3ème volet des aventures d'Oksa Pollock et des Sauves Qui Peut. Nous entrons dans le vif du sujet : la mission d'Oksa : sauver les 2 mondes, notre très chère terre et le monde caché d'Edéfia. 

Encore une fois c'est une succession d'aventures, de rebondissements, de magie sur fond de catastrophe climatique incompréhensible pour les humains. 

Toujours aussi dynamique, on ne s'ennuie pas une seconde, de belles surprises pour relancer l'histoire sans que cela semble tirer par les cheveux. Peut être un peu moins de créations dans les personnages secondaires issus d'Edéfia, nous les connaissons tous mais ils sont égaux à eux mêmes et pour certains toujours aussi drôles.

Le personnage d'Oksa évolue aussi, et se trouve cette fois dans une position non enviable que je dévoilerais pas ici pour garder le suspens.

La fin de ce troisième tome nous incite à poursuivre notre lecture ... direction la bibliothèque sans perdre de temps ! 

dans la catégorie PARTIE DU CORPS

Avec mon fils

4ème de couverture :

Une femme explore ses souvenirs d'enfance, tour à tour tendres et sombres, dans des lettres confiées à son journal intime. Elles sont adressées à sa mère mais jamais envoyées. Tout bascule quand sa fille de 12 ans, qu'elle aime tendrement, découvre ce journal et le lit. Pourra-t-elle aider sa mère à prononcer enfin ces mots magiques : "chère maman" ? Un récit épistolaire bouleversant de justesse qui raconte la quête de l'amour maternel.

Mon avis : 

La relation à la mère vu à travers une femme qui écrit à sa "chère maman" malgré tous les manques. 

Il n'y a pas de reproches dans ces lettres juste des constatations entre souvenirs, plaisirs, moments de bonheur furtifs et attente de gestes de tendresse ou de mots doux. Cette incertitude face aux sentiments de celle qui devrait nous aimer de tout son coeur, ce besoin d'amour et de reconnaissance dont a manqué dans son enfance nous poursuit à l'âge adulte. 

Pur contrebalancer, la fille prend la main et écrit à son tour à sa mère et tous les manques deviennent des pleins, sans en être trop. 

J'ai trouvé ce texte assez froid, sans grand émotion. Je n'ai pas compris ce que reprocher la narratrice reprochait vraiment à sa mère, il  a quand même de beaux souvenirs des échanges des petits plaisirs mais elle semble en avoir voulu plus, plus de communication, plus de câlins, plus de tendresse... 

Un roman qui fait comprendre que l'on peut donner pas que ce que l'on a reçu, qu'il faut comprendre que chacun fait aussi ce qu'il peut dans la relation mère-fille et que quoiqu'il en soit rien est parfait. 

En fin de roman quelques explications sur les différents "types" de mère.

Merci 

Dans la catégorie METIER

C'est avec grand plaisir que nous poursuivons notre lecture, mon fils et moi, des aventures de Oksa Pollock. Nous voilà cette fois pris au piège dans un tableau où l'espace et le temps n'existe plus mais où il faut malgré tout passer et surtout réussir un certains nombre d'épreuves pour être libérés. 

Les personnages s'étoffent, les relations s'intensifient, les épreuves sont variées et parfaitement décrites. C'est vivant, dynamique, drôle parfois dramatique mais toujours créatif. 

Une lecture addictive ... d'ailleurs nous nous sommes empressés d'attaquer le tome suivant ! 

dans la catégorie VEGETAL 

4ème de couverture : 

En ce samedi 10 juin 1944, le paisible village limousin d'Oradour-sur-Glane entre tristement dans l'Histoire. Près de deux cents soldats allemands encerclent le bourg et rassemblent la population sur le Champ de Foire. Commence alors le plus grand massacre de civils que la France ait connu durant la Seconde Guerre mondiale : les hommes sont abattus puis brûlés. Les femmes et les enfants sont réunis dans l'église et subissent le même sort. A travers l'histoire de Robert, survivant du massacre, et Albert, témoin de cette tragique journée, on comprend comment ce village martyr est devenu le symbole national des atrocités nazies.

Mon avis : 

J'avoue que ce livre est resté longtemps sur mon étagère avant que je ne me décide à l'ouvrir. Et c'est une belle surprise. L'auteure a su alléger ce massacre en nous rapportant le témoignage d'un rescapé. 

Dans les premiers chapitres nous faisons connaissance avec les protagonistes de cette histoire, on les suit dans leur vie quotidienne un peu loin de la guerre qu'ils suivent malgré tout grâce aux voyages à la ville et aux journaux. 

Puis nous vivons cette triste journée du 10 juin 44 avec Robert et surtout à travers ses yeux, minute après minute avec toute l'incompréhension de ce qui se passe. Du coup nous sommes focalisés sur ce qu'il vit et voit et non sur ce qui vit le reste de la population. 

Ce récit est vivant, on y ressent la fraternité, la cohésion et l'entraide mais aussi les interrogations, les inquiétudes des familles et des habitants plus éloignés du bourg qui interprètent les bruits et les feux. 

Comme toujours dans cette collection, un dossier ouverture sur le monde rappelle les grands éléments du moment. 

Merci aux éditions 

dans la catégorie LIEU

4ème de couverture : 

Depuis novembre 1940, les troupes allemandes et leurs collaborateurs terrorisent, affament, humilient et déportent les Juifs du ghetto de Varsovie. Quatre habitants sur cinq sont exterminés en quelques mois... Soudain, le 18 janvier 1943, retentissent dans les rues du ghetto les tirs d'une poignée de jeunes résistants juifs contre les soldats allemands venus effectuer une dernière rafle. C'est la première rébellion menée dans une ville européenne contre les occupants nazis. Tenue en échec, l'armée allemande se retirera et réattaquera trois mois plus tard avec une puissance de feu bien supérieure. Marek Edelman est membre de l'état-major de l'insurrection. Il a alors vingt-quatre ans. En s'inspirant de faits authentiques, Eric Simard a imaginé que plusieurs des acteurs du drame ayant réellement côtoyé Marek Edelman se présentent pour apporter leur témoignage sur le combattant qu'il était. On partage avec eux les épreuves de la peur, de la faim, du combat, de la cruauté, mais aussi la fraternité, le courage, l'amitié, l'amour...

Mon avis : 

Raconter la vie d'un homme aux travers de paroles de ceux qui l'ont rencontré est une manière originale de parler de Marek Edelman. De courts chapitres, portrait d'une rencontre, d'un moment, d'une action dans le ghetto de Varsovie permettent de dresser un portrait vivant et humain de cet unique rescapé de l'insurrection de Varsovie en mai 1943. 

C'est orignal, rapide, facile à lire, au final assez plein d'amour et humanité, mais ce documentaire s'adresse à mon avis plus à ceux qui connaissent déjà la vie de Marek Edelman, et l'histoire de Varsovie malgré la postface qui dresse les grandes lignes de la vie de Marek et le lexique qui donne des éclaircissements sur les mouvements politiques et autres abréviations employées à l'époque. 

Merci aux éditions  

Dans la catégorie PRENOM