• de Jean-Chritophe Rufin, folio

    Le Parfum d'Adam

    4ème de couverture :

    Juliette est une jeune militante écologiste, fragile et idéaliste.
    Elle participe à une opération commando pour libérer des animaux de laboratoire. Cette action apparemment innocente va l'entraîner au coeur d'un complot sans précédent qui, au nom de la planète, prend ni plus ni moins pour cible l'espèce humaine. L'agence de renseignements privée " Providence ", aux Etats-Unis, est chargée de l'affaire. Elle recrute deux anciens agents, Paul et Kerry, qui ont quitté les services secrets pour reprendre des études, l'un de médecine, et l'autre de psychologie.
    Leur enquête va les plonger dans l'univers terrifiant de l'écologie radicale et de ceux qui la manipulent. Car la défense de l'environnement n'a pas partout le visage sympathique qu'on lui connaît chez nous. La recherche d'un Paradis perdu, la nostalgie d'un temps où l'homme était en harmonie avec la nature peuvent conduire au fanatisme le plus meurtrier. Du Cap-Vert à la Pologne, du Colorado jusqu'aux métropoles brésiliennes, Le parfum d'Adam est un thriller planétaire haletant.
    Mais ce roman d'aventures est aussi un voyage littéraire, où l'on retrouve les portraits, les paysages et l'humour qui ont fait le succès de L'Abyssin ou de Rouge Brésil.

    Mon avis :

    Livre passionnant, mené comme un policier. Nous sommes balladés autour du monde pour démonter une immense machination dont je ne révèlerai rien... jusqu'au bout nous sommes maintenus en haleine tant par le suspens que par la fascination effrayante  pour ce qui se trame, et qui semble être tellement logique.

    Au delà de la fiction, ce roman nous interpelle sur les groupes extrémistes et le pouvoir de l'argent, nous interroge  sur les intentions pour "la bonne cause".


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  • de David FOENKINOS, ed Gallimard

    Les Souvenirs

     

    4ème de couverture

    Je voulais dire à mon grand-père que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là.» David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l'amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d'une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques.

    Mon avis :

    Une écriture fluide qui nous entraine dans cette histoire pleine de tendresse, nous fait retrouver nos propres souvenirs et nous fait sourire. Une structure originale qui alterne entre l'histoire elle même et des tranches de vie anecdotiques et souvent droles.

    Encore une fois un bon moment de lecture.


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  • de Barbara Constantine, ed Calmann-Lévy

    Allumer le chat

     

    4ème de couverture

    « Il se plante devant la porte ouverte, jambes écartées, poings sur les hanches. Il hume l'air. La nuit s'annonce douce et tranquille. Mais d'un coup, ses sourcils se froncent, une ombre passe, et sans se retourner... - Passe-moi le fusil, j'vais allumer le chat ! Il n'a pas bu pourtant, juste quelques verres de rouge au dîner, autant dire rien. - Et pourquoi tu veux l'allumer, dis ? - Quand il me regarde, j'ai l'impression qu'il se fout de ma gueule. Alors, là, j'en ai marre... Je vais lui régler son compte à ce salopard ! » B.C. « Bonne nouvelle ! Les Deschiens ont fait un enfant à Queneau et le chat se porte bien. Allumer le chat, c'est un feu dartifices. » Daniel Picouly.

    Mon avis

    Idéal pour passer un bon moment, se changer les idées, sourire voire rire. Ecriture fluide, légère, agréable. Histoire un peu loufoque même s'il y a des moments dramatiques, ils sont traités avec recul et fantaisie... pour finir est ce vraiment si grave ?

    Un roman positif qui tombe à point avec l'arrivée de l'automne !

     

     


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  • de Christian Signol, ed Albin Michel

    Bleus sont les étés

    4ème de couverture

     Berger, le vieil Aurélien a bientôt quatre-vingt ans. Il vit seul et de manière frustre dans un hameau du Causse, vidé de ses habitants. Il n'a qu'un seul regret : il aurait voulu avoir un fils. Des Parisiens qui ont acheté l'une des maisons du village pour passer leurs vacances débarquent avec leurs enfants pour l'été. C'est ainsi que le jeune Benjamin fait irruption dans la vie d'Aurélien pour en combler le vide. La complicité qui se noue alors permet enfin au vieux berger de transmettre à un enfant son héritage, son amour et son intime connaissance de la nature. 

    Mon avis

    Quelle belle histoire que cette rencontre entre un vieil homme de la campagne et un enfant de la ville. Que de transmission entre l'un et l'autre.  Un beau roman qui oscille entre la finesse des sentiments et la rudesse de la vie dans ce village déserté. Encore un bon moment passé à la lecture de ce roman.



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  • de Chrisitan SIGNOL, Ed Albin Michel

    Ils rêvaient des dimanches


    Premier volet d’un dyptique consacré à ses grands-parents, cette chronique qui se lit comme un roman est l’histoire de Christian Signol du côté maternel. Fils naturel d’un jeune châtelain et d’une servante qui l’a mis en nourrice avant de s’enfuir à Paris, Germain n’apprendra le secret de sa naissance que le jour du décès de son père. Il a sept ans quand Eugénie, sa mère, revient au pays. Elle n’a rien oublié de son humiliation et en rachetant avec ses économies les dettes d’un homme plus âgé qu’elle, cette femme de tête s’offre un mari, une respectabilité, un toit et un lopin de terre et surtout, elle offre un nom à son fils. La vie est rude sur le Causse et, à la naissance d’un nouvel enfant, ses parents sont contraints de placer Germain. La dureté de la vie de paysan poussera le garçon à devenir apprenti boulanger. Un choix qu’il ne regrettera jamais. Histoire d’une famille sur fond de grande histoire (les deux guerres mondiales, etc), « Ils rêvaient des dimanches » est un hommage émouvant à cette petite paysannerie du début du XXe siècle qui a vu ses petits-enfants aller à l’université.

    Mon avis

    J'ai découvert les romans du terroir il y a peu et j'avoue que j'y prends gout, peut être parce que je reconnais dans ces pages les paysages de mes vacances.

    Une belle écriture, pleine de justesse et de sensibilité sans être larmoyante, raconte la formidable ténacité d'une famille qui se bat jour après jour pour que les générations futures vivent mieux. Un véritable témoignage, fort et prenant.


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