• Block 46 de Johana Gustaveson

    4ème de couverture

    Falkenberg, Suède. Le commissaire Bergström découvre le cadavre terriblement mutilé d'une femme. 
    Londres. Profileuse de renom, la ténébreuse Emily Roy enquête sur une série de meurtres d'enfants dont les corps présentent les mêmes blessures que la victime suédoise : trachée sectionnée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras. Étrange serial killer, qui change de lieu de chasse et de type de proie... 
    En Suède, Emily retrouve une vieille connaissance : Alexis Castells, une écrivaine pleine de charme spécialisée dans les tueurs en série. Ensemble, ces deux personnalités discordantes se lancent dans une traque qui va les conduire jusqu'aux atrocités du camp de Buchenwald, en 1944.

    Mon avis

    Je vais commencer pour une fois et avant toute chose par parler de la lectrice Emilie Ramet dont j'ai trouvé la lecture est trop rapide, avec des mots avalés, un ton monotone et très factuel. Aucune émotion ne passe dans ces mots et cela gâche un peu l'écoute ou la sublime c'est une autre façon de voir les choses, mais j'avoue que cela m'a gênée.

    J'ai donc eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, à cela s'ajoute beaucoup de personnages et des aller-retours chronologiques qui demandent une grande attention.

    Heureusement cette enquête est riche, prenante, perverse tout comme j'aime, avec de la manipulation, des fausses pistes, des enquêteurs paumés ou inspirés. Un roman à la limite de l'horreur, ou comment un serial killer peut frapper pendant des dizaines d'années sans se faire prendre et la relève avec quelques inspirations malheureuses va tout gâcher. C'est bien mené, intrigant avec des passages sur les camps de concentration assez glauques.

      

    Block 46 de Johana Gustawsson

    traduit de l'anglais (Grande Bretragne)

    Block 46 de Johana Gustawsson

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    dans la catégorie OBJET

    Block 46 de Johana Gustawsson

     


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  • Ma belle mère est partie aux US l'été dernier, en cadeau souvenir et pour son anniversaire je lui ai réalisé un mini album en suivant le tuto de l'auberge des loisirs 

    couverture

    page1

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    mini album scrap Mamoune US

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    page7

    page8

    page9

    page10

    page12

    J'ai pris beaucoup de plaisir à réaliser cet album retrouvé mes papiers, mes tampons, me plonger dans cette création m'a vidé la tête ! 

    J'espère bien continuer sur ma lancée et vous proposer à nouveau une fois par semaine un peu de scrap ! tellement de choses en tête et maintenant que je suis à peu près bien installée et que tout le matériel est à nouveau disponible il n'y a plus qu'à comme on dit. 

    A bien^tt et merci de votre visite. 

     


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  • Ör de Audur Ava Olafsdottir

    4ème de couverture

    Se décrivant lui-même comme un « homme de quarante-neuf ans, divorcé, hétérosexuel, sans envergure, qui n’a pas tenu dans ses bras de corps féminin nu – en tout cas pas délibérément – depuis huit ans et cinq mois », Jónas Ebeneser n’a qu’une passion : restaurer, retaper, réparer. Mais le bricoleur est en crise et la crise est profonde. Et guère de réconfort à attendre des trois Guðrún de sa vie – son ex-femme, un joli accident de jeunesse, sa fille, spécialiste volage de l’écosystème des océans, et sa propre mère, ancienne prof de maths à l’esprit égaré, collectionneuse des données chiffrées de toutes les guerres du monde… Doit-il se faire tatouer une aile de rapace sur l’omoplate ou carrément emprunter le fusil de chasse de son voisin pour en finir à la date de son choix ? Autant se mettre en route pour un voyage sans retour à destination d’un pays abîmé par la guerre, avec sa caisse à outils pour tout bagage et sa perceuse en bandoulière.

    Ör (« Cicatrices ») est le roman poétique et profond, drôle, délicat, d’un homme qui s’en va – en quête de réparation.

    Mon avis

    Avec son sens de l'observation particulier, Audur Ava Olafsdottir nous raconte l'histoire de cet homme, Jonas qui arrive à un tournant de sa vie, seul et qui ne sait plus comment combler le vide de son existence. 

    Entre son ex femme, sa fille, sa mère et son voisin il ne trouve aucun réconfort, rien à partager. Il décide d'en finir et pour cela prend un billet sans retour pour un pays ravagé par la guerre. 

    C'est au travers de ses yeux que nous découvrons la misère de cette ville, les petites débrouilles entre voisins pour s'en sortir, les rapaces qui viennent profiter de la misère pour investir au plus bas prix ou piller les quelques richesses. C'est aussi là que Jonas va se sentir utile avec ces quelques outils et sa perceuse. 

    J'ai retrouvé dans ce roman la fraicheur que j'avais aimé dans "Rosa Candida" un roman hors du temps, dépaysant, à l'écriture douce et poétique

    Ör de Audur Ava Olafsdottir

    Traduit de l'islandais

    Ör de Audur Ava Olafsdottir

     

    dans la catégorie COULEUR

    Ör de Audur Ava Olafsdottir

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  • Le mari de mon frère

    Présentation

    Enfin un manga qui traite avec sérieux du sujet de l'homosexualité !  Dans la plus pure tradition du manga familial ( Une sacrée mamieUn drôle de père...), Gengoroh Tagame livre une œuvre humaniste, qui soulève les bonnes questions. À n'en pas douter, voici une série d'utilité publique à conseiller au plus grand nombre ! 

     

    Yaichi élève seul sa fille. Mais un jour, son quotidien va être perturbé... Perturbé par l'arrivée de Mike Flanagan dans sa vie. Ce Canadien n'est autre que le mari de son frère jumeau... Suite au décès de ce dernier, Mike est venu au Japon, pour réaliser un voyage identitaire dans la patrie de l'homme qu'il aimait. Yaichi n'a alors pas d'autre choix que d'accueillir chez lui ce beau-frère homosexuel, vis-à-vis de qui il ne sait pas comment il doit se comporter. Mais ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Peut-être que Kana, avec son regard de petite fille, saura lui donner les bonnes réponses...

     

    Mon avis :

     Même si Yaichi savait son frère homosexuel il n'y a jamais vraiment été confronté alors lorsque débarque chez lui, Mike, le mari de ce frère disparu c'est un peu tous les tabous inconsciemment ancrés qui font surface. 

    Le naturel de sa fille Kana qui ne voit en Mike que son oncle du Canada le fait peu à peu prendre conscience de ses réticences, de ses jugements, de ses a priori et le pousse à évoluer. 

    Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce manga, la peur de la différence ou de ce que vont penser les autres, la propre image que l'on se fait de l'homosexualité, les tabous, l'ignorance de cette culture. 

    C'est aussi le choc des cultures orient /occident qui est montré entre la pudeur de l'un et la liberté de l'autre.  

    Un manga riche, drôle, émouvant qui nous renvoit à nos propres réactions face à l'homosexualité et nous fait réfléchir à comment on réagirait dans certaines situations (et si l'un de nos enfants était homosexuel ?) 

    Entre les chapitres Mike nous présente sa culture, le drapeau arc en ciel, le triangle rose, ...revient sur certains faits historiques (les gays pride) parle du coming out ... 

    Un manga vraiment passionnant qui aborde le sujet sans tabou. 

    Le mari de mon frère de Gengoro Togame

     

    Le mari de mon frère de Gengoro Togame

    Le mari de mon frère de Gengoro Togame

     


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  • Mauvaise main de Gilbert

    4ème de couverture

    Eric, quasiment à la rue avec une femme sur le point d'accoucher, n'a plus de travail.
    Il n'a qu'une seule solution pour s'en sortir : quitter la ville pour rejoindre la scierie familiale, perdue en pleine ligne bleue des Vosges.
    Un retour aux sources compliqué quand on n'a pas vu les siens depuis des années.
    Il y a ça, et surtout les secrets de famille, sans compter les magouilles du frère aîné qui règne en véritable tyran sur le domaine.
    Une France profonde et noire où il ne fait pas bon s'aventurer...

    Mon avis : 

    Des chapitres courts, une écriture nerveuse pour raconter ce retour en famille où l'accueil espéré tourne au cauchemar. 

    De la froideur autour de l'arrivée du fils parti 20 ans plus tôt à la révélation des plus lourds secrets, le cheminement se fait dans la violence de ces campagnes retirées où les coups et les humiliations sont les seuls moyens de communication. Les femmes sont soumises, les enfants filent droits, les pères sont tout puissants alors quand Elise arrive dans cette scierie, essaie de comprendre le fonctionnement ou de faire changer les choses, le semblant d'équilibre se rompt. 

    Les faits s'enchaînent à une vitesse folle, les personnages sont malheureusement crédibles et chacun a une place bien définie. Ces quelques semaines dans une scierie des Vosges font froids dans le dos et personnellement j'aime bien ça. 

    Merci à Mauvaise main de Gilbert Gallerne et Mauvaise main de Gilbert Gallerne

    Mauvaise main de Gilbert Gallerne

    dans la catégorie PARTIE DU CORPS

    Mauvaise main de Gilbert Gallerne

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