• Tout pour être heureux de Gilles Gelbat

      Synopsis : 

    Antoine, bientôt quarantenaire, dilettante, égoïste et insatisfait ne s’est jamais réellement senti investi d’une mission pour s’occuper de ses filles, âgées de 5 et 9 ans.
    Infantilisé par sa femme Alice, Antoine n’arrive pas à trouver sa place dans son foyer et décide subitement de la quitter pour une histoire sans lendemain.
    Lorsqu’Alice lui confie leurs filles quelques jours par surprise, Antoine va se retrouver sur un continent inconnu. Et alors qu’il était incapable d’assumer son rôle de père à l’intérieur du noyau familial, il va finir par devenir une véritable « mère juive ».
    Après avoir quitté sa femme par nostalgie de sa liberté d’antan, le nouvel Antoine va se retrouver confronté à une nouvelle nostalgie, celle de sa vie de famille…

    Casting : Manu Payet, Audrey Lamy, Aura Atika, Pascal Demolon

    Mon avis :

    Une petite comédie agréable, Manu Payet est parfait en adulte irresponsable qui se retrouve à devoir s'occuper de ses filles, alors qu'il est en plein enregistrement. Débordé, pas organisé, un peu paumé, on a l'impression qu'il découvre ses enfants, alors il fait ce qu'il peut et pour finir ils créent des liens, s'apprivoisent...

    Audrey Lamy est aussi parfaite en avocat qui en a ras le bol de tout assumer mais déterminée. La frangine Aure Atika mais un peu de peps et secoue son frère pour qu'il avance et prenne conscience de ce qu'est la vraie vie ! 

    Adapté du roman de Xavier de Moulins, "un coup à prendre" le film est plus dans l'actualité, dans la vie et moins axé sur l'exigence que cela demande de s'occuper de ses enfants, d'une certaine manière un peu plus léger.


    Tout pour être heureux
    Tout pour être heureux Bande-annonce VF

    Tout pour être heureux de Gilles Gelbat


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  • Une minute de silence de Siegfried Lenz

    4ème de couverture : 

    Dans une petite ville de la Baltique bercée par le rythme incessant des vagues, Christian assiste à la minute de silence observée dans son lycée en mémoire de Stella Petersen, professeur d'anglais morte en mer. Stella fut le grand amour de Christian, un amour volé aux conventions qui régissent les relations entre professeurs et élèves, un amour fait de silences et d'interrogations, de découvertes fragiles et de beauté.
    Dans une prose lumineuse, toute de tendresse et de retenue, Siegfried Lenz nous offre un roman intimiste, presque onirique, sur l'éblouissement d'un premier amour et sur la douleur de l'inachèvement.

    Mon avis : 

    "Rien de ce qu'on sait n'est suffisant quand on se rend compte qu'on aime quelqu'un"

    Nous voilà dans la tête Christian, dans la salle des fêtes d'une petite ville, entouré de camarades et de professeurs pour rendre un dernier hommage à Stella, professeur d'anglais tragiquement disparue.

    Moment particulièrement émouvant où les souvenirs reviennent par vague, de manière décousue et fulgurante. Des souvenirs où la mer tient une place importante puisque c'est près d'elle et grâce à elle qu'ils vivent. 

    Christian se souvient de petits détails de la naissance de cet amour, relation, qu'en est il vraiment ? entre lui et son professeur d'anglais. Rempli d'incertitude, de doute, il essaie de reconstruire leur histoire et de se convaincre qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. Récit tout en pudeur où de leurs ébats hypothétiques ne sera donné que le détail d'un creux dans un oreiller.

    C'est beau, poétique, réaliste.

    "Peut être faut il que ce qui nous rend heureux repose et soit préservé en silence"

    traduit de l'allemand

    Une minute de silence de Siegfried Lenz


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  • Citation du dimanche #130


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  • Un coup à prendre de Xavier de Moulins

    4ème de couverture : 

    Antoine Duhamel, bobo trentenaire parisien très représentatif d'un sociotype dominant, est marié, et a jusque-là vécu la précarité de son métier d'auteur dans le confort matériel grâce au salaire de sa femme. Seulement, après dix ans de mariage, il fait l'amer constat que « notre couple sonnait comme tous les couples. Loin des promesses de nos débuts, nous étions devenus des déchets radioactifs : narcissiquement morts, spirituellement éteints, physiquement à l'abandon, psychologiquement ratatinés, affectivement ruinés, vautrés dans un confort de routine. » Père de deux filles lassé de vivre dans le mensonge conjugal, il prend la décision de quitter sa femme. D'emménagement en garde alternée, la solitude va le confronter à ses deux filles et à une paternité jusqu'alors jamais totalement assumée. « J'ai attendu pour être Père de ne plus vivre avec ma femme et ça m'a pris du temps parce que comme beaucoup d'homme, j'ai du mal à faire deux choses en même temps. »

    Mon avis : 

    Même si on sourit parfois en lisant des remarques assez justes sur la relation de couple ou la vie des enfants, ce roman n'apporte pas grand chose, si ce n'est un témoignange de plus sur la vie d'une famille mono parentale, certes vu du coté du père mais qui ressemble quand même étrangement à ce que vit la plupart des mères tous les jours sans que MESSIEURS ne remarquent rien. Pas transcendant, un livre que l'on lit dans le train et qu'on laisse sur place sans même s'en rendre compte.

    Un coup à prendre de Xavier de Moulins


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  • Dans les forêts de Sibérie de Philippe Tesson

    4ème de couverture : 

    «Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dansd les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.» 

    Sylvain Tesson revit son expérience au cœur de la Russie en une lecture habitée, intense et vibrante d'émotions. 

    Mon avis : 

    Vivre au jour le jour ou presque cette aventure solitaire dans les grands espaces de Sibérie est une expérience reposante.

    Comme j'écoute souvent les livres audio lors de mes insomnies je me suis retrouvée avec lui dans le froid, le vent, le silence. J'ai même parfois ressenti ces courants d'air glaciaux.

    J'ai aimé l'accompagner dans ses travaux quotidiens (allumer le feu, couper du bois, pêcher) dans ses rencontres avec les autres isolés autour d'un verre de vodka ou de bière, me balader sur les lacs glacés, dans les forêts. Comme lui j'ai été horrifiée du "je m'enfouisme" de certains.

    Une écoute qui m'a donné envie de sortir de ma PAL Bérézina.

    Un livre ancré dans la réalité

    Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson

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    Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson

     


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