontre dans un rythme effréné. 

    Le graphisme très épuré en noir et blanc est très agréable les traits des personnages sont fins mais ne 'encombrent pas de détails c'est agréable et particulièrement lisible. Les 2 personnages principaux sont attachants et parfaitement réalistes. Le quiproquo rapidement révélé tient malgré tout tout au long du récit. Qui se termine par un coup de grâce inattendu.

    traduit du tchèque 

     Anna en cavale de Lucie Lomova et Anna Rihova

    Dans la catégorie VOYAGE

    Anna en cavale de Lucie Lomova et Anna Rihova

     

     


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  • Petites histoires du bassin d'Arcachon de

    4ème de couverture : 

    De petites histoires imaginaires à la porte de la grande histoire du Bassin d'Arcachon qui donnent envie de (re)découvrir avec ses enfants cette petite mer de Buch, ses habitants et ses forêts. Ouvrez mes pages et tour à tour découvrez la mystérieuse naissance des Bernaches Cravant, partez à la recherche des trésors du Bassin, frémissez à l'approche de l'ogre et aidez l'inspecteur Langouste dans ses enquêtes. Vos aventures ne font que commencer...

    Mon avis : 

     Des petits nouvelles / histoires comme des légendes pour découvrir la région. 

    Dans une écriture vives et imagée, ces courts récoltes sont des énigmes sous forme de jeux pour partir à conquête de lieux touristiques. 

    Ludiques pour trouver son âme d'enfants et donner une autre dimension à nos sorties.

    avant de partir je vous invite à rendre visite au site de l'auteur : http://petiteshistoiresbassindarcachon.e-monsite.com/blog/

    Dans la catégorie LIEU

    Petites histoires du bassin d'Arcachon de Jessica Bourcillier

     


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